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180 jours de réflexion !

Quel que soit le vote du 26 mai, l’Europe est et restera le bidet des USA, dans lequel Trump y ondoie ses vieilles burnes.
Ce ne sont pas les paumés qui vont peupler le parlement européen de Strasbourg qui changeront la donne, quand ils auront reçu leur macaron de VIP au dernier trimestre 2019.
Justement, Monsieur-Dollar a accordé six mois de délai à l'Union européenne et au Japon pour négocier un accord commercial du secteur automobile. L’Allemagne en tremble à l’avance, faute de quoi il infligera des droits de douane supplémentaires au risque de faire dérailler la croissance mondiale, et rendre la Mercedes inaccessible à la middle class américaine.
Depuis Trump, le nouveau patron du claque, ses gagneuses de Paris et Berlin sont à l’amende. Elles ne dégagent pas assez de cash. Elles lambinent au turf. L’employé des 27 casinos n’est pas performant. Les fonds de pension USA rouspètent, ils n’en ont pas pour leurs dollars. Après avoir claqué le beignet du chinois Xi Jinping, la Chine joue profil bas. L’Europe qui est un baby à côté, risque la mandale dont elle ne se relèvera pas.
Après 180 jours, le président Donald s’autorisera à prendre des mesures dont Job-Michel et Elio Di Rupo n’ont pas idée, eux pourtant si dévots, si prompts au lavement des pieds, si fins connaisseurs des noumènes de sa Grandeur.
Les voitures importées font peser une menace sur la sécurité nationale des States, s’inquiète Donald. Il se sent menacé, lui qui a pourtant la plus formidable armée au monde.
C’est « Le loup et l’agneau » de Lafontaine. Le faible peut bêler tant qu’il veut, le loup s’en fout. Il a faim, un point c’est tout. Ça nous ramène à la croissance. À défaut de l’avoir au top d’aujourd’hui jusqu’aux élections dans deux ans, Donald ira la chercher avec les dents jusque dans la mangeoire de ses chiens. Justement, ils attendent planqués dans les niches en Europe.
Merkel envoie des Mercedes Benz aux Etats-Unis comme si c’étaient des cookies.
La délégation de Bruxelles est prête à négocier avec Washington un accord commercial incluant les voitures. La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, pas encore sur la touche, veut bien se donner en pâture au grand fauve. On ne sait pas ce que Melania en pense. La star du porno, Stephanie Clifford, alias Stormy Daniels, se plaint à la télévision que l’ithyphallique personnage est plutôt mini de ce côté-là.

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Le porte-flingue Robert Lighthizer de la Maison Blanche est chargé par Donald Trump de mener les négociations. De son côté, le ministre allemand de l'Economie a salué ce répit, qui permet d'éviter "pour le moment, une aggravation du conflit commercial". On serait prêt à négocier un statu quo sur les bagnoles allemandes, en échange d’une participation européenne à la guerre probable que Trump mènera contre l’Iran.
Chez nous, en Belgique, nos grands stratèges pensent que cette promesse pourrait calmer un président qui n’a pas encore « eu » sa guerre comme ses prédécesseurs. Il la veut pour sa gloire de grand chef de guerre.
Le Japonais Toyota est dans ses petits souliers. Les Transgenres depuis Manning sont plutôt mal vues chez les Républicains, alors vous pensez, l’hybride…
La part des constructeurs américains de la bagnole aux Etats-Unis a fondu, passant de 67% (10,5 millions d'unités produites et vendues aux Etats-Unis) en 1985 à 22% (3,7 millions d'unités) en 2017. Une honte, pour la Mecque des huit cylindres !
Comme quoi l’écologie, la diminution de la consommation d’énergie et de pollution des gros moteurs, un capitalisme différent et toutes les autres foutaises qui freinent la croissance, Trump a un colt 45 dans le tiroir de son bureau à la Maison Blanche, pour se farcir tous les conseillers et les visiteurs qui se prennent pour Hulot.
Cette affaire des 180 jours de délais va peser sur les pro-européens qui vont devoir expliquer que l’Union va aider l’Allemagne à fourguer ses ferrailles vrombissantes à coups de gentillesses aux Américains. Accepter leurs viandes trafiquées, leur pétrole soufré, leur camelote de la Silicon-Valley, leurs feuilletons à la con et leurs maïs transgéniques, cela fera du chômage supplémentaire en Europe, une malbouffe certaine et une écologie en panne.
On n’en est pas encore au syncrétisme sur la réplique européenne, mais il est hors de question de faire de la peine à Angela Merkel.
C’est à qui se battra pour avoir l’honneur de vider le bidet de Donald. Aux dernières nouvelles Job-Michel et Di Rupo ont la cote. Bernard Ghetta, vu sa grande expérience de l’entretien des lavabos des salles de rédaction, sera un conseiller précieux.

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