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Un pouvoir bicéphale !

Comment naît l’ambition politique ?
Macron par exemple ? (J’aurais pu prendre Charles Michel, mais un fils d’ambitieux est naturellement porté à l’être).
Macron, jeune, est passionné par sa prof de théâtre, plus que le théâtre lui-même. Elle le domine et le subjugue. La juvénilité conjuguée au talent. Sa passion persévérante récompensée, il l’épouse contre vents et marées, entre à la banque Rothschild et gagne plus que bien sa vie. Ce qui ne gâte rien, elle est l’héritière de chocolatiers. Tout baigne.
S’ils n’avaient été que des êtres ayant assouvi leurs désirs, philosophiquement, ils se fussent condamnés à l’extinction progressive des feux, à craindre la décrépitude de l’une par rapport à l’autre et finir dans des face-à-face redoutables.
Macron se sépare de la banque et entre en politique, sans doute conseillé par sa femme qui avait tout à redouter d’un endormissement bourgeois.
Pour alimenter le feu d’une passion, rien de tel qu’en faire naître une complémentaire. Il saisit l’opportunité d’entrer à l’Élysée, dans le cabinet Hollande.
Nommé ministre par son découvreur, il entreprend avec sa femme un incroyable complot, comme si le secret partagé avec elle de cette entreprise donnait à leur entente un surcroît d’attachement qui s’appelle la connivence. Ils l’ourdissent au moment où leur bienfaiteur est confiant dans la loyauté de son ministre.
La politique ce n’est pas joli-joli. Il faut s’attendre à tout quand on y met les pieds. N’est-ce pas aussi par les situations qu’elle implique, que la politique dévoile le mieux le fond des individus, leur trognon comme écrivait Céline ?
Comment faire confiance à quelqu’un qui travaille à la perte de celui qui le distingue ? Est-ce que ce trait de caractère disparaît le jour où il entre en patron dans l’ancien bureau de Hollande ? Les psys vous diront que non.
Macron et son épouse font penser à Macbeth, cette tragédie de Shakespeare. Macbeth commet le crime de régicide pour s'emparer du pouvoir, poussé par son épouse Lady Macbeth. La fin de Macron sera-t-elle comme dans la pièce : la culpabilité et la paranoïa font peu à peu sombrer Macbeth dans la folie ?

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Pourquoi pas, puisque leur histoire est celle aussi d’un couple de théâtre. Elle, l’enseignante et lui l’étudiant doué, les traits fins, la chevelure bouclée comme un pâtre grec.
L'Histoire regorge de conquérants qui ont mal fini, après une période glorieuse au cours de laquelle ils ont su vaincre et dominer.
Philippe II de Macédoine, un borgne redoutable, sa férocité lui permit de vaincre les cités grecques, faisant de son fils Alexandre outre l’héritier, un des plus grands guerriers de l'Histoire. Macron n’est pas un fils de… Il faudra chercher ailleurs, laissant à Louis cette transmissibilité facilitant les pouvoirs à son fils Charles Michel, quoique la stature de grand guerrier, chez ce flandrin un peu gauche (pour un homme de droite) soit discutable.
Le Carthaginois Hannibal, peut-être, cauchemar des Romains, sa célèbre bataille de Trasimène non encore livrée par Macron contre les Gilets Jaunes, gagnée dans l’histoire préchrétienne et peut-être perdue dans celle postchrétienne par un président présomptueux ?
Antoine plutôt que César, Cléopâtre fit de lui l'ennemi de sa patrie par la corruption de ses charmes amoureux, de sorte que Macron en Antoine et Brigitte en Cléopâtre, un historien n’aurait nulle difficulté à fournir les arguments d’une dramaturgie, quoique l’inversion des âges contrevienne à la similitude.
Plus près de nous, Louis VI le Gros, obèse, Charles Quint une polypose nasale, pas question non plus de la maladie de Crohn de Louis XIII, ni des hémorroïdes de Richelieu, alors ?
Détraqué par l’ambition politique, on touche à l'infirmité liée au pouvoir : la pathologie mentale invisible, la maladie secret d’État ! C’est l’histoire de Bouteflika contredite, le non-dit français.
Un chef que l'on sait malade, c'est toute son autorité remise en question.
Le passage devant les électeurs (télé, radio, reportages, interviews, photos), change la donne : le chef doit être parfait. Il doit représenter l’image d'un pays en bonne santé.
Avec Macron, Charles VI Le Fou, pas encore, mais qui sait ?
Brigitte Macron, des deux la personnalité la plus forte et la plus intelligente, la République ne lui ayant donné aucun pouvoir n’a rien à réclamer. Ce dont on peut être sûr, c’est que sans elle, Macron n’aurait jamais été président. C’est curieux, comme les journalistes font semblant de ne pas s’en apercevoir !

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