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Lettrés contre illettrés.

Dans les journaux belges, on a le droit de tout savoir sur l’épilation du maillot chez nos compagnes, l’insolation sui generis, les irritations et cette impression de frôler une râpe à fromage, quand, à la repousse, saisi par une bouffée de désir, le couple passe à l’action, votre quotidien favori place le lecteur devant ses responsabilités.
Enfin, à parité d’intérêt, l’immense coup de pub que Daech offre à Michel en l’estimant responsable des attentats de Bruxelles. Ces délirants intégristes, coincés dans leurs abris sous les bombes des avions de la coalition, n’ont plus l’imagination qu’ils avaient au début. Avant de perdre la vie à leur tour, ils perdent de la vitesse. Ils n’ont plus besoin de s’épiler le maillot qu’ils portent à la figure, les F 16 s’en chargent !
Indépendamment du maillot et de la pub indirecte pour Charles, mise à part la manne d’infos consécutives aux sports d’été, la politique vivote sur les suites du Brexit.
Un type dont je tairais le nom par respect pour la profession, s’est attelé à y découvrir un schisme politique. En gros, le Brexit n’a pas vu le triomphe de la gauche contre la droite, mais la défaite des sains d'esprit battus par les débiles hargneux.
Ce devait être pour le journaliste la remise de cent lignes de texte ou la porte, dans un délai tellement court, qu’il ne s’est sans doute pas relu.
Les sains d’esprit, il les compte parmi les dirigeants actuels, partisans du système, raisonnables, diplômés et dévoués. Les débiles hargneux sont regroupés autour des derniers de la classe et, en principe, de tous les raisonnements contraires aux théories sur le libéralisme.
La démocratie serait donc la victime des électeurs !
Je l’ai toujours pensé pour la Belgique, pays malheureusement handicapé par sa partie Nord, mais pour l’Angleterre ?
Selon ce malheureux jeune homme, forcé d’écrire dans les gazettes pour mal gagner sa vie, les électeurs américains avec Trump et les anglais avec le Brexit bouleversent la politique d'une manière qui rappelle la défaite infligées par Alaric aux Romains. Il y voit un événement marquant l’histoire.
Le vote pour le Brexit, c’est la répudiation des banquiers, des économistes et des chefs d’État mettant en garde contre la scission avec l'Union européenne. David Cameron était persuadé que les électeurs se rangeraient du « bon côté ». Ce qui prouve combien il s'est leurré sur son propre peuple, se lamente le journaliste. Là, il n’a pas tort.
Idem de l’allié naturel des Anglais, à savoir les USA, les Républicains avec Trump voient la rupture entre sa base ignare et sa classe dirigeante éclairée, Trump étant classé dans les malotrus milliardaires.

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Sur sa lancée, le futur prix Albert Londres ricoche sur l’establishment français puisque le PS passe à la casserole suite au populisme qui s’éparpille entre Le Pen et Mélenchon !
Toujours ces foutus électeurs malodorants et immatures à vie.
Voilà qui va plaire aux membres du Club Lorraine !
Il ne reste plus à l’élite qu’à se mettre au service de la démocratie et à bannir à tout jamais l’électeur irresponsable.
Une statue de Reynders éclairant le monde au Mont des Arts à Bruxelles, voilà qui aurait de la gueule.
Nul doute que l’article doit avoir plu beaucoup aux patrons de presse.
Dorénavant, les élus de la droite classique et de la gauche à mourir de rire savent ce qu’il faut faire pour redresser la barque : ne plus tenir compte ni de l’électeur, ni du programme électoral.
Mais… c’est déjà ce qu’ils font !
Le journaliste ne s’en était même pas aperçu ? ? ?

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