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Le temps des assassins.

L’Europe ne va pas bien et pour cause, on ne peut pas faire une Europe sans les gens !
C’est la théorie du ruissellement qui les travaille. Ils ont voulu une Europe commerciale, celle des affaires et des plantureux bénéfices en voulant croire que ceux-ci seront réinvestis dans l’industrie.
L’Europe va mal. Depuis le début, sa conception n’a pas été la bonne. On porte aux nues les Spaak, les Schuman, les Delors. Ils ont tout simplement commis une erreur grave, celle qu’a reprise en l’amplifiant la génération Macron. Ils ont cru et le croient encore à la théorie du ruissellement qui consiste à faire de l’Europe une agence commerciale, carrefour des affaires où l’on s’enrichit facilement. Ils ont cru qu’en produisant des milliardaires que ceux-ci allaient réinvestir leurs plantureux bénéfices dans l’industrie et que tout le monde en profiterait. Ce faisant, ils déléguaient les prérogatives de la politique en charge de la démocratie, au bon vouloir du privé.
Aujourd’hui, l’Europe des affaires fait des ravages. L’Europe sociale n’existe pas. Le ruissellement n’a pas eu lieu. Au contraire, les avantages acquis ont été réinvestis ailleurs, où la main-d’œuvre est encore meilleure marché que la nôtre ! Les capitalistes européens ont exporté le produit de notre travail pour essaimer et rapporter davantage dans des zones de quasiment non-droit où les enfants constituent une réserve de main-d’œuvre quasiment gratuite.
On va voter le 26 mai 2019. Richars3.com se souvient des anciens scrutins douteux.
Un conseil méfiez-vous de ce qui va se passer. Trucage et bidouillage des urnes, fausses nouvelles et coups bas, jusqu’au résultat et si celui-ci n’est pas à la mesure de l’espérance de ceux qui sont au pouvoir, ils annuleront tout ce qui est vérifiable et arrangeront ce qui n’est pas perçu.
À la tête des institutions européennes, Jean-Claude Juncker, enfant chéri de Madame Merkel, le pote de tout le monde, le familier de Macron, celui qui parle à l’oreille – parfois en les pinçant comme Napoléon – de tous les ministres de la zone euro.
Juncker est au centre d’une affaire au Luxembourg pas très reluisante. Il est soupçonné avec
plusieurs membres de la famille grand ducale, alors qu’il était premier ministre luxembourgeois à l’époque des faits, ainsi que François Biltgen, ministre de la justice, d’être impliqué dans une affaire criminelle avec mort d’homme, tentatives de meurtres, détournements de l’actif important d’une famille via l’intermédiaire de 2 Notaires luxembourgeois successifs, Jacques Delvaux, Martine Weinady, avec transferts internationaux illégaux de fonds issus de fortunes volées appartenant à des luxembourgeois.
Pas moins.
L’affaire est actuellement en panne au Luxembourg la Juge d’instruction en charge de ce dossier aurait les mains liées puisqu’elle a demandé les réquisitions en vue de l’interpellation de Monsieur Juncker, mais le blocage se situe au niveau du Parquet dans lequel le Procureur en charge du dossier n’est autre que le cousin de l’épouse du suspect, l’actuel Président de la Commission européenne.
Que personne ne se méprenne du conditionnement des démocraties sur le gabarit des dirigeants de cette espèce. La Belgique n’est pas exempte du phénomène et nos voisins non plus. Macron ne vient-il pas d’ouvrir les cordons de la bourse des Français pour encourager financièrement ses polices, à leur taper dessus au coup de sifflet des autorités ?

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On voit des signes de fébrilité de cette sorte en Belgique aussi. Le sondage de la Libre Belgique n’est pas anodin « Un Wallon sur quatre pense que le PTB doit d'office être exclu du pouvoir, ressort-il d'un volet du baromètre politique de La Libre publié lundi. L'idée d'un cordon sanitaire autour du parti d'extrême gauche est soutenue par un Bruxellois sur trois.
Un tiers des sondés ne se prononcent pas et 40% d'entre eux rejettent l'idée. »
Ça ne vous dit rien l’idée de ce sondage ? Un premier ballon d’essai histoire de voir comme l’idée pourrait se répandre dans les chaumières, pour un deuxième sondage dans quelques mois, histoire de voir le lait sortir du poêlon !
Un pouvoir, surtout le genre de celui-ci, est plutôt d’origine oligarchique et de tradition familiale. On se passe le relais entre amis, gauche puis droite ou droite puis gauche, dans le consensus général de la théorie du ruissellement, cherchez l’intrus.
On n’a aucune chance de voir un sondage du genre « Êtes-vous disposés à faire cesser la fraude fiscale en augmentant le nombre des fonctionnaires à l’administration des finances ? ».
Qu’un parti, le PTB ou la France Insoumise prenne des couleurs, menace la belle combinaison des possibles… les possibles se rebiffent. L’opinion, le suffrage universel, le bien public, le système économique serrant la population à la gorge, le pouvoir s’en contrefout. Le pouvoir n’est ni de gauche, ni de droite, il est pour le tiroir-caisse, son fonds de commerce, sous l’enseigne au néon de la démocratie, c’est tout.
La Belgique, c’est Las Vegas en moins clinquant.

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