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Voyage en uchronie libérale.

À l’approche du 26, on sent frémir les candidats.
À Liège, c’est le cas de le dire, ils sont tombés dans le panneau, celui plutôt maigrichon du bourgmestre. Normal, le PS n’a rien à dire, pourquoi voulez-vous que les autres aient une surface importante ?
Le parti qui aura le plus de dollars sera le plus publié, commenté et distribué. Le MR sera tête de gondole, à ce titre. Il vaut mieux, parce qu’après le 26, on ne sait jamais… Il est possible qu’on n’en parle plus.
Un à qui personne ne le demandait mais qui tenait à le dire, Charles Michel sera candidat député en Brabant wallon.
Pour le reste, le président autoproclamé du MR est formel « La question d'une candidature au poste de Premier ministre est prématurée ».
À un panel de mille passants anonymes, on a montré la photo de Charles Michel. Personne ne l’a reconnu. Sauf une seule, renseignements pris, c’était sa femme de ménage.
Bien entendu, Il n’a aucune ambition personnelle. La force mystique du peuple le pousse vers le fauteuil du 16, rue de la Loi. Il n’a jamais voulu ce poste. On le lui a imposé à cause de sa supériorité intellectuelle. À Wavre d’abord, le pays ensuite, les Wavriens avaient raison !
Dès le berceau, bébé il arrachait ses Pampers, il voulait comme les enfants du peuple des langes dans les vieilles chemises de son père.
Quand Louis raconte celle-là, des larmes jaillissent de ses yeux. En effet, Charles fut langé à la chemise Arnys à 600 euros pièce. Pour boucher les trous financiers, Louis dut prendre quelques postes supplémentaires à indemnité élevée !
Charles rêve de rassembler une majorité politique avec des personnalités choisies par lui. Le petit Châtel est en ordre de bataille, comme Bart son compagnon d’armes, Borsus empêtré dans ses hypothèques à Marche est très loin, presque aussi loin que Didier Reynders, quasiment disparu.
Avec qui mettre en œuvre notre projet", là est la question. Il l’a bien fait tout seul jusqu’à présent, aucun autre francophone n’arrivant à sa cheville. Avec un notable de la Suisse romande peut-être ? Ils sont si près des germanophones, que ce serait un bel exemple d’anschluss de réconciliation avec le Vlaams Belang.
Mais il y a une chose dont le grand homme est certain « …nous ne voulons pas de chaos institutionnel et communautaire… se concentrer au maximum sur le socio-économique, sur les questions sécuritaires, celles de la migration ou encore sur l'ancrage européen de la Belgique".
Lui et l’Europe ! Les Belges vont les sentir passer.
Ses petits bras se sont usés au matraquage fiscal. Il est très admiratif des matraquages du samedi en France. Comment ne sont-ils pas fatigués d’au moins du bras droit tenant la matraque, à la lever et à la baisser sur des têtes récalcitrantes, ces braves gardiens de la paix ?
Il veut être à leur école et il est impatient de redevenir premier ministre afin de se tester.
Le projet de matraquage fiscal de la gauche ne vaut pas le sien. Ce n’est même plus un matraquage, c’est un tsunami fiscal, pense-t-il d’un futur partenariat possible PS – PTB ! C’est « Hiroshima mon amour ». Emmanuelle Riva : « elle », c’est Elio Di Rupo et Eiji Okada : « lui », c’est Raoul Hedebouw. Dans le scénario de Charles Michel-Durras, ce ne sont pas les Américains qui lancent la bombe, mais elle et lui, le couple démoniaque. Les Frères Dardenne qui ont lu le scénario en sont restés muets.
Il est prêt au sacrifice et voit déjà l'affiche que ce serait lui et Elio !

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C’est que ce président autoproclamé, ce thon indicible toujours premier ministre pour un temps par intérim, ne sait pas, ne peut intégrer intellectuellement ses méthodes qui sont fossiles, que son parti et son Europe trumpisées sont hors réalité.
Ce ne serait pas grave s’il n’y avait que lui et le quarteron d’aventuriers de son parti, mais les dollars ont subverti une partie des Belges moyens. Ils n’ont plus leur tête à eux.
Aux dernières nouvelles, le MR reste encore un peu au-dessus du… CDH !

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