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Strike dans les urnes !

Par la conjugaison des subsides à la presse écrite et les propriétaires des titres des journaux chouchoutés par le fisc, les citoyens subsidient une presse de droite, même s’ils sont de gauche.
La censure existe de fait par la pensée unique. Cela se passe partout en Europe, dans les pays de la Communauté. Ailleurs aussi, sans aucun doute, mais cela ne nous regarde qu’indirectement, les méthodes de Trump et de Poutine nous vampirisent, mais c’est en douceur et à la vaseline.
On croirait que l’esprit « chansonnier » montmartrois survit chez les comiques du star system. Aujourd’hui, rares sont ceux qui osent sortir d’un certain registre. Dès qu’ils dérapent, c’est-à-dire dès qu’ils sortent des clous, c’est un couvercle de plomb qui tombe sur leur entreprise.
Il y a eu d’autres exemples, mais le plus connu, ostracisé par la presse bien pensante, c’est Dieudonné. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, qu’on lui suppose de sombres intentions racistes et des lourdeurs touchant à l’antisémitisme, il n’en demeure pas moins que ce comique est exclu des plateaux de télé et marginalisé dans une société qui se dit tolérante.
Il y a un comique officiel, pas très drôle qui consiste à confondre méchanceté et vanne. Il faut obéir aux rires d’une majorité élargie au PS, les REM et les LR. Tout ce qu’on veut sur Marine Le Pen et Mélenchon. Sur Macron et sur les dérapages d’Israël dans son conflit vieux de trente ans avec les Palestiniens, il n’en est pas question ou alors, faire le pitre dans des blagues de patronage.
Le système là-dessus est vigilant. Il ne se laissera pas confisquer le pouvoir, qu'il a réussi à voler au peuple.
Michel Onfray donne une définition du populisme que je pourrais faire mienne : « C’est la réponse des victimes malheureuses de la mondialisation dite ‘heureuse’ par les prétendus progressistes. »
Peut-on encore appeler journalistes, des professionnels qui ne vont plus sur le terrain et qui commentent l’événement d’après ce qu’ils voient à la télévision ou sur You Tube ? N’oublions pas qu’ils filtrent ensuite l’information pour la conformer au critère du pouvoir.
Les téléspectateurs français sont particulièrement abreuvés de poncifs sur l’Europe par Macron, Loiseau et tous les beaux merles du parti, au point qu’il semble n’y en avoir que pour eux. Et pourtant, on craint le pire parmi les élites jupitériennes !

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Il n’y a rien de plus légitime et de spontané que la crise de société dite des Gilets Jaunes. Malgré un travail de sape de l’autorité et les brutalités policières sur ordre, ils sont toujours là. Le pouvoir ne peut rien pour eux, sinon répliquer par la violence à leurs légitimes revendications. Pourtant, il ne s’agit que d’une chose simple et démocratique : prendre en compte la contestation populaire, la comprendre et transformer l’oligarchie en démocratie.
C’est justement ce que les chefs de l’UE ne peuvent pas faire sans désobéir, à leur mentor de l’économie.
L’Europe, depuis le Traité dit de Maastricht de 1992, impose aux populations les plus fragiles la formule de libre échange qui est une véritable catastrophe pour les Travailleurs. Les Français ajoutent à cela le mépris de la parole populaire du référendum de 2005. Les responsables de la démocratie représentative ont jeté cette parole aux orties avec le Traité de Lisbonne de 2008. C’est simple, en Belgique les « élites » n’ont même pas cru bon consulter les gens, si bien que, sans notre avis, nous sommes toujours embarqués dans la panade libérale universelle qui est un vrai désastre. Les USA tirent leur épingle du jeu, grâce aux combines du dollar souverain indépassable de toutes les monnaies, y compris l’euro.
Les peuples européens attendent des élections une démocratie directe contre le dispositif libéral confiscatoire de la représentativité de tous. Ils souhaitent reprendre la dignité dont on les prive depuis la fin des années 80.
Il faut que cesse le mépris des élites.
Macron et Job-Michel sont à l’État maastrichtien, ce qu’ils sont dans le libéralisme : des opportunistes sans scrupules, placés à des endroits stratégiques en récompense de leur fidélité à l’ordre bourgeois.
Ce ne sont pas encore les élections du 26 qui l’établiront, mais la question qui n’y sera pas posée reste « Comment mettre en place une démocratie directe » ?

Commentaires

Oups .... le traité 'dit' de Lisbonne ...

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