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Riposte.

Ce dimanche, un débat sur TV5 « Y a-t-il un fossé entre les générations ? »
Un plateau de choix autour de Serge Moatti « Riposte ».
Débat d’intellectuels, comme il n’est pas possible de l’organiser en Belgique. Nos élites paraissent bien lourdes lorsqu’on les compare à leurs homologues français.
Ce n’est pas, qu’en fin de compte, nous ayons des arguments moins bons, c’est parce que nous ne savons pas nous exprimer avec la vivacité et l’élégance qui sont deux éléments indispensables à sauvegarder l’attention du public et qu’on sait si bien prodiguer en France.
Les participants étaient quasiment tous issus des universités. Même les jeunes sur le plateau en étaient. On avait parfois l’impression qu’une classe en jugeait une autre.
Le débat ne sortit jamais des intérêts d’un certain milieu social. Il est exact que la bourgeoisie est déchirée et n’existe plus en tant que telle, sous les assauts d’un système économique mondialisé.
L’évolution des rapports entre générations est fonction du chômage massif qui disloque les familles et cannibalise les relations entre les classes d’âge dans les entreprises.
Rien de neuf, en somme, s’il y avait la moindre perspective de faire baisser le chômage, mère des vicissitudes actuelles, cela se saurait. Tout le monde sait que l’université n’a jamais brillé par les initiatives de ses chercheurs en la matière.
Cependant, une différence certaine s’est dégagée quand même entre les générations d’aujourd’hui et celles des années 60. Au niveau de l’artisan, de l’ouvrier et du paysan, cette génération ancienne était capable d’écouter et de participer aux discours universitaires. Aujourd’hui, avec 16 % d’analphabètes au sortir du primaire, les populations laborieuses non seulement n’ont plus les capacités d’intervenir en donnant leur sentiment, mais encore ne contrôlent plus ceux qui parlent à leur place.
C’est répondre en partie à l’impossibilité du dialogue. La situation explosive des banlieues fait suite à la vie misérable des émigrés de deuxième et troisième générations qu’il n’a pas été possible de former dans un esprit de justice et d’égalité au même titre que l’ensemble de la population scolarisée.
Ce plateau se scinda en deux camps :

Les sceptiques.
Il y a une incompréhension flagrante entre les baby-boomers et les générations X et Y. Leurs valeurs, attentes, attitudes par rapport au travail sont très différentes, et cela touche autant les rapports avec la hiérarchie que le système de récompense. Les conflits ne pourront qu'augmenter; dans un contexte de pénurie appréhendée de main-d'œuvre, nous aurons de la difficulté à séduire et retenir les jeunes générations.

Les optimistes
Il n'y a pas plus de conflits qu'avant : il y a toujours existé une incompréhension d'une génération à l'autre. Le problème actuel est peut-être plutôt l'expression d'un conflit entre les individus et les organisations : manque de souplesse des forces de l’ordre, manque de flexibilité de la part des entreprises, leadership à revoir, communications à améliorer.

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Reste l’impression, qu’avec la classe dirigeante d’aujourd’hui, rien ne changera. Les bus continueront de flamber en France. Les jeunes des banlieues auront l’impression qu’on les met en cage et que leurs geôliers sont leurs ennemis irréductibles.
Plus calme, la jeunesse d’ici n’en pense pas moins.
Certains signes avant-coureurs laissent supposer que la violence organisée n’est pas à exclure.
Nous ne devons sans doute qu’à la lourdeur belge le retard de nos banlieues sur la banlieue française.
Ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours ça.
Au moins notre lenteur à comprendre l’événement et à y participer aura eu parmi tous ses défauts quelques petits mérites, ce qui ne veut pas dire qu’il ne serait pas temps d’évaluer nos chances pour ne pas basculer dans les mêmes errements d’un discours universitaire inefficace et peu réaliste.
Une fois de plus, tout passe par l’éducation et la culture, et surtout l’esprit d’analyse que les jeunes ont perdu.
Ce ne sont pas les enseignants qui ne valent rien, mais les programmes qui ne collent pas.

