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Aux farauds et aux religieux.

Le dernier assassinat d’une longue série au Liban ouvre le champ de la spéculation. Antoine Sfeir, l’excellent directeur des Cahiers d’Orient, se demande à qui profite le crime.
« On est bien obligé de constater que ceux qui pouvaient souhaiter la mort de Pierre Gemayel sont tous ceux qui veulent le retour de la Syrie sur la scène libanaise et la désintégration de l'Etat libanais. Les exécutants sont peut-être libanais, mais les commanditaires sont syriens. La construction d'un Etat libanais fort et indépendant est ce qui peut arriver de pire à la Syrie, qui peut pour l'instant agir au Liban comme si elle était chez elle. »
Ce raisonnement se tient. Il ne fait pas de doute que la Syrie tire les ficelles quelque part, derrière, à tellement loin dans les niveaux intermédiaires, qu’il sera sans doute impossible de remonter jusqu’à son président.
On pensait que l’assassinat de Rafic Hariri avait fait déborder le vase et que le Conseil de sécurité en approuvant un projet de création d'un tribunal international devant juger les assassins présumés de l'ex-Premier ministre libanais, la Syrie allait se calmer.
Comme il n’en est rien, on peut avancer une autre hypothèse encore moins réjouissante.
Ceux qui manipulent les croyants de l’Islam ont un point commun : leur peu de scrupule dans la manière de gouverner les fanatiques à des fins politiques.
La Syrie aujourd’hui ne fait pas tache dans un décor de feu et de sang, même si elle fait semblant d’écarter dans son discours les déclarations belliqueuses à l’encontre de gens qui ne partagent pas les projets panislamistes.
Autrement dit, la religion musulmane est en phase agressive, comme l’a été la religion catholique jusqu’à la Réforme, et elle n’est pas prête à baisser le ton.
C’est une erreur, l’Histoire l’a démontré, d’essayer de raisonner des gens qui veulent notre peau. Le procédé est simple, on accepte de l’ennemi toutes ses faiblesses et toutes ses concessions, on feint d’y être sensible et au moment où l’ennemi croit que tout est arrangé, on lui tombe dessus. C’est Hitler jouant à l’homme apaisé avec Daladier et Chamberlain en 39, tandis que ses panzers se massent à la frontière belge afin de contourner la ligne Maginot.
Certes, à une croisade anti-occidentale qui n’est qu’à son début, tous les musulmans ne s’associent pas, mais qu’ils le veuillent ou non, leur religion est en train de leur jouer un mauvais tour par l’assimilation qu’en pourraient faire ceux qui en exploitent la violence.
On ne peut pas dire que l’invasion de l’Irak par l’irresponsable de Washington ait déclenché le mouvement, mais il l’a accéléré.

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En Belgique les Autorités se cramponnent à des affirmations diabolisant le racisme, l’antisémitisme et l’antiislamisme. Elles ne voient pas ou ne feignent pas voir que le problème s’est déplacé et qu’aujourd’hui si toute la population belge souffre des mesures de sécurité, envers un terrorisme sans origine précise, alors que tout le monde sait que ce terrorisme est essentiellement le fait d’intégristes musulmans, c’est parce qu’elle a longtemps cru qu’en combattant le racisme, un consensus de cohabitation dans la paix finirait par apaiser les tensions et amalgamer les anciens ressortissants des pays musulmans devenus citoyens belges au reste de la population laïque ou de confessions diverses.
Nos Elites dirigeantes et discourantes n’ont pas vu que la religion musulmane grâce ou à cause de son aile intégriste est en train d’asseoir une autorité politique basée sur le coran partout où elle le peut.
Même l’antireligieux qu’était Saddam Hussein ne quitte plus le coran dans le prétoire où l’on vient de le condamner à être pendu. Son geste le brandissant devant les caméras n’est pas gratuit.
Le Liban au lieu d’avoir secoué le joug d’Israël et de la Syrie, replonge aux enfers. Les intégristes poursuivent leurs manœuvres d’intimidation jusque dans les mosquées, rêvant de convertir ou de tuer.
Bachar el-Assad usant adroitement de la haine et des instincts de ces meurtriers assied sa politique d’oppression du Liban sur le meurtre.
Je plains les communautés maronites et autres dans le pays du Cèdre.
La religion d’exclusion que nous accueillons pourtant ici comme toutes les autres religions, fait là-bas, ce qu’elle fera peut-être un jour chez nous.
Allez-y, poursuivez le rêve œcuméniste, construisez des mosquées, acceptez les voiles, les tchadors, les chichis et les mômeries d’un nouveau Moyen-Âge et demain, les adeptes de votre dieu exporté d’Orient couperont les mains pour un oui ou un non. Certes vous éviterez ce sang répandu qui n’est pas le vôtre de peur de souiller le bas de la djellaba de la religion unique, mais jusqu’à quand ?

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