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Reynders & Leterme disaster !

On en était presque certain. Ceux qui sont à la barre de l’économie n’en démordent pas. Pour rétablir les finances de la Belgique, il convient de baisser les allocations de chômage, les pensions et les subventions. C’est leur porte-parole qui le dit : la Banque nationale.
Relancer la croissance en diminuant le pouvoir d’achat des plus faibles, voilà bien une drôle de recette. C’est pourtant aussi celle de la N-VA.

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Par ailleurs, rien sur le train de vie de l’État, nos cinq gouvernements, les milliards de la collectivité qui ont servi à sauver en 2008, ceux qui, justement, veulent notre peau aujourd’hui. Ah ! les ingrats.
Reynders et Leterme sont les responsables de notre admirable geste de 2008-9. Si Reynders avait eu un peu de jugeote, un rien d’amour pour les gens et un sens des affaires, il aurait pu racheter au prix du cadeau que nous leur avons fait, ces banques qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps.
Quand ces mauvais gestionnaires prétendent que les banques nous ont remboursé et avec intérêt ce que nous leur avons avancé, ils oublient de dire dans quel état pitoyable ces organismes financiers étaient et comment elles auraient refusé net, à notre place, de venir en aide à un client demandant un prêt aussi énorme, même avec garantie.
Nous rachetions le paquet pour un euro symbolique au tribunal de commerce « pour sauver l’emploi ».
Vu sous cet angle, l’action « nécessaire » de Reynders & Leterme était une belle filouterie. Gérôme Kerviel a été condamné à un an de prison pour moins que ça.
Alors, que faire devant ces aboyeurs du fric, ces parachutés des planques, ces amoureux des voyous des paradis fiscaux, ces hardis partisans des CEO payés en millions d’euros ?
Pas grand-chose, sinon user de notre côté stupide et souhaiter que le gouvernement qui s’annonce, batte le record de 542 jours de pourparlers du précédent, avant de nous plumer sous la houlette de Bart De Wever. On se verrait très bien deux années pleines, épargnés par nos affreux mentors, loin de nos happe-chairs et des crocs à phynance des pères Ubu qui se bousculent pour se farcir les braves cons de la démocratie chevrotante.
Si Di Rupo a siphonné les gens de 25 milliards, poussant à la faillite une couche importante des classes moyennes, faisant de nos pensionnés les moins bien payés des pays « riches » européens, promettant d’envoyer ses chiens aux chausses des chômeurs dès 2015, selon la BNB, ce n’est pas encore assez. Pour assouvir le monstre financier du Rond Point Schumann, De Wever devra encore trouver quatorze milliards supplémentaires à prélever sur nos cadavres déjà mis en pièces par Élio-le-furieux.
Maintenant que Reynders et le MR fassent ou ne fassent pas partie du gouvernement De Wever, on s’en fout. Le résultat sera le même.
C’est tellement moche comme situation que les pointus ont oublié leur appétit des lois linguistiques, pour des dégustations d’experts !
Ils s’en rappellent seulement à Bruxelles où le pauvre Maingain dérange.
C’est dire comme ça va chier…
On comprend que Di Rupo se soit arrangé avant les élections avec le CDH. C’est suffisamment explicite pour comprendre pourquoi le sire de Mons fuit le fédéral, pour se consacrer aux dignités régionales, plus propices à sa gloire.
2015 ne sera-t-elle pas l’année de Mons, ville européenne de la culture ?

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