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Tu tiens la porte ?

-Tu la tiens, hein ? Fais pas comme l’autre fois. Grrrr…
-Oui. Mais l’autre fois… t’étais avec Roger… Alors, que là t’es seule pour tes ramiaous…
-T’aurais quand même pu dire que tu la tenais plus. La gêne quand une pouffe l’a ouverte.
-Pourquoi t’as pas été sur le parking ?
- Ouaips. On ne fait rien sans la passion-on.
-Qu’est-ce qui te fait dire ça-a
-La trique à Roger … pouvait plus faire cent mètres. Lol
-Donc tu vois un mec qu’à un durillon de braguette et tu sais que c’est lui, hein-in, le beau des beaux !
-Ouais…
-Et tous tes largages, tes divorces, tes mecs qui couchent et puis couilles en barre ?…
-Tu vois quand t’as la passion-on, tu sais réagir qu’avec tes fesses.
-Tu parles. Le lendemain, le beau, zzzzz, était droopy…
-Savais pas qu’il laguait avec les putes du t’chat….
-Tu me diras, c’est toujours ça… Sauf, qu’on peut pas vivre sa vie rien qu’avec ses fesses. Un moment, tu dois sortir et te présenter à l’embauche, t’as le droit de penser à tes fesses qu’à la sortie. Ton travail, c’est pas avec les fesses, sauf si tu fais putes, c’est avec ce que t’as dans le citron-on… Et l’autre, le beau-au Roger, pareil. Si toi tu penses qu’avec tes fesses, le beau-au Roger pense qu’avec sa queue, faut quand même qu’il se la recale dans le calcif pour trouver un chantier. Faut manger pour bander… C’est pas avec sa queue qu’il va trouver du boulot, sauf s’il fait proxénète. Tu le vois maçon chez Demarche à bander sur l’échafaudage ?
-Ouais. Ça serait du talent perdu. Tu veux dire quoi au juste ? Que t’es jalouse, Josy-i ?
-Non. je veux dire que tu sais pas dans le coup-ou de foudre si derrière la queue, il y a un cerveau-au ?
-Tu tiens toujours la porte ?
-Qu’est-ce que tu fous ?
-Attends je vais sortir.
-Dépêche, je dois aller aussi.
-Qu’est-ce qu’on disait ?
-Rien. C’est juste que j’en ai marre des beaux-au. C’est que des gros con-on.
-Comment tu sais que c’est que des gros cons-on, comme on est cons nous aussi?
-Tire la chasse au moins…
-Aha ! j’ai rien sur le tampon. Je crois que je vais bomber la guérite…
-Encore ! Tiens la porte. C’est à moi.
-Comment je sais, comme on est cons aussi ? Tu connais un beau-au ici ou au Romantic qu’est pas con-on ? Et c’est même pas sûr qu’ils ont la queue-eu Pic Saint-Lou… Tiens, celui de la semaine dernière, qu’étais marié sans l’être, puis qu’avait une maîtresse qu’était plus avec son mari et qui le relançait… juste avant qu’elle se mette gouine avec Loulou.

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-Ah ! Je vois, Riri…. un beau-au… super… qui boîtait-è un peu-eu ?
-Oui, je rage. Un si beau-au…
-Oui. Déjà fallait pas qu’il ouvre sa gueule… l’ASV 48 plombes, Noiseux et l’handicap, c’est lourd.
-Quoi, qu’il lui manquait ?
-C’est un vioque Riri qui devrait pas se mêler à la jeunesse…. Rapport aux conneries, présentait plus les armes... Lol.
-N’empêche, pour dans le parking, ou qu’on était à danser… un beau comme lui, peut me tirer tout de suite, si-î-veut-eu… hehehe, malgré sa boiterie.
-Je sors. Tiens plus la porte.
-On reste ici ?
-On a fini notre coca.
-Cinq euros, pour un autre, c’est pas donné.
-Si on allait à Tongres ?
-Faudrait une voiture.
-T’as celle de Rouston.
-C’est pas un beau-au.
-Ouais. Mais, il est gentil-ti.
-T’as vu le pouème qu’i’ t’a envoyée ?
-T’as vu les fautes ?
-Qu’est-ce que je sais moi, je peux pas savoir… j’étais mdr.
-Au moins lui, écrit pas avec sa queue-eu.
-Peut-être, mais moi je lis qu’avec mes fesses, arffff…

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