Samuser où dautres semmerdent...
On pousse au progrès là où à défaut den être un vraiment, ça épate.
Tel le mariage des gays.
Quest-ce que « cette avancée des mœurs » aura comme influence bénéfique sur le comportement citoyen ?
Déjà que le mariage entre hétéros était devenu passablement ringard !
Peur de la solitude, dêtre sans enfant, de la précarité, de cette absence de cœur dune société ultralibérale ? Les hommes qui préfèrent les hommes et les femmes qui préfèrent les femmes désirent que cela se sache et quon trouve des formules de célébration.
Admettons.
A part les gens des campagnes, plus personne ne fait attention à deux hommes qui se tiennent par le bras, ou deux femmes qui sembrassent.
Et cest bien ainsi.
Faut-il pour autant aller crier sur tous les toits quon est un peu ou beaucoup tapette ? Quon bande pour une copine et que la vue du sexe opposé fait vomir ?
Ne serait-ce pas plutôt quon est frustré de la plus grande liberté qui soit, à savoir celle de bien gagner sa vie dans un travail quon aime, à cause dune société qui sautodétruit par amour du profit. Alors, on sinvente des libertés accessoires de compensation comme le mariage homo.
On a assez ri du travail de gynécologue de lamant classique, pour voir si du côté pénétration par lanus, cest tout aussi poilant ?
Pour ce cas dhomosexualité, cest lécrivain-philosophe Alain Soral qui a la parole, parce que, ce quil dit est non seulement marrant, mais juste. Et je ne vois pas pourquoi je me priverais du plaisir de vous le faire savoir :
« Ça me rappelle ce petit matin où, avec Vincent Dieutre, nous avions ramené une fille et un garçon dans son petit studio de la rue dOrmesson… Alors que je prenais ma partenaire à lancienne, par les voies génitales mon vieux copain - qui nétait pas encore le Garrel des pousse-crottes – entreprit systématiquement denculer le sien.
« Et comme lautre avait visiblement du mal à se détendre, il saisit, impatient, le premier lubrifiant qui lui tomba sous la main : un flacon de Mixa bébé ! Touillage, taraudage… le shampoing doux fit son office mais bientôt, à force daller et venir, une abondante mousse jaune se mit comme à fumer de lorifice. Une mousse jaune à la merde tandis quà chaque sortie, son gland champignonnesque (tu étais bien monté Vincent) extrayait comme une excavatrice, quelques petits grumeaux…
« Cétait déjà peu ragoûtant mais quand, après la petite fête, lenculé se remit sur le dos pour récupérer, un demi-litre de jus détron liquéfié par le sperme lui dégorgea du cul pour sincruster dans le matelas.
« Ça, plus la mousse et les boulettes, ça puait fort dans la chambrette, et je fus bien heureux de pouvoir vite rentrer chez moi pour dormir au sec ».