« Le « Oui » contre le suffrage universel | Accueil | Règlement de compte au PS français. »

Blablabla.

-Josette, qui aurait cru !
-Oui, c’est surprenant.
-Surtout qu’elle n’en a pas l’air.
-C’est elle avec Georgina qui…
-Georgina ? De qui tu parles ?
-Oui, Georgina ! Tu te rappelles ? La femme du docteur…
-Tu veux parler de Paul ? Et Georgina, c’est sa femme ?
-Oui.
-De quoi on parlait encore ?
-De Josette.
- Je ne la voyais pas avec Jean Schäffer.
-Jean Schäffer, c’est impossible.
-Pourquoi c’est impossible avec Jean Schäffer ?
-Il est mort l’année dernière.
-Je t’ai dit que c’était impossible avec Jean Schäffer, car même s’il n’était pas mort l’année dernière, ce serait impossible quand même.
-Ah oui ! Tu fais allusion à sa… enfin quoi, nous savions tous qu’il en était.
-Et la sienne flottait vraiment…
-Alors, on m’a mal renseignée… où j’ai mal compris.
-C’est comme ça, elle est avec Loulou.
-L’assureur ? Là c’est nouveau. Et pourquoi tu dis que c’est surprenant et qu’elle en n’avait pas l’air ?

entramie.JPG

-Non, arrête, c’est toi qui as dit qu’elle n’en avait pas l’air…
-Ah ! il faut croire… Georgina, attends voir, celle qui se met des kilos de peinture et qui prend deux sièges au cinéma, un pour elle et l’autre pour ses achats dans les boutiques à fric ?
-Pour en revenir à… je ne sais plus sur quoi on devait revenir ?...
-…parce que Loulou, c’est un drôle de type.
-Quoi ? Il en est aussi ?
-Non. Lui, son truc c’était la fesse africaine. Il les trouvait sublimes.
-Tu dis la fesse, puis qu’il les trouvait sublimes. Elles sont quand même deux !
-Ce que je veux dire, c’est que Loulou, avant, ne jurait plus que par son Ougandaise.
-Avant quoi ?
-Avant qu’on ne se rencontre…
-C’est vrai que Josette en comparaison… Pourtant, pour avoir un cul, elle a un cul…
-On peut dire que c’est trop d’un côté et pas assez de l’autre…
-On dirait un poussah, tu sais ces clowns arrondis et plombés à la base et qui ne se renversent jamais…
-Je sais quand même ce que c’est qu’un poussah…
-Pardon.
-Et comment as-tu su ?
-C’est elle qui me l’a dit. Je suis sa meilleure amie et…
-Bien entendu, elle t’a demandé de ne rien dire à personne ?
-Evidemment, mais toi, c’est pas pareil. Tu es ma meilleure amie aussi…
-Si bien qu’entre meilleures amies…
-On se dit tout.
-Bien voyons, sauf que Josette je la connais à peine… Mais ce n’est pas grave.
- Par contre Loulou, tu dois l’avoir connu, après l’Ougandaise ?
- Ce type a raconté partout que nous avions couché ensemble !
-Alors, ce n’est pas vrai ?
-Si c’est vrai, mais il n’avait pas à le dire… Surtout avec son handicap secret !
-Son handicap secret ?
-Oui. Quand on n’en a qu’une, on fait attention à ce qu’on dit sur les autres !
-Il n’en a qu’une ! Peut-être que Josette ne le sait pas… et pourquoi il n’avait pas à dire ça ?
-Ecoute, il était encore avec Miette au temps de l’Ougandaise. Depuis, elle est en dépression nerveuse.
-Tu me l’as dit, ça me revient… il était encore avec Miette ! Pourquoi tu lui en veux ?
-Une femme qui le dit c’est pas pareil qu’un homme. Ensuite, j’étais dans une mauvaise passe et toutes vous me disiez « comment ça se fait que tu n’as personne, jolie comme tu es ? »
-Tu es sûre que nous t’avons dit « jolie comme tu es » ?
-Oui, pourquoi ?
-Oh ! comme ça. Les compliments sont si rares entre nous…
-Où tu vas, maintenant ?
-Je vais chez Josette, lui raconter ce que tu m’as dit à propos de Loulou !... qu’il a trompé Miette avec toi et qu’il n’en a qu’une…
-Ne dis surtout pas à Josette que je te l’ai dit.
-Tu me connais. Je ne donne jamais mes sources.

Poster un commentaire