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Candidat un jour, candidat toujours !

Parfois, Richard3.com fait une chronique sur « C’est pas tous les jours dimanche ». Après l’éviction de madame Praet, c’eût été l’idéal. Emmanuelle aimait montrer ses jambes qu’elle savait belles, la remplaçante commence par les épaules, c’est toujours ça ! La médiocrité en fort progrès de Deborsu, le brouillamini de l’émission, l’impossibilité des Gilets Jaunes délégués à dire leur ressenti, le militantisme libéral par le bourgmestre socialiste de Bruxelles Philippe Close, n’auraient pas suffi à me faire abandonner l’idée, même si libérale ou socialiste, le modèle économique actuel n’est plus applicable dès aujourd’hui, c’est à cause du professeur Damien Ernst, honoré de la Médaille Blondel, que j’ai abandonné définitivement l’idée.
Si le problème de l’énergie n’avait pas été si tragique, l’idée d’Ernst de câbler les océans pour interconnecter le monde entier en électricité aurait pu être aussi drôle que l’idée d’Alphonse Allais de construire les villes à la campagne pour la qualité de l’air. Heureusement il reçoit le prix Blondel, Blondel, ça ne vous dit rien ? C’était à Paris avant la Loi Marthe Richard, la rue du fameux bordel « Aux Belles Poules », au 32 exactement, chanté par Brassens !
Alors rabattons-nous sur un deuxième sujet, tout aussi drôle, mais moins confus.
Les sociaux-démocrates avaient besoin de nouveautés pour se maintenir au top des illusionnistes de la grande soirée électorale de mai prochain.
Deux concerts sont prévus d’après le chauffeur de salle « Richard3.com », celui de l’Eurovision politique et le « Belgium Quintet Goverment ». Il reste encore des places à partir du troisième rang, tout est pris par les huiles dans les deux premiers.
Question nouveauté, c’est le Charles Aznavour du PS qui prendra sa relève en remplacement de lui-même.
Interviewé par Barnum (François De Brigode) sur « Jeudi en prime », assisté de l’écuyère Johanne Montay, toujours aussi fringante et fière cravache de la RTBF, l’artiste Elio Di Rupo a déclaré n’avoirs jamais hésité entre une tournée d’adieu et un nouveau départ à la Charles Aznavour, comme ce dernier l’avait déclaré à Anne-Elisabeth Lemoine, le vendredi avant sa mort le dimanche suivant, sur la Cinq française. Ce sera un vrai nouveau départ, puisque le président du PS a passé ce dimanche 2 décembre.
Restent quelques comédons au PS surpris par la déclaration d’intention du charmeur quasi septuagénaire. Renseignement pris, l’autre tête de gondole, Paul Magnette, aurait été mis en cale sèche par le pétulant Montois sans autre concerté que lui-même !
« Selon plusieurs sources, il s'agit d'une "sortie individuelle" qui n'a pas été discutée au bureau du parti et n'a pas reçu l'aval d'un certain nombre de personnalités du PS. » (La Presse)
Si « Richard3.com » comprend bien le communiqué mis entre guillemets, la démocratie au sein du parti socialiste s’arrête à un « certain nombre de personnalités du PS ». Voilà qui est une étrange façon de se ranger à l’avis des militants ! Quoi de plus naturel, que le plus capé d’entre eux se défasse des grands électeurs, d’autant que c’est lui qui les a nommés !

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Fouillant les consciences, d’aucuns furent surpris des règles du parti socialiste. En réalité la social-démocratie du boulevard de l’Empereur, fonctionne depuis ses débuts sur le modèle du Kominterm du père Staline. C’est une forme de communisme qui comme son nom l’indique tourne autour d’une communauté, mais au PS de très peu de personnes. C’est toute la différence avec l’autre. Elio Di Rupo serait un compromis entre Leonid Brejnev et Donald Trump, le responsable hybride par excellence, sur lequel les Gilets Jaunes devraient méditer. Sauf que Paul Magnette, se prend lui pour Kroutchev et serait prêt à frapper le bureau d’Elio, de sa chaussure.
Paul Magnette dispose d'un soutien certain au Politburo bruxellois. La Rosa Luxembourg de Lasne, Laurette Onkelinx, souhaite que Popol prenne le leadership des élections de 2019. Après les communales, Magnette incarne plus que jamais le « renouveau » du parti.
Laurette est en froid avec Elio qui la promène depuis vingt ans sur l’illusion qu’elle pourrait être l’attraction féminine et le remplacer à la direction du Cirque !
Armure fendue, Elio traîne toujours cette mesure en matière du chômage, quand il jouait les premiers ténors à la Scala de la rue de la Loi.
"Avec toute l'estime qu'on lui doit, on est plusieurs à prôner un devoir d'inventaire", a affirmé une ombre mal identifiée dans un couloir de la maison mère.
Le chef avait précisé à Jehanne Montay "Je suis président du parti socialiste. Mon objectif est de faire en sorte que le gouvernement MR-N-VA ne poursuive pas la destruction de la qualité de vie des citoyens et, donc, je me présenterai comme tête de liste aux élections législatives du parlement fédéral (...). Si je vais au parlement fédéral, c'est parce que c'est l'endroit où l'on protège les soins de santé, les pensions, la sécurité sociale" et où Elio espère être à nouveau se servir du tremplin magique pour un saut jusqu’à la rue de la Loi !
« Le PS n'entend pas faire l'appoint à un gouvernement minoritaire. Je ne demande rien. Mais, me demander à moi, de soutenir un gouvernement qui mène cette politique contre les citoyens, cette politique qui déchire la société belge... Non, ça certainement pas ».
On a compris, Elio Di Rupo ne demande rien. Il a changé. Dorénavant, il prend !
Pourvu qu’il ne prenne pas tout, espèrent les autres bénéficiaires naturels du parti. À la fédération liégeoise, nul écho, l’ambition socialiste y roucoule avec Christine Defraigne pour le service des Liégeois, loin des Gilets Jaunes et des mufleries du Borinage. Pour l'intime, le bourgmestre Demeyer se contente de la succession affective de Guy Mathot. Nourri dans le sérail, il en connaît les détours.

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