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Dieu : une entreprise prospère !


C’est fou ce que les ratichons nous ont balancé comme vannes quand la Belgique était catholique, c’est-à-dire il n’y a pas si longtemps !
Comme ils nous ont pris pour des andouilles avec l’interprétation du Nouveau Testament de Pierre et Cie!
Heureusement qu’en 2004, ARTE nous a dessalé un peu.
Le Pouvoir est resté plus marqué que nous du temps « heureux » des colonies, quand nous allions ébruiter en Afrique les choses étonnantes de notre petit catéchisme que nous croyions dur comme fer. De mon enfance, je me souviens que sur le comptoir de la boulangerie Trinon il y avait une petite « posture » tirelire (je crois que le mot posture est entré dans la langue et que ce n’est plus un wallonisme). Les autorités religieuses l’appelaient « le petit nègre des missions ». Le mot « nègre » n’était pas du tout péjoratif et raciste à l’époque (la frilosité a beaucoup évolué depuis). Aujourd’hui, redoutable pudibonderie des temps, vous dites « nègre » pour un type qui écrit pour un autre, on vous regarde de travers. La posture était celle d’un enfant noir, vous introduisiez une pièce de monnaie dans la fente et sous le poids, la tête s’inclinait pour dire merci.
Merde quoi… on y croyait tous plus ou moins à cette époque-là, à l’éducation par la religion.
Le Pouvoir nous aurait bien intimé l’ordre de nous cacher derrière les confessionnaux plutôt que de mater la télévision, si elle eût été ce qu’elle est maintenant. Les vicaires dans les paroisses avaient la foi qui soulève les soutanes quand il fait du vent ou lorsque passe une jolie femme.
Mais depuis qu’ils ont lâché officiellement le goupillon pour le fil à plomb, les petits-fils de Jaurès, les Michel réunis et même les ex du pater noster ont démilitarisé le droit canon.
Même Joëlle Milquet l’opposante aux oranges bénies a des doutes… Ah ! rendez-nous Nothomb, clament les derniers bigots, avec lui personne ne se foutait les doigts dans le nez à l’Elévation. C’était du sérieux !
Faut dire que depuis, on a les Imans qui ont rattrapé le coup, mais c’est pour d’autres conneries.
L’origine du christianisme, version ARTE, Jérôme Prieur (un nom qui ne s’invente pas) et Gérard Mordillat, ne sont vraiment pas tristes.
Il y eut à la mort de Jésus une sacrée prise de bec entre la famille et les apôtres pour conserver la haute main sur le tiroir caisse.
Car le Fils de Dieu avait une sacrée famille dans la Sainte famille. On ne sait pas combien le Christ avait de frères et sœurs, mais il en avait, dont le plus doué, Jacques, était le cerveau de l’entreprise. On dit même qu’il aurait été pour une bonne part l’auteur des paraboles dont on tire le suc régulièrement dans les églises le dimanche matin pour le dernier carré de croyants, une sorte de nègre (voir plus haut) de son frère, mais pour la bonne cause. La Vierge Marie avant d’être sainte, avait été surtout enceinte. Ce qui n’enlève rien à sa grandeur, au contraire. Ce n’est que quelques siècles plus tard qu’un pape s’étant interdit de gamberger sur la sexualité de sa mère, a trouvé cela horrible, tant il avait frôlé l’inceste. De là à élargir sa névrose à l’image de la Vierge…
Du côté des apôtres, comme Jésus avait choisi Pierre pour les tickets d’entrées, mais sans faire de recommandations expresses, il y eut dans les jours qui suivirent sa mort, une guerre des chefs.

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On sait qui a gagné et comme cette victoire a changé durablement l’Europe, obscurci tout le Moyen Age, créé des frustrations et fourni aux hypocrites et aux vicieux mille ans d’une triomphante bêtise dont la traditionnelle foire aux rideaux grand place du Vatican tous les jours fériés du calendrier religieux témoigne encore de nos jours.
A quoi ça tient l’Histoire… Si Abraham était resté peinard avec Sara, sans séduire Agar puis la laisser tomber et que Jacques, frère de Jésus avait cloué le bec à Pierre, peut-être bien qu’en l’an 619, Mahomet n’aurait jamais entendu l’ange Gabriel lui bonir qu’il fallait faire du pétard pour un strapontin au Panthéon et que nous serions tous Juifs, Gentils (nous) et Musulmans compris !.
C’est les Hindouistes qui l’auraient senti passer, mais en attendant, de l’Europe au Moyen Orient, nous aurions été peinards. Reste à savoir de quelle manière nous aurions évolué ensembles.
A voir le manque d’humour des rabbins et des imans aujourd’hui, et comme nos curetons sont décontractés, à tu et à toi avec la jeunesse délinquante et les occasionnels de la fumette… on se demande…
Enfin, on ne réécrit pas l’histoire.
Les Apôtres, Pierre en tête, nous ont bien eus !

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