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Clinton bis.

Voilà Hillary Clinton investie côté démocrate et Trump pareil côté républicain.
Mis à part le fait que ce soit la première fois qu’une femme puisse présider les USA, Clinton n’est pas populaire. C’est une incarnation de l’establishment politique, un peu comme Obama du reste, mais bien plus mouillée dans les scandales, les accords véreux et les relations douteuses, avec les Trump notamment, que Barak Obama le fut jamais à Philadelphie, d’où il sort des milieux huppés.
Côté républicain, Trump est une machine à cash, parfois au bord de la faillite, parfois éclatant de santé et milliardaire. Il ne s’est pas fait tout seul, son père lui a laissé de quoi entreprendre sans trop emprunter. C’est ce qu’il a fait au-delà de toute mesure, escroc à ses heures, playboy à d’autres. Détesté comme rarement un candidat le fut, il a le ton canaille du voyou qui peut tout parce qu’il est riche et qui plaît tant aux loosers qui voient en lui un type qui s’est fait sans demander la permission à personne.
On craint que les deux candidats abandonnent un ton courtois et les vrais arguments pour faire des affrontements à la télé dont les américains sont friands, une sorte de ring de catch. On se souvient, avant de se raviser en perdant tout espoir dans son match contre Obama, qu’Hillary Clinton avait le verbe haut. On a été surpris par sa défense en-dessous de la ceinture quand elle était dans les cordes.
Elle a dû ronger son frein pendant quelques années…
Il n’est pas vraiment établi que Trump ait une quelconque idéologie soutenue par une éthique. Trump a des «deals» et des «suggestions» de businessman. Il « sent » ce qu’il doit faire. Passe encore pour les coups en Bourse, mais pour ce qui est de la conduite d’un État surtout aussi complexe et important que les USA, c’est autre chose.
Trump croit en la «force». Le tout est de savoir en user intelligemment. Si c’est pour enfoncer des portes ouvertes ou dresser des murs à la frontière mexicaine, mieux vaut s’abstenir de montrer ses biceps.
En principe, Hillary Clinton a la victoire assurée, le soutien de Barak et même d’une sénatrice de « gauche » qui a lâché Sanders parce qu’elle n’y croyait plus. Elle risque cependant de devenir comme Obama une présidente entravée par une majorité républicaine qui lui mènera la vie dure avec un Trump, qui s’il prenait goût à la politique après sa défaite, deviendrait le chef de l’opposition.

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Restent les partisans de Sanders. Il semble que le vieux démocrate veuille poursuivre sa campagne d’investiture malgré sa défaite et les objurgations d’Obama.
Cela ferait-il du tort à la gagnante ou bien, au contraire, cette obstination serait-elle de nature à fixer l’attention des américains sur le parti démocrate ?
On a déjà vu tellement de choses aux élections américaines !
En Europe, nous en savons quelque chose. Sauf qu’ici on fait de la politique pour y faire fortune (dans la plupart des cas) ; tandis que là, il faut avoir fait fortune avant, pour briguer l’emploi.

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