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Benoît Lutgen a fait fort.

Lutgen, un des premiers faux-cul du royaume le dit : il faut arrêter le bal des faux-cul !
Le gamin a compris tout de suite la partition sans lire la musique.
Il tient bien le rôle. Il est formidable dans le sketch du type droit dans ses bottes et qui ne tourne pas autour du pot pour l’envoyer dire.
Il n’a plus de leçon à recevoir de Miss Joëlle Yeux-dans-le-beurre, il est l’In fine de service.
Un qui s’est encore fait remarquer dans la connerie, c’est Charles Michel ! Pourtant avec un père comme il a, il aurait dû savoir qu’on ne dit pas « oui » tout de suite à Bart De Wever, parce que par là on montre qu’on est bien content d’en faire baver un peu plus à la population et qu’on ne veut pas serrer la ceinture aux cinq gouvernements qu’on entretient à grands frais (record mondial absolu depuis vingt ans).
On dit : il faut voir… il y a du bon et du mauvais. Et ainsi l’ex gros retourne s’aérer aux serres de Laeken et Philippe lui file une rallonge d’une semaine. Michel est triomphant et Lutgen est pris de vitesse.
Tandis que maintenant, retour à la case départ, qui fait barrière de son corps au séparatiste anversois ? Guy Lutgen. Qui a l’air d’être bon à tout pour faire ministre : Michel Charles !
La note de De Wever était une plaisanterie d’étudiant en histoire qui veut faire croire que la solution à tous nos maux, c’est lui qui la détient.
Et Michel qui n’y a vu que des avantages pour les classes moyennes est un sot qui ne mérite plus de tenir les cordons bleus du parti.
Voilà Lutgen qui brame partout qu’il n’a pas assez reçu de garanties pour entrer dans la combine, c’est dire le peu de soin que le MR a de nous.
En réalité Lutgen a envie d’être le seul parti qui place ses créatures dans les cinq gouvernements. L’avenir pour l’emploi, c’est lui !...
On sent que, s’il réussit le coup, il va avoir des conversions à l’Humanisme à ne plus savoir où mettre.
Et pouvait-il faire autrement que de dire non, après avoir traité l’ex-gros d’Anvers de raciste !
Bien sûr qu’il l’est le Spiderman de la NV-A. Ça se voit, rien qu’à la façon dont il « craque » les « r » de sa moedertaal. Et alors ? Ce n’est pas le premier qui fait une belle carrière qui l’est. Par exemple les Van Rompuy, est-ce qu’on dit encore aujourd’hui qu’ils le sont ? Non.
Michel ne sait pas qu’avec le temps, tout homme politique devient convenable, sauf quand il a été fusillé pour intelligence avec l’ennemi et comme on n’est pas en temps de guerre…
Son père Louis l’est bien devenu, alors c’est dire…
Et comme argument pour ne pas marcher dans la combine de la NV-A, Benoît Lutgen en a des caisses. D’abord un envoi parfumé au chauve du MR « Tous les partis francophones se sont engagés à ne pas avoir d’accord avec la N-VA, le MR en tête. Les masques sont tombés après les élections ».
Aurions-nous en Benoît le Saint patron de la mémoire ?

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Et puis ce n’est pas clair, Bart De Wever n’est pas victime d’une mauvaise traduction, il n’est pas clair parce que son esprit n’est pas net. Le sire jaune et noir nous cache ce qu’il pense.
Lutgen revient sur la séparation du pays, reprise à l’article premier des statuts de NV-A. Là, c’est du bourre-mou, le PS a bien encore dans ses statuts le principe de la lutte des classes ! Il est vrai que depuis longtemps il pratique la lutte de la classe moyenne, mais quand même, on connaît les socialistes. Ils ont une belle tradition de casseroles capitalistes qu’ils trainent depuis l’affaire Cools, alors les royalistes ont confiance. Mais De Wever ? Trop nouveau dans le gotha, il n’est pas sûr.
Belgo-sceptique, eurosceptique, bref, ça sent la fosse sceptique et si Michel aime y barboter aussi, c’est que le pauvre n’a pas encore placé une seule de ses créatures bleues à l’abreuvoir de la Nation et cela lui taraude l’esprit.
Reste que le public a peu lu ou pas du tout, le pensum de Bart.
Est-ce l’incapacité de lire une traduction d’un texte flamand qui m’accable, mais à vue d’œil, c’est Benoît qui a raison. On ne sait pas ou Bart veut en venir. Les phrases sont à tiroirs, les mots à double-sens, bref, de cette lourdeur flamande, l’esprit latin s’épouvante.

Commentaires

" La politique, c'est l'écume sale sur la surface de la rivière alors qu'en fait la vie de la rivière s'accomplit à une bien plus grande profondeur."
Milan KUNDERA

" Chacun de mes contacts avec la politique m'a donné l'impression d'avoir bu dans un crachoir."
Ernest HEMINGWAY

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