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Pissgate.

“The Slatest” a publié le 10 janvier le rapport de l’espion britannique au sujet d’un dossier « Trump » que le Kremlin aurait ouvert depuis 2013, date à laquelle Trump s’était rendu à Moscou « pour affaires ».
CNN l’ayant repris, c’est la raison pour laquelle son délégué à la conférence de presse du président élu n’a pas pu poser sa question, Trump le lui ayant interdit.
On peut lire ce dossier complet, malheureusement en anglais, sous le titre « These Salacious Memos Allege Russian Efforts to Compromise Trump ». J’écris « malheureusement » parce qu’il est impossible d’en lire l’intégralité en français, les américanolâtres de la presse francophone tirant prétexte que ce rapport n’ayant pas été confirmé, ont décidé de le mentionner sans le publier.
Ces scrupules les honoreraient si, ce faisant, ils ne gardaient pas une information essentielle pour eux. De grands journaux américains en font une affaire d’État, le scandale est énorme et ses conséquences peuvent être incommensurables. Le lecteur belge ne connaîtra pas ce que l’on pourrait reprocher à Trump ! Il se contentera de quelques allusions de journalistes « au courant » !
En gros, le FSB, successeur du KGB, détiendrait des photos et des conversations impliquant Trump avec des prostituées dans un hôtel de Moscou et s’adonnant à un petit jeu « piss and love » qui consiste à uriner sur son(sa) partenaire.
Ces petits jeux, qu’on les apprécie ou les exècre ne sont en eux-mêmes que ce que les partenaires d’une nuit veulent bien y mettre, mais qu’on s’y fasse filmer et prendre comme un bleu, de la part du futur président des USA, ça fait désordre !
Tous les milieux officiels démentent évidemment et Poutine le premier.
Si l’information s’avérait exacte, les Russes auraient intérêt à démentir cette information. Ils entendent bien toucher un jour ou l’autre les dividendes de ce qu’ils détiendraient comme preuve. En faire part tout de suite, le scandale ne serait pas rentable, puisqu’il crèverait l’abcès.
Comment savoir si ces informations sont fiables ?
Plusieurs choses sont certaines. Le séjour de Trump à Moscou dans un hôtel Cinq étoiles. La certitude aussi que ces hôtels pour étrangers sont truffés de micros et de caméras dans les chambres. Les mauvaises manières du KGB ont été transmises au FSB qui a pris la relève. Ce doit être un orfèvre qui a organisé le transfert puisqu’il s’agit du président Poutine un ancien du KGB. Les prostituées de luxe qui fréquentent ces établissements sont toutes membres du FSB, sans quoi elles ne pourraient pas exercer leur juteux commerce devant tout le monde, agents de sécurité et personnels.

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Il y a au moins parmi les acteurs supposés du pissgate une personne qui sait la vérité, c’est Trump. Bien entendu, il se contentera de faire comme Poutine, il niera avec le culot et l’aplomb qu’on lui connaît dans les affaires.
Quant aux prostituées elles-mêmes, ce sont des actrices non-crédibles qui, de toutes manières ont été transférées ailleurs depuis que Trump a changé de statut.
Restent les documents, bandes sons et films.
Ils doivent être pour le moment dans le fond d’un coffre-fort « secret d’État ». Même la petite amie de Poutine ne les verra pas.
La source actuelle est le seul témoignage des services secrets britanniques. L’IS (Intelligence Service) a-t-elle autre chose qu’un témoignage d’un espion à qui un autre espion aurait filé un tuyau ?
Avouez quand même que la presse belge est plus respectueuse que l’américaine.
C’est même à cause de notre désinformation quotidienne que nous n’avons pas les données suffisantes pour apprécier ou déprécier les acteurs de notre propre politique.
Nous sommes désinformés au jour le jour, en somme !
Il est vrai qu’aux USA, il est impensable qu’un journaliste de l’écrit ou de la télé ait des relations amicales avec des politiques et qu’un transfert de la presse à la politique est inapproprié. Chez nous, par contre, il y a des passerelles entre les deux activités. Les exemples fourmillent et ce n’est pas sain.
Pour s’informer en Belgique, même de la politique intérieure, il est bon de lire la presse étrangère. Un comble non ?
Vous vous fieriez à un loustic qui passe d’un parti à l’info et vice versa ? C’est pourtant le cas d’un bon nombre de journalistes et hommes de télévision. Cela explique que la plupart du temps, nous ne savons rien des transferts et des deals d’une maffia l’autre, sous notre toit, dans notre démocratie…

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