Commentaires

Appel à tous les candidats

Notre classe politique traditionnelle est-elle encore détentrice du sens commun, tout au moins de celui concernant l’économie politique ? En effet depuis les années 1970, tous les gouvernements qui se sont succédés, ont terminé leur carrière dans le désastre économique.
En 1970, la France et le peuple français recevaient du Général de Gaulle un héritage absolument fabuleux, dans tous les domaines : industriel, agricole, commercial, de recherche fondamentale et appliquée, médical, etc, et social déterminé comme le premier du monde.
Bien sûr, dans ce domaine il y avait eu quelques débordements, favorisés par la Gauche, toujours fâchée avec les règles fondamentales qui régissent l’économie dans tous les pays du monde, quel que soit le système politico-économique choisi pour le gouverner. Elle refuse toujours d’accepter le théorème suivant : Toute augmentation globalisée des salaires qui n’a pas été précédée ou au moins accompagnée d’une production équivalente de richesses, se traduit inexorablement par une croissance des prix, qui se traduit elle-même par une perte de compétitivité, tant sur les marchés intérieurs qu’extérieurs, laquelle entraîne elle-même une naissance ou une croissance du chômage qui, en fin de chaîne entraîne une perte de pouvoir d’achat.
Mais finalement, pour la grande majorité les Français, qui n’avaient cessé de s’enrichir depuis 1945, ces débordements passaient quasi inaperçus. Pour mémoire, on estimait en 1972, que depuis 1945, 25 millions de nos compatriotes avaient gravi quelques échelons de l’échelle sociale, dont 15 millions étaient passés du stade de la paysannerie ou de la classe ouvrière modeste à celui de la petite bourgeoisie. C’était la volonté du Général de Gaulle, qui avait pour principe fondamental de bien faire ce que l’on fait.
Nous aimerions que nos politiciens d’aujourd’hui, gauche et droite confondues, s’inspirent de ce sage principe, qui concerne par ailleurs, chaque citoyen, tout au long de sa vie.
Chaque élection devrait être l’occasion d’un changement. Et bien non, depuis un tiers de siècle, nos politiciens continuent d’embourber le chariot France jusqu’au moyeu, dans les ornières profondes de la sottise libéraliste.
Ils pérennisent continuellement une politique qui n’a jamais cessé d’échouer depuis 1970.
Ils ont laissé croître la dette de l’État exponentiellement : 0,5 milliards de Francs en 1970 ; 1.800 milliards en 1990 ; 7.000 en 2003 et peut-être 2.000 milliards d’Euros en 2006 soit près de 14.000 milliards de Francs.
Le chômage a, bien entendu, suivi la même voie : 2,5% en 1970 ; 6,3% en 1980 ; 9% en 1990. Cette croissance a continué, mais depuis 1990, on «manipule » les chiffres pour nous faire croire que le chômage recule. Dans notre pays, c’est à partir de la révolution anarchiste de 1968, - qui, en plus de son coût très élevé (deux à trois milliards de Francs) a laissé de très lourdes séquelles dans l’éducation nationale, qui méritent d’être « lessivées » dans le dessein de rétablir dans celle-ci, les valeurs fondamentales de la République, accompagnée d’une éducation civique renforcée, qui permettrait à nos enfants d’acquérir l’état de citoyen libre et responsable – que le chômage a commencé à croître.
Pendant la période précédente, il était à environ de 1,5 à 2%, ce qui semble être le socle voisin du minimum, permettant la flexibilité d’embauche des entreprises nouvelles. Il est a noter que le chômage a frappé les autres pays. En Allemagne, il a été multiplié par 10,35 entre 1970 et 1990
Pourquoi nos politiciens semblent-t-il ignorants de l’histoire, et tout à fait à côté de la réalité?
La droite s’est forcée à croire, que le système libéraliste est supérieur à tous les autres, et même au système gaulliste, qui nous a donné ”Les Trente Glorieuses”.
Elle a naïvement cru, et surtout, malgré les échecs caractéristiques de ce diabolique système, continué de croire que le libéralisme nous apporterait la richesse, le bonheur et qu’il nous protégerait du communisme. Force est pourtant de constater, depuis longtemps, que c’est l’inverse qui s’est produit.
Contrairement à ses promesses, le libéralisme ne nous a pas apporté la richesse, mais la pauvreté et la misère.
Il ne nous a pas apporté le bonheur, mais le malheur, la tristesse, l’inquiétude et la désespérance.
Il ne nous a pas protégé du communisme, ou de quelque chose de plus grave, car l’histoire du siècle passé, nous apprend que lorsque la désespérance s’empare d’un peuple, celui-ci est prêt à se laisser piéger, par n’importe quelle idéologie. Ce fut le cas du peuple russe en 1917, piégé par l’idéologie communiste, et du peuple allemand en 1933, piégé par l’idéologie nazie.
La démarche de ces deux peuples, au départ, a eu les mêmes racines : la misère et la désespérance.
L’échec de ce système libéraliste est pourtant patent.
