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Des voyous de haut vol…

…ont la haute main sur l’appareil éditorial des journaux de ce pays.
C’est ainsi que la presse ouvre ses colonnes à Louis Michel pour faire savoir à des lecteurs qui n’en demandaient pas tant que «Le déferlement de grèves? Une vaste manipulation politique»… serait l’œuvre du machiavélique Di Rupo, jumelant direction du PS à celui de la FGTB ! (C’était la semaine dernière). Ce mercredi, les gazettes francophones traduisent complaisamment le face à face de Bart De Wever avec le patron de la fgtb flamande, sur la VRT. Quel est le personnage de l’opposition qui serait accueilli de si royale manière dans nos gazettes ?
Di Rupo ? Mais c’est pour présenter des excuses sur l’excécution en effigie de Charles Michel sur la Grand-place de Mons.
Mais à quoi les journaux du groupe Rossel jouent-ils ?
Montrer les grèves et les grévistes sous les plus noirs aspects. Est-ce cela faire du journalisme ?
La situation économique est-elle aussi florissante que les compères du MR le disent ?
Si on nous annonce en 2016 une baisse du chômage et que dans le même temps on dit qu’il y a un nombre à peu près équivalent de radiations, il est très difficile de se fier aux calculs du pouvoir. Seule une certitude : le chômage est beaucoup trop élevé, la société est en crise et aucune diminution ne pourrait faire revenir à la situation antérieure.
Fin des années 70, avant que le chômage ne prenne des proportions inquiétantes, cela touchait 3 à 5 % de travailleurs sans emploi. Ils ne le restaient que quelques mois en général.
Aujourd’hui le chômage reste ou frôle les deux chiffres avec des taux supérieurs à 15 % aux deux âges de la vie du travailleur, les jeunes et les vieux.
Cette société avec son système économique n’est plus en adéquation avec la prospérité, même relative, d’une population active. Ceux qui la défendent prétendent que la situation se redressera par la croissance.
C’est évidemment faux.
Elle devrait être à plus de 5 % de PNB pour y parvenir.
C’est un objectif impossible. Les performances de l’Europe se limite à une croissance d’un point cinq. Une croissance continue sans tenir compte de l’épuisement des sols, des pollutions de l’air et de l’eau, est une utopie.
Nous sommes dans une impasse. Le système économique est condamné à terme et nos responsables politiques jouent avec le feu. Louis Michel est à la limite de la grossière faute qui pourrait se retourner contre son propre fils, en prenant les gens pour des imbéciles avec la complicité de la rédaction du Soir. Les chiffres sont têtus, et la réalité met par terre les plus belles théories des économistes officiels.
Selon le FMI, le gros des effectifs du chômage en Europe n’a aucune chance de retrouver un emploi.

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Charles Michel ne compte plus que sur l’apathie flamande et l’opinion libérale d’extrême droite pour maintenir son gouvernement en vie.
Ce ne sont pas les chômeurs qui sont inadaptés au monde du travail, c’est le système économique qui n’est plus en capacité d’employer tout le monde, quand bien même les chômeurs seraient tous diplômés et universitaires. Si nos officiels voulaient bien lire le rapport officiel du FMI autrement que comme un outil de propagande, ils concluraient comme ceux qui depuis 2008 leur crient casse-cou !
Faire des réformes et baisser le coût du travail selon les libéraux au pouvoir ne servent qu’à appauvrir dangereusement les populations sans l’ombre d’une chance de faire baisser massivement le chômage.
Même le Figaro enfonce le clou « une grande entreprise produisant en Chine, vient de remplacer 60 000 ouvriers pourtant pas très chers par des robots encore moins chers. »
Derrière ce fait, tout le reste est de l’enfumage électoral à la limite une supercherie et une mauvaise action !
Quand le chœur des pleureuses du MR : Louis Michel, Chastel et Reynders stigmatisent le PS l’accusant de comploter avec la FGTB pour monter des actions contre ce « pauvre » Charles, dites-vous bien qu’ils participent au soutien d’une économie aux abois.
Ils ne rendent pas service à la Nation.

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