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On n’a plus le moral !

On raconte en Haut lieu que les gens ont plus le moral, qu’on sait pas comment faire pour nous mettre l’oignon en folie. C’est facile à dire. J’irais même pas jusqu’à prétendre que c’est parce qu’on n’a pas d’oseille, qu’on fait la gueule. On fait la gueule, parce que rien qu’à les voir, on se demande comment ils ont fait pour s’en sortir et nous pas ! Surtout quand on voit leurs gueules sur les estrades, la baguette à la main, nous commenter les photos de leur réussite. « D’après les statistiques, si on taxe les plastiques, voyez la courbe qui débande… non ! la saine gestion, mesdames et messieurs, c’est mon cabinet qui là. Tout le monde chie, n’est-ce pas. Une taxe sur le papier-cul s’impose. La même pour tous, tous les matins, 10 centimes pour M’sieu Reynders, rectum, non, recta… La tourista, l’entérite chronique ? c’est pour la gueule de l’urgentiste. Notre Royaume sera constipé ou ne sera pas. Ainsi, on dégorge les égouts en engorgeant les boyaux… »
Faut les voir pour comprendre la forme d’injustice, leurs tronches à l’explication, l’espèce d’œdème quand ça croit sourire !... Tout Ecolo en ménopause et couilles en bois…
Paroles, comment voulez-vous qu’on soit joyeux !
Si on se détourne, on a mille sujets à se détourner, comme on n’a pas de bol, on tombe sur la presse croupion… de ces injectés de l’hémorroïde !...
Rien qu’en un soir, je citerai pas de nom pour pas tirer sur une ambulance…
« Le roman inachevé de l'Union européenne » qu’on dise un peu qu’à 50 ans l’Europe en paraît 90 ! Suit l’accouchement de six pays pour une seule grande idée. Aujourd’hui on est à 27 qui poussent pour la grande idée suivante, mais qui se fait attendre. Rapport à la taxe sur le papier-cul ? Non, vous n’y êtes pas, Il s’agit de pousser pour l’enfant suivant. Jusqu’à présent, on n’a eu droit qu’à la perte des eaux. On perd de l’eau tant et plus. On sait pas où elle va ou alors, on s’en doute : chez Evian, Spa monopole. Bon, c’est la même, en beaucoup plus cher.
L’enfant ? Sera-t-il turc, ukrainien ? un siège, forceps ? On est divisé sur l’obstétrique…
Le couplet peut enchaîner après la perte des eaux d’Europe, sur la perte des eaux tout court. Rien ne garantit que l'eau des fleuves continuera de couler, redoute le mec suivant en passant sa copie à la direction. Si rien n'est fait, l'accès à l'eau deviendra source de conflits, avertit le rapport du WWF. Sa coule ou sa coule plus ? Un ou l’autre, c’est la castagne…
On se tapait sur la gueule pour le pétrole, rapport aux réservoirs à remplir, pour les radiateurs ça va être demain! Et qui vont se taper sur la gueule ? Nous autres, tiens !... Alors, si l’Haut-lieu peut m’indiquer le passage où je dois rire ?
« Hémorragie dans les champs ». Ça c’est pour une page intérieure. Là on voit que le journaliste est pas de souche paysanne, qu’à tout prendre, les champs de betteraves le font gerber. C’est pour ça qu’il voit rouge. C’est le manque de successeurs qui travaille le bouseux… Une rentabilité faible, des investissements lourds, de quoi décourager les fonds de pension amerloques. La faucheuse-batteuse risque de rester dans la grange. Avant, il fallait 20 faucheurs pour finir en août pour éviter les pluies de septembre. Le métier était rude, mais en rentrant, cré Vingt dious ! on culbutait quand même la Maryse sur le fût de Cabrière, puis on s’attablait à 15 et pour faire rire les enfants, c’était à celui qui pèterait le plus fort. Merde… aujourd’hui, un seul fermier suffit sur sa faucheuse- batteuse, et on trouve plus personne ! Dégoûter, le journaliste écrit qu’il irait bien prendre la relève, le loustic, si on n’avait pas besoin de lui pour informer que l’agriculture manque de bras…

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Bonne nouvelle quand même : les directeurs des écoles britanniques vont recevoir le droit d'interdire le voile intégral. Avant, la fatma envoyait au cours son grand frère, ingénieur chez Ramadan département « Exception musulmane ». L’autre arrivait dans son intégral et la petite futée était reçue au concours des grandes écoles en discrimination positive. C’est fini la combine, enfin en Grande-Bretagne. Reste plus qu’à convaincre Laurette Onkelinx, et ça sera dur.
La meilleure pour la fin.
D’un correspondant à Charleroi, évidemment. On savait le Conseil communal propice à la délinquance. On a dénombré quelques voyous. A la collection, il manquait un pervers. « J'étais son esclave » affirme un certain Marc Sculteur, à qui il ne manque qu’un « p » pour faire artiste !... à l’adresse du nouveau secrétaire communal, Bernard Bermils.
C’est une relation sado-mazo pure jus carolo !
T'as plus qu’à laisser aller : « Pendant treize ans, il m'a exploité, maltraité, humilié. J'étais son domestique, son boy. Il disposait de moi comme d'un objet. J'étais payé par la Ville 7 h 36 par jour, mais je travaillais exclusivement au service de Bermils : jardinier, coursier, déménageur, petite main. Quand je manifestais la moindre protestation, il me menaçait de renvoi. Il exerçait sur moi un chantage à l'emploi en me disant : Tu es nommé, toi ? Il savait que mon statut était précaire en tant qu'agent contractuel subventionné ».
Je sais, des malades vont se poigner sur cette relation maître/esclave et beugler en plein spasme « ah oui ! ».
Reste un dernier espoir pour se fendre la gueule. Manque de pot, …y a plus que « Quatre ans après l'invasion, l'Irak s'enlise. » !
L’Haut-lieu aura beau prendre l’air aux parties de chasse en Pologne, à l’ombre du dernier haut-fourneau de Mittal Seraing, ça nous fera pas revenir des couleurs …

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