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Donald entre ses murs !

Sacré Trump, on savait déjà qu’il fallait être riche pour faire une campagne de candidat président, ce qui élimine 95 % d’éligibles dans la démocratie américaine, la meilleure au monde d’après Louis Michel, populiste américanolâtre à l’occasion.
Aux States, il est recommandé d’avoir une spécificité qui sorte le président du lot. Clinton est associé à jamais à l’histoire de la stagiaire qui fait des pipes dans le bureau ovale. Bush s’est converti à l’église méthodiste de sa femme, après une confession publique sur sa jeunesse d’ivrogne débauché. Obama, sa négritude et son charisme resteront indissociables à ses deux mandats. Trump, c’est le grossier personnage inculte et fier de l’être, qui brasse des millions, fait faillite et revient au top, sans jamais cesser d’être lui-même.
D’ici à ce qu’il se convertisse comme Bush ou qu’il soit destitué à la suite de l’enquête du procureur Robert Mueller dans le russiagate, il aura tout essayé et ouvert une nouvelle voie dans l’immortalité. Il a peut-être été élu grâce au coup de pouce de Poutine dans la guerre des médias. Un magnat de l’immobilier ayant eu l’intention de construire une tour à Moscou et y ayant noué des amitiés et gardé des contacts, devenu président des États-Unis, ce n’est pas commun !
Nous aurions tort de le placer au sommet des olibrius qui réussissent ou des gens sérieux échouent. Les candidats sérieux qui, dès qu’ils sont élus, se fichent du monde aussi ouvertement, sont rares. Son mérite, c’est d’avoir claqué le beignet des lettrés de son parti avec deux cents mots de vocabulaire !
Les élus de par le monde ont des différences spécifiques, qu’on ne voit qu’après l’élection.
On croyait Macron un petit jeune homme, un peu à gauche et un peu plus à droite. On découvre un obstiné, vraiment de droite qui n’écoute pas les gens qui font savoir qu’ils existent tous les samedis. Charles Michel qu’on imaginait être un fervent démocrate centriste d’après ces discours préélectoraux, est devenu à l’usage un oligarque décidé à régner sur l’ensemble des Belges avec seulement une majorité flamande, au centre de laquelle a brillé jusqu’au mois denier, Bart De Wever, son grand ami.
Mais Trump a quelque chose que les autres non pas. Il a tellement bricolé son personnage dans les télés, bourlingué partout, consommé des femmes, que dix tribunaux à temps plein n’y suffirait pas à Washington. Alors, il faut bien sélectionner la bonne, parmi ses casseroles qui l’emportera. Le shutdown qui occupe tout le monde, lui permet de respirer un peu.
Sa dernière slip-parade, c’est à une escort girl bélarusse qu’il la doit. Connue pour avoir promis des révélations sur le rôle de la Russie dans les élections américaines, Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka. La malheureuse a été entraînée de force en territoire russe par la police, alors qu'elle transitait dans un aéroport de Moscou, a affirmé son avocat ce vendredi 19 janvier.

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Sauvé par le gong tenu d’une main ferme par son ami Vladimir, Trump va-t-il une fois de plus s’en tirer, par une simple scène de ménage de son épouse Melania ?
La belle hétaïre avait été arrêtée fin février dans la station balnéaire thaïlandaise de Pattaya avec neuf autres étrangers qui organisaient des cours de "formation sexuelle". Quand on songe que s’il n’avait pas été président, Trump y en aurait été un bon client, et on ose encore dire qu’il ne s’est pas sacrifié pour la grandeur des États-Unis !
La suite est déplorable : condamnée mardi à une amende, elle a été expulsée de Thaïlande jeudi dans un vol pour Moscou où elle a aussitôt été interpellée dans le cadre d'une enquête pour proxénétisme, disent les journaux russes, aussi croupions et à la dévotion des chefs que les nôtres.
On sait que Trump se méfie des avocats depuis que le sien, Michael Cohen, a reconnu que c’était Donald qui a bien glissé 100.000 $ dans le soutien-gorge de Stormy Daniels pour qu’elle la boucle jusqu’à ce que les ligues de vertu américaines votent pour lui. Elle les a toujours là où Donald les a glissés, comme on peut voir sur la photo sexy que tout bon journaliste doit avoir dans ses fardes « enquêtes personnelles ».
L’avocat d'Anastasia Vachoukevitch est remonté "Ce qui s'est passé est un scandale international", at-il déclaré à l'AFP. Sa cliente "n'a commis aucun crime". Elle retournait au Bélarus, pour exercer sa profession de masseuse thaïlandaise, quand elle a été arrêtée.
La jeune femme est incarcérée dans un centre de détention du sud de Moscou.
"Nastia Rybka" avait assuré être mêlée à un scandale politique avec le magnat russe de l'aluminium Oleg Deripaska, qui fut proche de l'ex-directeur de campagne du président américain Donald Trump, Paul Manafort.
Elle avait ensuite affirmé être en possession des "pièces manquantes du puzzle" sur les accusations concernant l'aide que le Kremlin aurait apportée à Donald Trump pendant sa campagne électorale, paroles imprudentes que Vladimir n’a pas pu supporter !
Sacré Trump ! C’est bien de prendre son métier à cœur et de vouloir à tout prix son vilain grand mur pour protéger les Américains des masseuses mexicaines qui, paraît-il, ont conservé l’art des Incas. Sous leurs doigts subtils, Richard3.com avouerait n’importe quoi, y compris les codes de la bombe atomique, même s’ils ne lui ont pas été communiqués !

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