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Utopia 2017.

Eh bien ma vache !... l’affaire kazakh ne risque pas de tourner casaque !
Elle se complique même. Au point qu’on aimerait bien qu’un vrai journaliste, comme il y en a encore quelques-uns en France, vienne faire un tri par ordre chronologique des faits avec la liste complète non-exhaustive des innocents déclarés ou en instance de l’être.
Le "trio kazakh", dont le célébrissime Patokh Chodiev, ont bénéficié depuis au moins vingt ans du soutien actif d'hommes politiques majoritairement libéraux pour obtenir des passeports belges, affirme samedi le quotidien Le Soir. Selon le commissaire divisionnaire de la police de Waterloo, le rapport de police qui aurait permis à Chodiev d'obtenir son premier passeport belge est un faux.
Et si au lieu de vivre dans un état maffieux sans le savoir, on l’organisait vraiment afin que tous en bénéficient ?
Ça arrive parfois qu’on atteigne à la vérité par des chemins tortueux, des affaires douteuses et des cours de Bourse truqués. On recruterait le personnel de la grande illusion en fonction d’une physionomie avenante et respirant l’honnêteté. Des recruteurs écumeraient les cabinets d’avocats, les sciences politiques de l’ULB, la maison communale d’Uccle et les officines de marketing. On réunirait les candidats pour des tests devant les caméras, avec discours sur l’économie, les efforts nécessaires à accomplir de la population (très important) et la mondialisation heureuse.
Puis viendrait la séquence des paroles fortes, la patrie en danger, le roi, la Belgique fédérale, avec de beaux textes à lire à voix haute, par exemple des discours de Louis Michel mis en français par un membre de l’Académie des Belles Lettres de Belgique, le tout interprété de diverses manières, au club Lorraine, au parlement national ou au cercle des pensionnés de Mollenbeek.
Enfin, sur la scène du Théâtre des Galeries, l’impétrant déclamerait « Patokh Chodiev, c’est la première fois que j’entends parler de ce monsieur. » sur le ton de l’étonnement, de la colère, de la surprise outragée, du mépris, un air supérieur amusé (très difficile) ou avec des rires étouffés.
Les sélectionnés feraient partie d’une bourse des élus. Les présidents de partis et leurs trésoriers viendraient acheter les diplômés. Ceux-ci se répartiraient selon les besoins en fonction des demandes et des spécificités.
Les uns seraient spécialisés dans les tombolas africaines, d’autres dans le Ponzi, les faux, les naturalisations, la justice, sur une liste ou le bonneteau figurerait en dernier avec le vol dans les grands magasins, comme étant des emplois impartis aux mauvais élèves.
Le public jouerait le jeu et ferait mine de ne rien savoir des magouilles. Il irait voter dans l’atmosphère détendue et joyeuse des fêtes de la démocratie.

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On achèterait autant de giga d’électeurs que l’on en a les moyens.
Enfin le triomphe de l’argent éviterait toutes les controverses du passé entre ceux qui peuvent acheter des candidats et ceux qui ne le peuvent pas. Les partis seraient aux mains d’hommes d’affaires, comme des équipes de football. Le Ps, le MR et le CDH seraient cotés au prorata du nombre de votes électroniques remportés, cela pour des reventes éventuelles.
Un tarif serait établi pour les déclarations fantaisistes, les faux témoins providentiels établissant une innocence, ainsi la vie maffieuse ne serait plus du seul profit des dirigeants, mais pourrait être partagée par ceux qui auraient les moyens de se payer un juge ou un parlementaire.
L’État vendrait ses ministères aux enchères. Le commerce extérieur dans l’escarcelle de la Chine ou des USA, nous débarrasserait des problèmes de concurrence, puisque le pays acquéreur devrait défendre l’industrie qu’il vient d’acheter contre la convoitise des autres.
Ainsi, s’établirait un rapport honnête avec l’argent, puisque ce serait le seul élément convoité donnant bien-être et pouvoir, régnant sur tout sans partage et disputé sans vergogne.
Ce qu’il était déjà avant, mais n’était perçu d’aucun naïf.

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