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Nathalie et Deprez en fleurs….

- Cher Gérard Renaissant, le Florentin préformateur, a-t-il une chance de sauver le royaume ?
-Comme vous y allez, chère Nathalie, voyez-vous le Florentin et le doge de Berchem dans une union du genre Socrate et Alcibiade, si vous voyez ce que je veux dire ?
-Non, je ne vois pas.
-C’est que vous n’en êtes pas…
-De quoi ?
-Il est des destins soudés par d’autres liens que ceux du plaisir.
-Certes, Gérard, d’autres rapprochements que ceux du corps sont possibles ! Ainsi, nous, que n’a-t-on clabaudé sur notre union !... Alors qu’elle n’est de chair que lorsque nous partageons un navarin.
-Ha ! tendre Nathalie d’Uccle, comme vous ne connaissez les hommes qu’à travers moi ! Ces deux-là ne sont pas faits pour s’entendre… Voyez les préférés d’Elio de Médicis, leur minceur, leur « vocation » à la beauté mâle, leur barbe naissante, leur haut front. Et regardez l’ami du plat pays, son pourtour rabelaisien, ses structures hispano-flamandes… son goût du waterzooï !
-Pourtant, ils sont faits de chair et d’os comme Jean Marais et Jean Cocteau…
- Et les egos qu’en faites-vous ?
-Alors, Renaissant de la MCC… la Belgique, partirait de la tête comme le MR ?
-C’est fini ! Elle n’a plus aucune chance à s’en sortir… Pardonnez, si je joue Cassandre. Je sais comme en ce pays on ne prend pour vrai que ce qui est faux.
-Et pourtant elle tourne, la Belgique… à l’Europe, à l’impôt, à la KUL…
-Eh ! oui. Mais le cours des planètes à ceci de particulier, qu’il a fallu attendre l’âge du télescope pour s’apercevoir que certaines d’entre elles brillent encore dans notre firmament, bien qu’elles n’existassent plus depuis longtemps.
-Admettons que la Belgique, c’est pareil, que font alors nos informateur et pré formateur ?
-Créditons-les d’une ignorance à leur honneur. Ils étudient le moyen de faire apparaître vivante une entité morte. Ce n’est plus de la politique, c’est du spiritisme.
-Et le peuple, dans tout cela, Monsieur Deprez ?
-Ma petite Nat, le peuple – qu’est-ce que tu veux – n’entendra jamais que le bruit de sa musette interprétant la partition des chefs. En Wallonie, elle remplit l’air de sons qui semblent venir de l’espace et qui prouveraient, malgré le verdict des télescopes, que Gorge-profonde et l’ami Bart dessinent les contours d’un astre qui n’existe que pour eux seuls !
-Mais c’est affreux, ami viril de 67 ans aux tumescences désormais fragiles, nous ne serions plus Belges, malgré nos papiers d’identité, nous serions des immigrés dans un pays qui n’existe plus et qui fut le nôtre….

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-C’est exactement ce que je disais hier à la demoiselle Frénésie du Frêne. Comment faire exister un MR dans un pays qui n’existe plus ? Créons un Etat nouveau me répondit-elle énamourée de mon sourire caustique. Le Mouvement Contre la Connerie, le MCC, peut s’en charger et prendre la suite, tout aussi aisément qu’il faudra bien qu’on prenne celle du doge et du Florentin.
-Qu’allons-nous faire des Flamands ?
-De qui ?
-De nos voisins du Nord ?
-Les repousser au-delà des communes, hors de Bruxelles et demander à Israël de construire un mur.
-Cher désincarné, nous n’avons pas d’armée !
-Et mes bons mots, Nathal l’uccloise ? Mes feintes, mes litotes, mes poisons, mes allusions lourdes comme des alluvions de l’Amazone ?
-Vous croyez que ce sera suffisant ?
-Vois, chère enfant, comment j’ai circonvenu, puis réduit un parti comme le MR ? N’est-ce pas suffisant ?
-J’ai beau être une femme, sensible et toute moite à la pensée de vos charmes, mais croire que, ce en quoi vous charmâtes les Michel et prîtes l’avocate par ses dessous obscurs même s’ils sont notoirement sémillants, vous bouleverseriez nos deux athlètes en charge d’un royaume qui n’existe plus, non, Gérard, je ne le puis…
-Eh ! bien, ce sera la première fois que vous ne coupez pas dans mes articles de saison, que vous n’appréciez pas mon entregent… Vous me décevez, ancienne madone de mes instants tranquilles… Seriez-vous, comme l’astre Belgique tout aussi obsolète ? N’illumineriez-vous le ciel que des rayons d’un astre mort ?
-Qu’ai-je dit ! Je sens beau Gérard que vous ne m’aimez plus !
-Moi qui rêvais d’un grand destin pour vous ! Celui de l’impératrice d’un ensemble nouveau allant d’Arlon, au promontoire liégeois… Ah ! Liège, nez au milieu des barbares !...
-Oh mon dieu ! Je sens tout ce que je perds !... Puis-je me racheter ?
-Comme toutes les fois que vous fautâtes, chère Andalouse de mes plaisirs. Pourtant, cette fois, c’en est trop… Ma goutte n’ira plus dans votre vase débordant… Je sais une avocate au type espagnol à qui j’apprends les castagnettes…

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