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Trump, l’exemple de Charles Michel !

La preuve existe que le système économique mondial est un fiasco complet dont on ne mesure pas encore l’ampleur.
Elle se mesure dans le fossé qui sépare les populations pauvres et le quarteron d’individus riches.
Ce constat est d’autant plus sans appel qu’il a été fait dans le pays capitaliste par excellence, celui qui profite le plus de sa situation dominante dans le monde : les États-Unis d’Amérique.
Officiellement, ce pays compte 41 millions de personnes sous le seuil de pauvreté !
Peut-être qu’une dizaine de millions de ces personnes vivent dans un dénuement complet. L’ONU a chargé Philip Alston de préparer un rapport sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme. De son séjour aux USA il décrit la situation présente de « stupéfiante ».
Cette enquête est récente. Elle a été faite entre le 1er et 15 décembre de cette année.
Elle portait surtout sur les efforts fournis par le gouvernement pour éradiquer la pauvreté la plus extrême et évaluer les obligations de l’administration Trump, vis-à-vis du droit international.
Alston a livré ses observations lors d’une conférence de presse réalisée le vendredi 15 décembre depuis Washington.
Trois jours complets se sont passés depuis. Nos gazettes et nos ministres ont eu largement le temps d’en prendre connaissance et donner leurs avis. De même, Deborsu dans son émission dominicale aurait quand même pu en dire deux mots, car cette augmentation de la pauvreté dans le monde nous concerne aussi.
Les USA qui regardent les autres du haut de leur richesse, au lieu de chercher où est la faille, ont préféré mettre les pauvres sous le tapis, comme on fait des poussières quand on est négligeant dans le ménage.
C’est bien la nouvelle méthode de gouvernement qu’emploie Trump et les autres à sa suite : « cacher ce qui n’est pas beau à faire voir ».
Exactement ce qu’en pense Charles Michel dans sa fuite en avant avec la N-VA comme partenaire. Les journaux embraient et le tour est joué. Les gens sont mystifiés et passent le sujet.
Ce qui choque Philip Alston, c'est le nombre de pauvres qui font partie de cette nouvelle catégorie, des « working poors », ou « travailleurs pauvres », dont le nombre a fortement augmenté ces dernières années.

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Ici, il ne s’agit pas de « fainéants », d’indécrottables marginaux « qui ne veulent pas s’intégrer », mais de gens qui tirent tellement peu de revenus de leur travail qu’ils entrent dans la catégorie des pauvres qui vivent sous le seuil, de ce que l’on considère être « décent », pour survivre dans cette société d’abondance.
Voilà qui en dit plus que tout autre argument, sur la valeur du capitalisme accéléré par une mondialisation dont, par la nature des choses, nos MR vantent les qualités et procèdent aux mises aux normes du pays, pour « coller » à la réalité.
Il y a une sorte de gêne chez nos politiques dès que l’on parle de pauvreté extrême. Cette pauvreté on l’oublie, on l’efface, elle ne fait pas partie de notre quotidien, parce qu’on ne veut pas qu’elle soit connue des populations, à l’heure où toute la politique du monde libéral tend à convertir le travail des pauvres, en profit pour les riches.
Lorsque Charles Michel défend sa politique d’aide en faveur des entreprises, c’est-à-dire des actionnaires, sous prétexte que trop taxés ils n’investissent pas, donc ne font pas des emplois, est d’un extrême cynisme. Cela revient à dire que l’argent extrait du travail des plus pauvres, plutôt que de leur revenir d’une manière ou d’une autre, tombe dans une sorte de sanctuaire et devient une propriété légitime des propriétaires de ce sanctuaire. Il faut alors séduire ceux-ci pour qu’ils condescendent à créer des emplois, mais pas n’importe lesquels, des emplois qui les rendront encore plus riches, grâce à l’excédent de leur richesse, en l’occurrence des impôts dont ils sont exemptés !
Cette politique exposée ainsi, quel est le travailleur qui en voudrait ?
Pourtant, c’est celle des élus MR actuels au pouvoir !
Cette méthode n’est pas belge. Nous l’avons importée des USA. C’est la politique de Donald Trump !

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