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Sans ou avec voile ?

Encore un sujet qui n’en est pas un et qui fait polémique, histoire de boucler la saison d’été par quelque chose de piquant : le burkini !
C’est excitant lorsqu’ils sont près du corps, au sortir de l’eau, les ondines coranisées sont craquantes avec leur burkini mouillé, surtout le noir. Chez « Évidence » les hijabs et les abayas font entrer en tumescence immédiate le badaud qui jette un œil à l’étalage !
Si j’étais patron d’un club échangiste, je ferais des séances spéciales religion qui auraient un succès garanti.
Mais des festivaliers gâchent leurs vacances avec quelques maires en bordure des océans. Ils ne comprennent rien à la femme éternelle, celle qui, moins elle en montre, plus elle excite le mâle. Ce qu’on devrait interdire, c’est le bas noir qui se fixe à la cuisse par une partie serrante qui provoque des boursouflures et des rougeurs inesthétiques. Tous les puristes le diront, rien ne vaut le porte-jarretelles.
Et puis le burkini mouillé ne trompe personne sur la silhouette. La matrone qui se rase halal tous les matins n’a aucune chance de passer inaperçue. C’est une sorte de calvaire qu’Allah lui inflige. Mahomet est bien d’accord aussi. Au paradis d’Allah, on n’aime pas les moches.
Mais voilà le burkini traumatise les aigris et les grincheux. L’hôtel Beaurivage, le camping Les Flots Bleus, les Corses opiniâtres, tous suffoquent d’indignation !
L’image que j’ai décrite il n’y a guère de cette croyante musulmane engoncée dans ses voiles, encombrée de paquets et traînant deux ou trois enfants, alors que le supposé géniteur en chemise à manches courtes sous la forte chaleur marche devant, les mains dans les poches, cela évidemment révolte, de la même manière que des écoliers revenant de l’école prennent toutes les places assises d’un bus sans se soucier qu’une personne âgée reste debout dans le couloir.
C’est une question de savoir-vivre.
Mais le burkini !... On peut s’habiller de la tête au pied comme on l’entend.
Si, je décide de me déguiser en mousquetaire du roi Louis XIII pour arpenter le trottoir place Saint-Lambert sans encombre, je ne vois pas bien pourquoi la croyante n’a pas le droit d’entrer dans l’eau en cachant sa croupe au regard concupiscant des hommes. Sauf à se masquer le visage, ce qui, selon la loi, est interdit pour des raisons de sécurité et d’antiterrorisme compréhensibles.
La mode est grande productrice de métamorphoses. On a vu la même saison des jupes ras-les-fesses côtoyer celles qui traînent par terre. À remarquer quoique tournée vers Allah, la mode de la croyante n’en est pas moins différente d’une voilée à l’autre, par certains plis, certaines amplitudes, comme les coloris allant du noir au gris clair, surtout visibles sur les hijabs.
On peut courir à la plage en burkini, en string ou même à poil, je m’en fous éperdument. Sauf, que s’il prenait une lubie aux burkinistes de mobiliser des morceaux de plage uniquement réservés à l’accoutrement moyenâgeux des filles d’Allah, alors là, je serais parmi les protestataires. Le débat du mois d’août n’en est pas là. Il ne porte que sur le vêtement à tremper dans les flots bleus les jours de canicule.

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Vous avez sans doute remarqué, le burkini en pleine lutte des classes, toujours niée farouchement par les socialistes, avec un Charles au pouvoir et sa clique droitière flandrienne, c’est inespéré !...

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