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L’Agent « Mèche Orange » kompromat ?

L’enquête du procureur Mueller avance sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 qui vit la victoire sur le fil d’un gros milliardaire, Donald Trump, comme en aiment dessiner les « comics » américains.
Comment expliquer l’affaire russe, et l’implication du plus inculte des présidents que l’Amérique ait intronisé ! R3.com a retenu deux scénarios, les nos 5 et 7, de la liste dressée par Garrett Graff, journaliste du magazine Wired.
Le scénario #5 : «Le renseignement russe a activement pénétré la campagne de Trump – et Trump le savait ou aurait dû le savoir.»
Le scénario #7 : «Le président des États-Unis est un agent russe.»
Bien entendu nos américanolâtres sont à fond contre ces hypothèses. Tout le système belge est basé sur l’excellence de tout ce qui vient d’Amérique, y compris l’amour dû au président Trump. Oui, l’amour que Charles, Olivier, Louis et Didier ne vouent pas au peuple belge, c’est pour le garder tout en entier à Donald Trump. Dans les esprits bourgeois, tout ce qui est d’essence supérieure mérite les plus grands honneurs. Tout ce qui contrarie cette loi intangible n’est que ragots, fake-news et jalousie des classes inférieures.
Cependant, l’hypothèse 7 est la plus vraisemblable. Espion par devers lui, c’est possible pour Trump. Son projet de construction d’une tour à Moscou, Trump est allé le défendre auprès des plus hautes autorités russes. Il a séjourné dans un grand hôtel moscovite.
Tous les hôtels pour étrangers à Moscou sont truffés de micros ! Les Escort-girls sont des agents secrets.
Un rapport rédigé par un ancien agent du contre-espionnage britannique contient des informations sur une vidéo à caractère sexuel, une sextape, tournée dans un hôtel de Moscou clandestinement en 2013 par les services russes, afin de servir de moyen de chantage. Elle impliquerait des prostituées russes. Le document contient aussi des informations sur des échanges de renseignements supposés entre Donald Trump, certains de ses proches et le Kremlin, qui auraient circulé dans les deux directions et pendant des années.
Trump s’est servi de la campagne présidentielle de 2016 pour faire progresser un projet immobilier à Moscou qui représentait un des plus grands rêves du candidat républicain et qui lui aurait rapporté des centaines de millions de dollars «en droits de licence et autres revenus», selon Robert Mueller.
Dans le document judiciaire présenté par Robert Mueller à la cour fédérale cet extrait :
«Le prévenu [Michael Cohen] a aussi fourni des informations concernant des tentatives effectuées par d’autres ressortissants russes pour contacter la campagne [de Donald Trump]. Par exemple, aux alentours de novembre 2015, Cohen a reçu les coordonnées et parlé à un ressortissant russe qui prétendait être une ‟personne de confiance” au sein de la Fédération russe qui pourrait offrir à la campagne une ‟synergie politique” et une ‟synergie de niveau gouvernemental”. Le prévenu s’est rappelé que cette personne a proposé à plusieurs reprises une rencontre entre Individu 1 [alias Donald Trump] et le président de Russie. La personne a dit qu’une telle rencontre pourrait avoir un effet ‟phénoménal non seulement sur le plan politique mais également sur le plan des affaires”, évoquant le Projet Moscou, car il n’y a pas de meilleure garantie pour la réalisation d’un projet que l’assentiment du [président de Russie].»

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Le président Trump jure qu’il n’était pas au courant de la rencontre du 9 juin 2016 à la Trump Tower avec une représentante des intérêts russes. Mais Robert Mueller possède des informations concernant les liens entre son organisation et la Russie qu’il n’a pas encore révélées. Il y a seulement fait allusion dans le document judiciaire qu’il a présenté hier. «Cohen a fourni au bureau du procureur spécial des informations utiles concernant certaines questions discrètes liées à la Russie qui sont cruciales à son enquête et qu’il (Cohen) a obtenues grâce à ses contacts réguliers avec les dirigeants de l’organisation Trump durant la campagne.»
Des proches de l’agent secret « Mèche Orange » : George Papadopoulos, Paul Manafort, Rick Gates, Donald Trump fils, Jared Kushner, Jeff Sessions et Michael Flynn, entre autres, ont eu des contacts avec des Russes ou des agents représentant leur gouvernement.
Toutes ses personnes, sans exception, ont menti sur ces contacts.
Donald Trump a préféré croire aux démentis de Vladimir Poutine concernant l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016, plutôt qu’aux conclusions des renseignements américains.
Le gouvernement belge même démissionnaire, par la voix du ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, vient de critiquer sévèrement le président Maduro du Venezuela pour sa politique anti libérale. On devait donc s’attendre à ce que notre lymphatique ministre soit au moins circonspect dans la confiance qu’il porte en notre nom et en qualité d’intérimaire à la politique des États-Unis. Sa platitude vis-à-vis des USA, peut-être dirigés par un espion russe, remet en lumière le côté « collabo » de nos ministres pour le phare du néolibéralisme de Washington.

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