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Les monologues du vaginofaune.

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- Allô… allô… On peut parler ?.... Je m’en doute…Oui… Non… Tu reviens encore là-dessus !... Tu sais bien que c’est une question de temps… oui, parfaitement et de psychologie… Comment veux-tu que je sois tendre si tu me traites de lâche dès tes premières paroles ?... Allô… C’est sur une autre ligne… Tu permets… C’est encore la folle de l’autre soir…Oui, Denise, tu sais bien la cliente qui était venue dans mon bureau nue sous son manteau… Bien sûr, bien sûr… Je t’aime, voyons…. Pourquoi me demandes-tu cela ?...Tu ne sais pas ! …avec tant de haine dans la voix… oui de haine… Comment peux-tu douter de ma sincérité… Grande …Comment cela ?... Il n’y en a pas de petites ! … Bien sûr, qu’elle est grande, ma sincérité… Je n’ai pas voulu le dire… Tu me fais rire avec ta suspicion, ne le prends pas ainsi… J’en peux de la situation… Figure-toi que j’ai connu ma femme avant toi…Tout le mal vient de là… Comment ne comprends-tu pas cela ?...
Allô… allô… c’est toujours l’autre folle. Tu sais d’où elle me téléphone ?... du Val d’Aoste ! Tu t’en fous… moi aussi… C’est son mari qui paie la communication… Je la mets en attente… Non ?... Je dois couper ?… Voilà. C’est fait. Quand ce n’est pas Follette, c’est Denise… Ce que tu entends ?... Je ne sais pas… Ah ! oui, je me gratte !... Si on reparlait de toi, de nous, enfin… Tu es où ?... Non !... l’endroit… Sur le WC de la salle de bain !... Ta cabine, c’est le cabinet…. C’est toujours de là que tu me téléphones… A cause du fou…à rôder quand tu crois qu’il travaille… Oui, je comprends… Tu me donnes envie. Je t’imagine…Tu n’as rien sur le dos… Et ta petite chatte ?... Toujours bien disposée pour ce soir ?... Laisse-moi deviner la couleur… Rose ! Comment, c’est facile, elles le sont toutes… Quoi ?... Roses… non…non. Là, on était bien.

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Ouais, je ne suis pas insensible… Cesse de me prendre pour un monstre d’égoïsme !... De… veux-tu me pardonner ?… Je trime, tu le sais. Je ne fais que courir partout… Dès que j’ai une minute, c’est pour toi…Est-ce ma faute si dans l’heure où nous nous voyons nous allons au plus pressé… C’est toujours le cul ?... Oui, bon. Le moyen d’échapper à cela quand on ne se voit qu’une petite heure… ce n’est pas vrai je n’aime pas que ton cul… tes seins aussi… tes… Tu ne veux pas parler de cela. De quoi alors ?... Des sentiments !... Quelle idée en une heure !... Je ne te dis jamais des mots gentils quand on fait l’amour ?... Ce n’est pas vrai. Je ne les retiens pas, mais je t’assure… Là, tout de suite… Tu veux que je t’en dise, alors que ma femme va rentrer d’une minute à l’autre et que je surveille le vestibule !... Tu m’angoisses… Mais, ne te refâche pas !... Comment je ne suis qu’un sale étron !... Un salaud ! moi qui ai changé trois fois d’hôtel depuis que nous nous connaissons rien que pour brouiller les pistes… Justement, tu t’en fous de les brouiller !... Ah ! non, voilà que tu me conchies… Ecoute, tu ignores comme elle me fait souffrir et quelle délivrance pour moi le jour où je lui dirai que je la quitte… Pourquoi, je ne le fais pas ?... Tu le sais bien, pourquoi !... Ce n’est pas une raison ?... C’est toi qui le dis… Et sa tentative de me dénoncer au fisc ?... Ce n’est pas une preuve cela ?... C’est moi qui l’invente !... Je t’assure que non… Attends donc avant de tout déballer… Tu as envie de tout dire à Lucien pour qu’il vienne me casser la gueule ? Si c’est pas du chantage, ça…Ecoute… Elle est dans le vestibule… Tu entends la porte avec quelle violence… Il va falloir que je raccroche… Comment ton cul ?... Ce n’est pas vrai qu’elle est dans le vestibule !... Rose, c’est toi ?... Tu as entendu, elle me répond… Non. Tu n’as rien entendu… Tant pis, je t’assure… A ce soir… Chez Freddy… garde la petite culotte que tu as en ce moment… Tu m’embrasses la zigounette… Là, je te retrouve…
- Allô…allô… Denise… Excuse-moi, un client à dépanner… Tu disais pour ce soir ? Impossible… Justement, je dois faire le transport moi-même… Après huit heures du soir, tous mes livreurs sont chez eux à la télévision… Y a plus que le patron… Si j’ai rompu avec la dingue des WC ?... J’attends le bon moment… J’ai surtout peur de Lucien, s’il apprend que j’ai rompu avec sa femme, il est capable de venir me casser la gueule !... Oui… C’est le monde renversé… C’est ainsi, ma chérie. D’où tu me téléphones, de ton lit ?... J’ai dit que c’était du Val d’Aoste pour qu’elle me fiche la paix… Attention cette fois-ci c’est vrai, voilà ma femme qui rentre… Comment cette fois-ci ? J’ai dit cette fois-ci…Tu dois avoir fait une erreur. Où veux-tu que je t’embrasse ?.... Ah ! toutes les mêmes !... J’ai dit toutes les mêmes ? Non… Tu as mal entendu… Moi aussi… moi aussi… moi aussi… demain sans faute…
- Bonsoir chérie, tu as passé une bonne journée ?
- Avec toutes ces cinglées qui entrent en dépression chaque fois que leurs maris les trompent… Tu parles d’une journée ! Ce n’est pas à nous à qui cela pourrait arriver, hein chéri !…
- Non. Bien sûr…Qu’est-ce qui te fait dire ça ?…
- Je suis psy, non ?
- Et alors ?
- Toi je te connais. Tu es incapable de me mentir…

Commentaires

Oh noooonnnnnn....t as pas honte?????????

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