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Les troufions de dieu.

De quelque côté de la planète qu’il vienne, un homme en vaut un autre! Sans avoir besoin de justifier à chaque fois une différence dans les mœurs, dans la justice, dans la société, d’un pays à l’autre, il y a quand même de drôles de loustics, d’étranges lois et d’abominables esprits religieux, chez un grand nombre de branques, prêts à l’assassinat pour un regard de travers sur leurs amulettes, leurs dieux, leurs églises, leurs femmes, leurs habitudes !
Et cette engeance là me pèse plus que tout.
Asia Bibi, mère de cinq enfants, est accusée au Pakistan par une musulmane d’avoir bu de l’eau d’un puits « musulman », alors qu’Asia est chrétienne. Elle prend illico une condamnation à mort, motif blasphème envers le prophète !
Le « puits musulman », aurait pu intéresser Pascal Delwit, le champion de la propriété, dans son hymne aux propriétaires ! À la perspective de la pendaison, Delwit s’est défilé. Heureux d’apprendre qu’on est sorti du moyen-âge en Belgique.
Suivent alors des années de prison, des tombereaux d’insultes d’individus d’apparence normale, comme vous et moi, avant de mettre la corde au cou de Bibi !...
Et pour quoi ? La plus stupide des déraisons, l’histoire abracadabrante d’une religion ne reposant que sur l’industrie perverse des uns et la jobardise universelle des autres.
Toutes les religions se ressemblent. Elles portent sur des ragots, des présupposés, des légendes et des histoires fausses, racontées sous la forme de rodomontades de matamores, d’illuminés inquiétants, de pervers grandguignolesques, pour un public de naïfs, mais alors là, des naïfs par milliards, souvent abrutis de misère, cassés par trop de servitude, décervelés par trop d’escrocs et de propriétaires, incapables de raisonnement et tellement trouillards de claboter dans le péché, qu’ils ne se contrôlent plus, confondant religion et morale.
À des milliers de kilomètres d’Asia, un pervers de Wall-Street mouille son froc de bonheur à mettre un blasphémateur financier sur la paille ! Ce bouffon aussi redoutable que tous les clodos pakistanais, bouffe au même râtelier d’illuminés extatiques. Son dieu, c’est le fric. Il réclame des pendaisons, formant ainsi avec les autres, une communauté de cinglés !

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Ce gigantesque bazar divin n’empêche rien, au contraire, aux crimes exotiques s’ajoutent les crimes démocratiques. Il nous promène en Uchronie ! Là, on se fait briller en 18 carats.
Bref les connards en chef du Pakistan, voyant jusqu’où leur connerie porte préjudice, relaxent Asia Bibi, usant de prétextes pour empêcher que le coran serve de torche-cul à la planète.
Depuis, les islamistes radicaux ne décolèrent pas. On leur a supprimé le plaisir de voir l’infidèle pendue ! Ils n’ont pas encore réfléchi que les juges ont goûté une autre merde que la leur, celle de l’opinion mondiale qui allait leur faire perdre du fric dans les échanges et les hautes considérations entre état.
C’est le dieu Fric qui a blousé l’autre, ce connard de Mahomet dépassé par le dollar, ridiculisé par le Sterling, empapouaté par l’euro.
Le dieu Fric n’est pas plus propre que les autres dieux. Universel, comme eux, il a la même fonction : calmer les abrutis ! C’est le plus nidoreux de tous, en pleine hypostase de la verge à l’échange de la sueur contre des bank-notes, le nerf d’amour flaccide tout de suite après à renifler nos viandes.
De ce point de vue, c’est un boulot. Mais à la différence des autres, le métier du dieu Fric est de canaliser les violences vers de « justes » causes. Les justes causes ne manquent pas. La pauvre Asia Bibi n’est rien qu’une réserviste en attente de bûchers. Son histoire pourrait servir simultanément au dieu Fric et au dieu enturbanné.
L’engeance populaire religieuse pakistanaise ne l’entend pas ainsi. Elle veut faire le ménage. Elle désire une fin horrible à bibi.
Jusqu’à aujourd’hui les juges convertis au dieu Fric ont tenu bon.
"Les adorateurs du Prophète ne reculeront pas", éructent les autres.
Ils n’ont pas encore été séduits par le dieu Fric, ils ne savent pas ce qu’ils perdent d’assassinats, de guerres sauvages, de crimes d’occupants psychopathes, bien supérieurs à l’artisanat imbécile inspiré de Mahomet, diégèse dans l’art d’entuber les foules.
Une petite giclée de Donald Trump dans leur curry, ils la ramèneraient moins sur une femme, alors qu’il y en a tant et plus à violer la fleur au fusil et la bite hors contrôle, dans la parfaite impunité du héros « sauveur de la patrie ».
On devrait leur envoyer Richard Miller pour leur tenir des discours. Si on ne l’écrabouille pas au premier pet, il a une chance de les attirer, de les familiariser au goût de la banque, à la dégustation de la sauce Trump, à la civilisation contemporaine, au coin idéal à la masturbation après une journée de travail. Une seule défense possible, ne jamais lui donner le droit de l’ouvrir, quitte à l’intimider au martinet ! Autrement, grandes gueules mahométanes, vous êtes cuits, ficelés, comme onze millions de Belges aux belles histoires qu’on leur raconte !

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