En 1970, la dette réelle de la France, était d’un demi milliard de Francs. Si elle a été fixée à 5 milliards, c’est tout simplement que le gouvernement du Général, avait investi 4,5 milliards dans les grandes industries du plus haut niveau mondial, qui allaient faire l’honneur de la France. C’étaient des investissements productifs.
Aujourd’hui, il y a encore des responsables de droite, qui n’hésitent pas à clamer que si nous rompions avec le libéralisme, ce serait pour tomber dans un système communiste.
Quelle sottise, quelle erreur. C’est précisément le contraire, qui risque de se passer. Car c’est précisément, en pérennisant ce diabolique système, qui conduit les peuples à la désespérance, que nous risquons, à l’occasion d’une étincelle qui met le feu aux poudres, de nous retrouver dans la situation de la Russie en 1917, ou de l’Allemagne en 1933, comme nous venons de le voir.
Ils nous disent : mais il y a la mondialisation, de laquelle nous ne pouvons nous soustraire.
Quelle sottise, là encore. La mondialisation existe depuis la nuit des temps. Elle a toujours été profitable globalement à tous les peuples. Ce n’est pas elle qui pose problème, mais l’anarchie économique qu’en a fait le libéralisme, en organisant par son bras armé l’OMC, une concurrence déloyale entre des pays au différentiel salarial trop important : de 1 à 28 pour la Chine. Nous pouvons noter à ce sujet que les communistes chinois sont beaucoup plus intelligents que les nôtres. En Chine on fait baisser les prix en fonction de la croissance de la productivité, et l’on augment les salaires qu’en fonction de la croissance de la production. Les Chinois, des zones industrialisées, voient leur pouvoir d’achat croître plus vite que celui des Français, entre 1945 et 1968. Un appartement de 80m2 dans les grandes villes chinoises se loue pour le tiers du salaire moyen des salariés, et coûte à l’achat 50% par mois de celui-ci. Parallèlement, à mesure que croit l’enrichissement des Chinois, nous voyons se desserrer les carcans du totalitarisme. Après avoir combattu les religions, le gouvernement favorise maintenant celles qui sont démocratiques : le Bouddhisme, le Christianisme… L’enrichissement des Chinois ne concerne que ceux des grandes villes. Il reste dans les campagnes chinoises, peut-être plus d’un demi milliard de gens très pauvres, qui ne pourront accéder que très lentement à la nouvelle richesse.
En France, en 1945, tout avait pourtant bien commencé. Mr Maurice Torez, le secrétaire du PC, qui avait bien compris que pour distribuer des richesses, il faut d’abord les produire, déclarait à la fête de l’Huma, les deux bras levés : Produisons, produisons, produisons. Malheureusement il ne fut suivi que peu de temps, sur cette voie, ce qui a freiné la croissance de l’enrichissement de tous les Français. Sans la sottise communiste , nous aurions fait beaucoup mieux.
Les prêtres du libéralismes, nous disent aussi que l’économie de marché est la meilleure solution, mais l’économie de marché, a toujours existé, depuis bien avant l’invention du libéralisme. Depuis la nuit des temps, de nouvelles entreprises ont pris naissance, elles ont prospéré ou disparu. Elles ont toujours été face à l’économie de marché, dans tous les pays et à tout moment, sauf en Europe de l’Est pendant le système communiste. L’économie de marché, libérale et sociale mais non libéraliste, est bien la meilleure forme économique, mais à condition que la concurrence, qui en est l’âme, ne soit pas déloyale, comme l’est la concurrence libéraliste, créatrice du chômage de masse et de l’appauvrissement.
Un peuple qui produit des richesses s’enrichit. Un peuple que l’on met au chômage s’appauvrit.
Alors bien sûr, rompre avec le système libéraliste n’est pas une simple affaire.
En réalité c’est une révolution, mais une révolution pacifique, qui nous donnera une véritable renaissance, si nous avons la sagesse de reconstruire une société libérale et sociale de type capitalistique, mais au capitalisme remoralisé et redémocratisé, comme le proposait déjà Guy Sorman, en 1984. C’est-à-dire, une société totalement libérée, affranchie de ces tristes idéologies du passé, qui ont fait tant de mal à l’humanité : le communisme, le fascisme, le nazisme et le libéralisme. Enfin, une société de type gaulliste, tout simplement, dans laquelle il refera bon vivre pour tous.
Elle se traduira, entre autres, par l’arrêt de la libre circulation des capitaux, qui permettra l’investissement en France, pour ce qui nous concerne. Par l’arrêt du pillage financier des entreprises, œuvre des requins et rapaces de la finance. Par l’arrêt de la concurrence déloyale, qui ruine nos entreprises, et les conduise à la délocalisation. Par l’arrêt de la déréglementation, qui a entraîné une anarchie sans précédent dans nos économies. Par le retour des services publics dans l’État, qui sont la propriété du peuple, et que nul ne peut s’octroyer le droit de liquider. Etc.
