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Ces dames sont au salon.

Anne Delvaux quitte la RTBF pour s'engager en politique au CDH !
Que voilà une information, dis donc !
Delpérée au bastringue, Milquet à la caisse et les mignonnes Delvaux et Simonet en vitrine !
On ne peut pas dire que Milquet fasse dans la dentelle.
La profession d’ouvreuse à la télévision mène à tout, à condition d’être ramasseuse de voix. Le reste, on s’en fout. Le programme du CDH, vous pensez, même Milquet s’en tape.
On ânonne suivant le prompteur toutes les conneries débilitantes qui font du Belge moyen un des meilleurs sondés au monde ; puis quand on a suffisamment mijoté et fait fantasmer le turgescent amateur, on descend dans la rue afin que le reste de la population mate la personne. Car enfin, la Delvaux, est-elle grande, petite, les jambes fortes, fluettes, le cul bien potelé ou plat, mystère ? Déjà avec l’ancienne de RTL, la Ries, on a été déçu, celle-ci quelle cote on va mettre ? Monseigneur Léonard en tremble. On a vu le haut, on attend le bas. Si elle s’était pas présentée, comment on saurait ?
Deuxième sur la liste, tout de suite derrière l’éteignoir de chandelle Delpérée, que voilà une promotion pour pas cher. Joëlle adore tirer ses charmantes du joug oppressant du travail pour des carrières de placeuses humanistes d’aspirateurs au pouvoir. Déjà qu’elle avait séduit la Simonet qui s’emmerdait aux voies navigables à Liège, la législature précédente, et qui est passée illico aux voix flottantes. Voilà qu’elle frappe boulevard Reyers, sacrée mutine !
Manque plus qu’une meneuse de revue du théâtre des Galeries pour conduire nos charmantes à la chambrette des députées.
Le PS se tâte, à part Yeux de braise, l’Homo n’a personne. On ne peut pas dire qu’Anne-Marie Zinzin ou Laurette d’Anderlecht soient glamours. Reste plus qu’au chef à s’habiller Gay-Pride et se mettre en vitrine dans les télévisions locales.
Quant au CDh, à croire qu’il n’y a plus de gens montrables, ou que les assidues chaisières ont trop de poils au menton pour être affichables et télévisuelles. Sinon, on ne dit pas l’effet d’un parachutage au nez de celles et ceux qui glandent depuis dix ans et qui doivent regretter de n’avoir pas consommé avec Gérard Deprez sur un guéridon du MR en attendant le verdict de gros Loulou.
On suggère quelques pointures en prison qui seraient fortiches au score, tant on a d’eux des souvenirs impérissables. Dutroux, par exemple. On le verrait au Front à Charleroi. Les Carolos sont tellement dégoûtés des pieds nickelés locaux qu’ils sont capables de faire un tabac au grand homme !
Rayon célébrité, plus frais un Tom Boonen aurait des chances de remiser son vélo pour quatre ans. Hennin plus du tout Hardenne n’a qu’à téléphoner un seul « oui » depuis Monaco et c’est parti pour une nouvelle carrière, dans un parti au choix.
Qu’est-ce que ces militants de la dernière minute ont à dire, sinon ce qu’on entend depuis des années : la politique belge est au niveau du caniveau.

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Peut-être bien, d’ailleurs, dans ce contexte, qu’Anne Delvaux ait tout à fait une place.
« Une décision mûrement réfléchie », donc elle réfléchit, c’est toujours ça !
« Ce parti met l'Humain au centre de mes préoccupations, ce qui me correspond parfaitement. La vie est courte et des opportunités comme celle-là, il faut les saisir. Je me sens proche des idées des humanistes. Certains diront qu'il s'agit de l'ancien PSC : NON ! C'est le Centre démocrate humaniste. Catholiques et non-catholiques, on avance ! ».
Voilà une nouvelle militante qui se sent proche ! Elle adhère presque… Encore un effort et la voilà sénatrice et presque membre du parti.
On sent l’opportunisme percer dans ses déclarations. Les treize années boulevard Reyers ont dû lui tomber sur la patate. Cependant, on n’a jamais vu des parachutés faire de brillantes carrières. La raison est que si tout le monde s’efface pour laisser ramasser des voix à l’impétrante, une fois la chose faite, les frustrées en attente de mandats vont déchiqueter la Delvaux que c’en sera un bonheur. Et malheur à la femme-tronc si elle trouve Milquet trop maquillée ou vulgaire et qu’elle veuille prendre sa place.
Elle pourrait très bien finir sa carrière aux archives de la RTBf.
La madone des petits écrans avait "Envie d'autre chose". "Je n'ai vraiment pas l'impression d'être utilisée, se défend-elle. Il y a des intérêts qui se sont trouvés au même moment sur la même longueur d'ondes. J'ai constamment envie d'apprendre, je ne dis pas que je n'apprenais plus rien à la RTBF mais j'avais envie de connaître autre chose."
Il est vrai que, voilà longtemps que nous n’attendons plus rien de la télévision nationale.
Une nouvelle recrue des Banques, vocation classe moyenne, la Delvaux ?
Même pas.
Juste là pour passer les épingles à la présidente au dernier essayage avant les urnes.

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