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Les Tontons tontine

- Les Tontons tontine m’font marrer. …ont bossé comme des sourds jusqu’à quarante balais. …ont mis à gauche tout ce qu’ils ont pu. …ont un appart avenue de Beco, derrière Flagey… et quand sonne l’heure, se tapent un rassis au lieu de baiser !
Ah ! ces poires blettes… ça voudrait signer d’l’onzième doigt et ça sait même plus comment c’est la crampe ! …s’i’ pourront dégainer façon John Wayne. …ça les burine de l’intérieur… les repousse en plateau ciselé marocco... les rétame !
L’autr’ jour, j’en rencontre un. …une de ces gueules estampillée 1962, plein sur le retour. Lui, on est sûr, à 20 mois déjà, faisait fuir sa mère… pouvait sortir qu’le soir sous un grand chapeau… sans quoi les gniards lui balançaient des pierres.
V’là que le démon fatal le prend. Frémissant du grelot, c’est son popaul qu’exige.
J’veux d’l’amour qui dit en duo avec Charlebois ! Son désir le rend moite… I’ pisse ses suints de partout.
V’là Tonton tontine qui tapote ses désirs sur la Toile. Une hors Schengen, instruite, belle, élégante et tout, lui répond… C’est inespéré qu’elle veuille bien du sagouin.
Le mec s’emballe. Comme i’ croit savoir mieux écrire que baiser, il lui envoie de ces lettres enflammées à faire reliure Loanna, pourtant qu’est difficile sur les troubadours qui montrent pas leur chtibre. I’ peut plus dormir… Arrête plus d’se poigner !… L’allure à laquelle la pauvre mère à Tonton change les draps… rapport à l’amidonnage intempestif…
Il délire, s’estomaque, s’essouffle. Sa mère qui l’a toujours connu albinos s’inquiète de sa pâleur ! Les yeux passent à rouge rubis. Sa peau pèle plein décembre. La douleur le rend si laid, qu’au bureau on l’isole, derrière les chiottes…
La hors Schengen qu’est déjà en bout de piste, qui voit plus que le hublot du retour au pays et qui s’accroche aux treillis, voit en cette flaque à pu son bienfaiteur. Elle surmonte son dégoût et accepte de se vendre au bosseur acharné, au grippe-sous de la délivrance.
…du donnant donnant, honnête, non ?
Du coup v’là les valeurs anciennes de l’Etrusque qui r’montent… Le fruit de son travail lui plombent la joie. Comment qu’il a souffert pendant vingt ans pour acheter ces quatre murs, retrousser ses pantalons bord de plage à La panne, et l’hésitation chaque année pour un tour de pédalo quand ses collègue s’envoyaient des nymphettes à Majorque !
Sa vie merdique lui vient dans la gueule comme une merde de pigeon… Ce à quoi il n’attachait plus d’importance quand la quéquette le tiraillait, reprend d’la vigueur !

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Quasimodo court à la confrérie des aspics de la quarantaine, chaussée d’Ixelles, dans un bistrot où les glaces reflètent pas d’image. Un club de baiseurs sur plan mensuel, des phalènes nocturnes qui sortent pas la nuit… ça se comprend, ça s’ausculte… on se demande même pourquoi ça s’encule pas ? Ça ficherait la paix aux dames…
Un dit ceci, un autre cela. Certains ont de l’expérience. Un affreux s’est fait dépuceler par une sœur de sa mère, qu’avait cinquante ans à l’époque où il en avait trente.
C’est un altruiste… I’ fait profiter de l’expérience…. Comme elle l’avait bien profond et charnu… et comme sur son lit de mort, après une dernière passe, comme elle lui a fait promettre en famille « Te marie jamais, bijou… jamais ! ».
Après ce témoignage, vingt fois entendu, pourquoi Tonton pourrait pas baiser gratos ?
Alors, les stratèges évoquent : concubinage, expérience en couple, jusqu’à l’arme suprême : la tontine…
Tonton, tontine qu’i’chantent tous les brèche-dents de la nouba des rances.

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Ce bidule, cette tontine à la con, qu’est plutôt faite pour garantir leurs nougats, mettrait la fille à la merci de ces goules, au point que les fumiers en feraient leur esclave.
Le pied pour les nabots du sexe !

Moi je dis à ces pauvres filles, méfiez-vous des Tontons tontine. I’ se contentent pas de s’être pourri la vie pendant quarante ans, il faut encore qu’ils pourrissent la vie des autres.
Et celles qui, par chance, astuce ou pipes variées, surmontent leur dégoût, acceptent d’enlever leur slip face aux martiens de la drague et arrivent au contrat devant l’Officier de l’Etat-civil… qu’elles se montrent pas reconnaissantes pour un sou.
Qu’elles se transforment pas en servante des Hauts du Hurlevent… qu’elles les saignent ces porcs comme ils le méritent et, après avoir pris un max, ou mieux avoir vidé la caisse, qu’elles se barrent avec le plombier ou le facteur, enfin avec n’importe qui.
Elles auront bien mérité de recevoir les honneurs des vrais voyous. Eux au moins ont de l’honneur et savent plaire aux dames.
Belles étrangères, je vous baise les mains et autre chose, si le cœur vous en dit, dans le regret où je suis, de ne pouvoir vous marier toutes et d’emmerder tous les officiers d’Etat-civil de ce foutu pays.

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