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La philosophie du confort.

On croit avoir tout vu et qu’il ne peut plus arriver grand-chose qui n’ait été prévu.
Erreur !
Un matériel qui lâche et tout est bouleversé.
Pire !
On ne retrouve plus ses marques. On se désole d’un problématique clavier. Alors qu’on prenait ses aises sur une belle table moderne en verre épais, on se retrouve sur un coin de table à voir toutes les différences entre un portable et un ordi-tour avec large écran à hauteur de nez.
Au bout de trois lignes, un mal de dos vous prend. On se redresse afin que, droit comme un « i » la colonne va réagir et que le mal va disparaître.
On résiste !
Tout s’explique. C’est par la force des choses que gâté par la destinée, la douceur des temps qui n’est à proprement parler que la douceur qui vous concerne, vous a fait voler au secours de l’humanité par justesse de vue et bonté d’âme. Aussi, vous prenez fait et cause pour cette grande partie du genre humain qui n’aura jamais votre chance.
Vous ne voulez pas prêcher la rigueur, le travail et l’austérité aux autres comme Fillon le fait si facilement, sans éprouver vous-même le travail pénible et mal payé, afin de savoir si à la fin de votre expérience, vous serez toujours aussi faraud pour réclamer le retour à un État sans dette.
Voilà qu’un destin contraire vous met enfin dans le camp des frappés du mauvais sort.
La première chose que vous faites, c’est de regretter ce costard à mille euros (je suis modeste) qui vous allait si bien.
La suite est naturelle : vous devenez pire enragé qu’à côté de vous « Richard III » sert la soupe aux Restos du cœur.
Et pourtant, encore heureux d’avoir récupéré un semblant d’électronique capable d’envoyer via la Toile, un nombre considérable de signes à quelques lecteurs que le nombre modéré de mots ne rassasient pas.
Enfin et surtout, depuis que ces fichues banques fichent à la porte des kyrielles de bons et loyaux employés, astreint à faire le travail à leur place sans pour autant être remercié de la haute administration pour vos prestations gratuites, vous vous êtes aperçu que sans ordi, vous n’avez plus la faculté de payer vos dettes, ni même de connaître la somme que vous avez encore sur votre compte !
Inutile de courir à l’Agence, on vous rira au nez !
Alors, athée ou simplement agnostique, vous remerciez secrètement celui auquel vous n’avez jamais cru : vous auriez pu encore tomber plus bas !

Commentaires

Bien content de pouvoir à nouveau vous lire.

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