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Le triomphe de Bacquelaine.

Les ministres de mauvais augure foisonnent dans ce gouvernement. L’un d’entre eux, Monsieur Bacquelaine, sort tout droit de la Comédie Humaine de Balzac, à la fois Girard, usurier (Gobseck) et Molineux, propriétaire (César Birotteau, parfumeur).
Avec la complicité de Charles Michel, il vient de perpétrer un nouveau forfait contre les pensions des travailleurs qui, n’ayant pas retrouvé du travail les dernières années précédant l’âge de la retraite, verront leur pension réduite.
Il faut faire des réformes dans ce domaine, mais pas celles qui retirent le pain de la bouche des plus misérables.
Pour l’anecdote, certaines pensions ne seront pas touchées par les scélératesses de ceux qui nous gouvernent. Les cumulards de la gent parlementaire et ministérielle trouveront grâce. Certains magistrats poursuivront des jours heureux indépendamment de la sciatique ou d’autres malheurs de l’âge, avec des plafonds à 5.788 euros brut par mois, soit six fois plus que le travailleur pensionné moyen et 8 fois plus qu'un indépendant. Les généraux et leurs équivalents dans la marine s’en tireront avec 5.000 euros bruts par mois.
On s’arrête là. L’État est dans de telles mains qu’ils peuvent dormir au calme, leur ministre ne sabrera pas dans leurs revenus.
La Belgique est le pays d’Europe occidentale qui respecte le plus mal ses vieux en leur allouant une des pensions parmi les plus basses, par rapport à ses voisins.
Il aurait été logique d’imaginer un rattrapage de nos basses pensions, compensé en partie par la suppression des générosités de Bacquelaine à ses pareils.
Hélas ! cette politique n’est pas prévue dans le tandem MR-N-VA, mais une autre qui rabote en-dessous, pour mieux fournir au-dessus.
D’après un autre expert, Charles Michel, les réformes libérales vont dans le bon sens.
On ignore si c’est grâce au plan Bacquelaine, mais d’après les gazettes, certains travailleurs devenus chômeurs en fin de carrière pourraient perdre des sous à concurrence de 140 euros par mois.
Gwendolyn Rutten de l'Open Vld a bien essayé de démentir. C’est Bacquelaine lui-même qui s’est chargé de confirmer le hold-up social de ses services, très fier de lui sans doute, comme d’habitude.
C’était un vœu de la N-VA de revoir le régime de pension des chômeurs âgés. C’est fait.
Les textes sont au Conseil d’État, de gredins à gredins, cela ne fera pas un pli, dès 2019 le déjà fort contingent de pauvres dans la rue va prendre de l’ampleur.

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Quand on joue dans une pièce avec le mauvais rôle, autant entraîner le plus de monde dans sa déchéance. Bacquelaine ne s’en est pas fait prier puisqu’il entraîne par le fond Elio Di Rupo en soulignant que le gouvernement s'est inscrit dans la voie de son prédécesseur « qui avait déjà accru la dégressivité des allocations de chômage selon trois périodes et décidé d'utiliser le droit minimum pour calculer les droits de pension constitué durant la troisième période (où une indemnité forfaitaire est due) ». Tout cela n’est pas faux, hélas ! Di Rupo a facilité la tâche de Bacquelaine lorsqu’il était premier ministre.
Faut-il le dire ? Ce n’est pas une association de coquins, mais c’est une suite de personnages troubles et néfastes. Dans cette hiérarchie des bas-fonds, Elio Di Rupo ne vaut pas grand-chose, Daniel Bacquelaine vaut encore moins.
Il paraît qu’il y a des plafonds et que les pensions minimales seront épargnées.
Brave Bacquelaine, comme si nous ne savions pas que les réformes passent mieux quand on peut diviser ceux qui en sont atteints. Il va presque faire croire qu’on l’a échappé belle et qu’avec Di Rupo tous les petits pensionnés passaient à la casserole !
Tous les ministres des Régions et du Fédéral vous le diront, monsieur Bacquelaine est capable de dire à une bulle près combien, il y en a dans une bouteille de Chaudfontaine. Une pièce d’un euro qui tombe de la poche d’un passant dans sa rue, le temps de se retourner et de regarder par terre, elle n’y est déjà plus !

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