La gauche quant à elle, dénonce férocement le libéralisme, mais curieusement elle ne propose pas de nous en sortir. Elle est toujours enfermée dans ces vieilles lunes qui ne peuvent pas apporter la réussite. Ses propositions semblent plus destructrices que constructives.
Alors, Ségolène, Nicolas, François, reprenez-vous et proposez-nous un changement vrai et garanti. Peu importe, pour l’avenir de la France, celle ou celui qui aura été choisi, si tous ensemble vous vous prononcer pour le rétablissement d’une société libérale et sociale, et si tous ensemble vous déclarez vouloir contribuer à sortir le chariot France, des ornières dans lesquelles il s’est profondément et progressivement enfoncé, depuis plus d’un tiers de siècle.
Nous devons, vous devez cela à nos enfants. Nous n’avons pas le droit de prendre la liberté de leur laisser l’héritage de la dette, en progression exponentielle, avec en prime la précarité et le chômage, complété par l’absence de logement accessible.
Rien, en matière de nation, n’est définitivement désespéré.
Il est possible de faire beaucoup de choses, en quelques années. Nous en avons été témoins, à partir de 1945, ou personne n’aurait joué un Dollar, un Rouble ou un Pesos, sur la France de cette époque-là : 15% de son patrimoine immobilier détruit, 20% de ses moyens de transport, 50% de son agriculture, la moitié de son PNB disparu par rapport à 1938, une dette considérable et 4 millions de ses fils absents, dont la moitié sans formation professionnelle.
Un quart de siècle plus tard, c’était le plus brillant des pays du monde. Et pourtant des politiciens incompétents nous avaient entraînés dans deux guerres coloniales, très coûteuses, que nous avons perdues, parce que c’était tout simplement dans l’ordre des choses. La liberté de l’homme, son respect, exige que chaque peuple puisse exercer sa souveraineté sur la totalité de son territoire. Accessoirement, c’est seulement à partir de ce moment-là, qu’il devient possible de nouer des liens qui peuvent rapidement devenir de confiance, et même d’amitié, qui permettent des échanges de toutes sortes, profitables à tous.
Ce que nous, les Français, avons fait entre 1945 et 1970, nous pouvons le refaire en moins d’une législature, mais si nous nous soustrayions à ce devoir, alors en France ou ailleurs, ce sera un jour prochain, dont on ne peu fixer la date, la réédition de 1917 ou de 1933. Et cela, bien peu de nos compatriotes le souhaitent.
Pour briser ces éventualités, une seule solution : revenir à un type de société qui nous redonnera de nouvelles années glorieuses.
Après les très dures épreuves du siècle passé, ne pouvons-nous pas affirmer ? : nous avons atteint un niveau suffisant de civilisation, pour dire non à la guerre, non au colonialisme, non à la pauvreté, non à l’agression écologique contre notre Terre, dont le libéralisme, en ayant entraîné une croissance des transports huit fois supérieure à la croissance des richesses mondiales, porte une très lourde part des responsabilités.
Alors Ségolène, Nicolas et François, avec nous, qui ne sommes pas des extrémistes désespérés, proposez-nous vite ce retour aux années glorieuses, et proposez-nous de collaborer ensembles, après l’élection, pour mieux réussir. Tout le monde sera gagnant, et particulièrement si vous proposez de contribuer à élaguer sérieusement ces carcans étatiques, administratifs et fiscaux qui sont devenus une véritable entrave, à la liberté d’entreprendre, de réussir, et de pérenniser une entreprise.
Et puis, ce n’est tout de même pas dans le cadre de cette société de foire d’empoigne, de corruption, de vol, d’arnaque, du chacun pour soi, du chômage, de la misère pour un trop grand nombre, et de trop de richesses pour quelques-uns seulement, etc. que nous pouvons espérer construire notre Europe. Elle vaut mieux que cela.
Hollandais et Français ont dit non à l’Europe libéraliste. Ils n’ont pas dit non à l’Europe, comme certains voudraient nous le faire croire, mais ils ont dit non à l’Europe libéraliste. L’Europe que nous devons construire est une Europe de Liberté, de Droits et de Devoirs, de Paix intégriste, de respect de l’Homme par l’Homme, du respect des peuples et de leur culture, etc. ce qui ne nous empêchera pas de choisir une langue commune qui deviendra la langue européenne à terme.
Notre Europe, ne peut donc être qu’une Europe Démocratique, Libérale et sociale, totalement affranchie des idéologies tortionnaires du passé : le communisme, le fascisme, le nazisme et le libéralisme.
reneco.lambert@yahoo.fr René Lambert

M°MOATTI

OUI VOUS ETES DE GAUCHE MAIS PARFOIS DESAGREABLE AVEC VOS INVITES VOIR MEME INCORECT CAR VOUS NE CESSEZ DE COUPER LA PAROLE ET DE CE FAIT L AUDITEUR NE COMPRENDS ET N ENTENDS...... RIEN......

EGALEMENT ARRETEZ DE GESTICULER COMME UN CLOW ..
UN PEU PLUS DE CLASE MONSIEUR

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