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A l’insu de leur plein gré…

On a eu Richard Virenque, qui nous a promené pendant quelques tours de France sur le dopage, qui finit par craquer ; mais, à son corps défendant, ce qu’il traduisit par « à l’insu de mon plein gré ».
Avant cela, il y avait eu le célèbre « responsable, mais pas coupable » de madame Georgina Dufoix.
Ces formules magiques ne pouvaient pas échapper à l’attention de nos hommes politiques.
C’est ainsi que le secrétaire fédéral d'Ecolo, Jean-Marc Nollllllet (les ‘lll’ supplémentaires, c’est pour saluer la diction exemplaire d’un bonimenteur de la RTBf), et Hervé Hasquin, tous deux ministres à l'époque où la décision a été prise de saler le loyer de Kinshasa de la Communauté Wallonie-Bruxelles, se sont essayés à la nouvelle formule.
Ils n’ont rien vu et pour cause, ils ne se souviennent plus d’avoir été là !
Ces deux-là étaient ministres, responsables, mais le public ne savait pas, qu’ils y étaient à l’insu de leur plein gré. Renseignements pris, ils ignoraient eux-mêmes qu’ils étaient bel et bien des titulaires. C’est la femme de Nollllet qui à la fin du mois lui aurait dit : « Chéri, tu as été augmenté chez Ecolo. C’est chouette de leur part ! » et Nolllet occupé à trier les ordures ménagères du compost de son jardin, n’avait pas prêté attention.
Cela arrive parfois dans les tournantes. On est élu sur une liste d’un parti sans savoir que ce n’est pas le sien. Pour Ecolo, c’est normal, puisque tous les partis sont écologistes, alors, le malheureux Nollllet a pu très bien accéder à un ministère sans le savoir. Quant au MR Hervé Hasquin, son parti à force de reconnaître les siens dans des fonctions qu’ils n’exercent pas, par exemple, l’affirmation de Didier Reynders « votre bourgmestre de Liège », aura certainement troublé notre homme. Il a cru qu’on anticipait sa nomination sans qu’il en fût vraiment titulaire. Par la suite, Double H se serait dit qu’au contraire de Didier, il l’était devenu réellement. Mais il était trop tard !
Quelqu’un avait signé à sa place des locations honteuses.
Ce sont des choses qui arrivent.
Aujourd’hui, ils estiment qu'ils ont été abusés.
Beaucoup de jeunes filles qui sortent d’une discothèque disent aussi qu’elles ont été abusées. Parfois l’abuseur répare. Mais statistiquement, c’est rare. C’est pourquoi Nollllet va plaider au bureau de son parti en faveur d'une commission d'enquête parlementaire spéciale pour connaître le nom de son abuseur. Selon ses déclarations il aurait été abusé à l’insu de son plein gré alors qu’il faisait nuit dans les couloirs du ministère.
Oscar Tapinois, l’inspecteur chargé de l’enquête semble avoir mis le doigt sur les contradictions du plaignant. Etait-il là à l’insu de son plein gré où a-t-il été abusé en toute connaissance de cause ? Double H lui, est formel, son abuseur lui a manqué de respect sur le coin de son bureau et il a signé sans s’en apercevoir !
Bref, comme toute affaire judiciaire qui se passe à Charleroi et environ, le mystère reste entier. Aux dernières nouvelles, Van Cau n’est pas encore suspecté. On lui laisse le temps de retrouver ses agendas qui auraient été détruits par un secrétaire maladroit à l’insu de son plein gré, lui aussi.

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Hervé Hasquin qui était ministre-président du gouvernement de la Communauté française au moment où cette décision a été prise, a confirmé que le gouvernement dans lequel siégeait M. Nollet a été abusé.
Témoignage précieux, puisqu’il corrobore l’alibi de M. Nollllet !
Mais ils avouent quelques instants plus tard qu’ils ont lu la presse et écouter la radio ensemble, pour apprendre qu'un certain nombre d'événements se sont passés à leur insu, a martelé M. Hasquin avec force, mais dignité. C'est évidemment éminemment déplaisant, ajouta-t-il, puisque, comme vous le savez la société gagnante finalement s'ouvre au capital de la concurrente vaincue. Il y a vu quelque chose d'étrange. Mais, c’est tellement étrange qu’il s’est dit que c’était normal dans une société libérale. Et il est parti en week-end.
Cependant, maintenant on comprend pourquoi la société a fusionné avec sa rivale. Parce qu'à l'évidence, elle a été soumise à des pressions, voire à des chantages, et donc ça, évidemment, nous l'ignorions, affirme encore M. Hasquin, avec de plus en plus de force. Et de conclure la Région wallonne avait la main.
Apparemment, ce n’était pas la bonne main.
Oscar Tapinois, inspecteur, cherche la bonne main.
Et si tout ce beau monde avait la nôtre en pleine figure ?

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