« quand un roi chasse l’autre. | Accueil | Triomphe silencieux du malheur. »

Plutarque et Autoboulos Bacquelaine.

Tous ces discours sempiternellement recommencés !
Souvent l’actu radote, se reprend, revient à la case départ, récupère dans l’uchronie des exemples qui n’ont jamais existé !
C’est l’homme de pouvoir tout ça !
Oui, mais qu’est-ce que l’homme de pouvoir, Bacquelaine, le ministre des pensions, dans notre laboratoire, à côté de la cage d’élevage des souris blanches, par exemple ?
N’en déplaise au divin, il y a dans l’aile de la chauve-souris exactement la même disposition des os que dans la main de l’homme !
Bien avant Darwin, Anaximandre (- 610 à – 546) avait pressenti l’unité du vivant et ses transformations suivant les circonstances.
N’en déplaisent aux créationnistes, l’homme antérieur à 6.000 ans aurait été tout à fait capable d’être président de la république à la place de Macron ou premier ministre en remplacement de Charles Michel, il lui aurait suffi d’apprendre, mais du ministre Bacquelaine, c’est moins sûr.
L’ancêtre commun du vivant est connu : c’est l’infusoire.
Déjà à imaginer l’homme disputant au singe un ancêtre commun, vous pensez l’infusoire !
La blessure narcissique est profonde.
Toutes les religions sont fausses. Pourtant, elles résistent à la modernité, au progrès, à la science. C’est l’orgueil de la clientèle qui les fait durer.
Avant Lombroso et son anthropologie des races (1895), leur nosographie était bien établie par les livres « sacrés ».
On rapporte qu’une lady anglaise à la lecture de « The descent of Man and selection in relation to Sex » de Darwin (1871) se serait écriée « Mon dieu si cela est vrai, qu’au moins cela ne se sache pas ! ».
Tout l’humain est dans cette réflexion.
La cohabitation en démocratie entre les classes sociales très inégalitaires n’est-elle possible que « pourvu cela ne se sache pas » ?
Ce serait plutôt drôle que la laïcité tant exaltée fût ainsi apparentée à la religion justement par une vérité qu’on ne veut pas voir ?
Pourquoi les élites de pouvoir sont-elles avant tout destinées à ne rien voir du monde grouillant d’inégalités vivant sous elle ? Parce que la réalité sociale « ne doit pas se savoir ».
Sur RTL, Daniel Bacquelaine s’ingéniait à nous faire croire que passer de 700 euros de retraite à 720 était un progrès considérable.

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La question à poser, qu’on ne pose jamais à RTL, était pourtant simplissime.
« Pourriez-vous vivre avec 700, 720 € par mois ? ».
Non, il ne le peut pas. Et les pensionnés non plus.
Cependant, le voilà qui pérore, satisfait de lui et de son gouvernement.
L’homme est un animal anthropocentriste (Bacquelaine n’accorderait pas une pension de 700 € par mois à un chimpanzé), mais aussi un animal hypercentré sur lui-même, Bacquelaine sait bien qu’on ne peut vivre avec 700 € par mois, mais en affirmant le contraire, lui vit confortablement avec bien plus.
Comme dirait Joseph Joubert « Tous les êtres viennent de peu, et il s’en faut de peu qu’ils ne viennent de rien. »
C’est le cas de Bacquelaine et il n’est pas le seul.
Et nous revoilà au centre du sujet.
Tous les êtres vivants ont la faculté de sentir et de désirer, par conséquent ils sont susceptibles de raisonner et d’avoir une opinion.
La cognition animale n’est pas accessible à Monsieur Bacquelaine puisqu’il est incompatible avec le raisonnement d’une perruche ou d’une moule accrochée à un wharf !
Il serait alors la preuve vivante d’une nouvelle espèce préinfusoire ou, en tout cas, proche du vivant, au point de les confondre.
Faudra-t-il beaucoup de temps d’adaptation pour qu’il devienne sensible et intelligent ?
Il est vrai que la question est collective et qu’elle touche bien plus de monde qu’on ne croit.

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