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Reynders impair à tort et à travers !

Le 10 juin 1190 l’empereur d’Allemagne, Frédéric Barberousse, meurt de s’être trempé en sueur dans le Cydnus. Y aurait-il similitude avec un autre empereur choqué pour ne pas s’être assez trempé dans les eaux de la Sambre ?
Le 10 juin 1534 Jacques Cartier remontait le fleuve Saint-Laurent. Comme son héros, Reynders Imperator a remonté le fleuve des électeurs.
Mais, le personnage qui lui colle le mieux à la peau est le César de la Guerre des Gaules. Ah ! la mort de Pompée à Pharsale.
Bien qu’il eut passé à côté du triomphe après avoir été battu par les électeurs au maïorat de Liège, c’est l’évidence même, Didier Reynders se croit la réincarnation de celui qui passa le Rubicond.
C’est lui le rubis, devinez qui est l’autre ?
1. Elio Di Rupo – 2. Louis Michel (biffer la mention inutile).

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Le nouveau Grand Wallon a réécrit « The Life and Death of Julies Caesar ».
En exclusivité la première scène :
Rome. Une rue.
Entrent Michel Flavius et Elio Marullus. Ils sont entourés de citoyens convaincus que le MR (Monstrator Regulus) Didier César est au peule, ce que le circuit de Francorchamps est à la Région : indispensable.
FLAVIUS
Hors d'ici ! Au logis, paresseux que vous êtes ! rentrez au logis. Est-ce fête aujourd'hui ? Eh ! ne savez-vous pas qu'étant artisans, vous ne devez pas sortir un jour ouvrable, sans les insignes de votre profession ?... Pourquoi ne fais-tu plus tes cinquante heures semaines ?
PREMIER CITOYEN
Moi, monsieur ? Je suis charpentier et c’est Elio Marullus qui m’oblige de n’en faire pas quarante..
MARULLUS
Où est ton tablier de cuir ? et ta règle ? et ton fil à plomb ? Que fais-tu ici dans tes plus beaux habits à mettre dans l’urne des bulletins ? De quelle couleur sont-ils ?
DEUXIEME CITOYEN
Ma foi, monsieur, comparé à un ouvrier dans le beau, je ne suis, comme vous diriez, qu'un savetier et n’ai pas votre compétence. Voilà pourquoi j’ai fait confiance à vos lieutenants. Mais le savais-je mieux que vous ?
MARULLUS
Mais quel est ton métier ?... réponds-moi nettement.
DEUXIEME CITOYEN
Un métier, monsieur, que je puis exercer, j'espère, en toute sûreté de conscience. Je fais ce que je peux pour vous être agréable.
MARULLUS
Pourquoi m’as-tu fais perdre l’élection ? Hein ! traître… C’est ainsi que tu montres l’attachement au parti ?
DEUXIEME CITOYEN
Eh ! je vous en supplie, monsieur, ne vous mettez pas ainsi hors de vous. Au fait, si vous détraquez, je puis vous remettre en état.
MARULLUS
Qu'entends-tu par là ? me remettre en état, insolent !
DEUXIEME CITOYEN
Eh mais, monsieur, vous ressemeler.
FLAVIUS
Tu es donc savetier ? L'es-tu?
DEUXIEME CITOYEN
Ma foi, monsieur, c'est mon alène qui me fait vivre : je ne me mêle des affaires des gens, hommes ou femmes, que par l'alène. Je suis en effet, monsieur, chirurgien de vieilles chaussures ; quand elles sont en grand danger, je les recouvre. Les hommes les plus respectables qui aient jamais foulé cuir de vache ont fait leur chemin sur mon ouvrage.
FLAVIUS
Mais pourquoi n'es-tu pas dans ton échoppe aujourd'hui ? Pourquoi mènes-tu ces gens-là à travers les rues ? Si tu as voté pour César, comme tu sembles dire, tu sais qu’il a horreur du désordre des esclaves et quand ils sont dans la rue au lieu d’être dans les caves de ses amis à s’agiter et battre les tapis, tu le mets dans une grande colère.
DEUXIEME CITOYEN
Ma foi, monsieur, pour user leurs souliers et me procurer plus de travail. Mais, en vérité, monsieur, nous chômons aujourd'hui pour voir César et nous réjouir de son triomphe.
MARULLUS
Pourquoi vous réjouir ? Quelles conquêtes nous rapporte-t-il ? Quels sont les tributaires qui le suivent à Rome pour orner, captifs enchaînés, les roues de son chariot ? Bûches que vous êtes ! têtes de pierre, pires que des êtres insensibles ! - 0 coeurs endurcis ! cruels fils de Rome, est-ce que vous n'avez pas connu les Jaurès et les Destrée ? Bien des fois vous avez grimpé aux murailles, aux créneaux, aux tours, aux fenêtres et jusqu'aux faîtes des cheminées, vos enfants dans vos bras, et, ainsi juchés, vous avez attendu patiemment toute une longue journée, pour voir le grand Vandervelde traverser les rues de Rome ! Et dès que seulement vous voyiez apparaître son chariot, vous poussiez d'une voix unanime une telle acclamation, que le Tibre tremblait au fond de son lit à l'écho de vos cris répétés par les cavernes de ses rives ! et aujourd'hui vous vous couvrez de vos plus beaux habits ! Et aujourd'hui vous vous mettez en fête ! Et aujourd'hui vous jetez des fleurs sur le passage de celui qui marche triomphant dans le sang des Communards ! Allez-vous-en. Courez à vos maisons ! tombez à genoux ! Priez les dieux de suspendre le fléau qui doit s'abattre sur une telle ingratitude.
FLAVIUS
Allez, allez, mes bons compatriotes, n’écoutez pas Marullus. Reprenez le travail et César vous aimera ; et, en expiation de votre faute, assemblez tous les pauvres gens de votre sorte, menez-les au bord du Tibre, et gonflez ses eaux de vos larmes, jusqu'à ce que le plus infime de ses flots vienne baiser la mule de votre nouveau bienfaiteur.

Les citoyens sortent.
Voyez comme leur grossier métal s'est laissé touché. Ils s'évanouissent, la langue enchaînée dans le remords. Allez par là au Capitole : moi,j'irai par ici. Dépouillez les statues, si vous les voyez parées d'ornements sacrés.
MARULLUS
Le pouvons-nous ? Vous savez que c'est la fête des Lupercales. Et césar ignore que vos troupes et les miennes combattent son pouvoir.
FLAVIUS
N'importe ; ne laissez sur aucune statue les trophées de César. Je vais en chemin chasser la foule des rues ; faites-en autant là où vous la verrez s'amasser. Arrachons les plumes naissantes de l'aile de César, et il ne prendra qu'un ordinaire essor ; sinon, il s'élèvera à perte de vue et nous tiendra tous dans une servile terreur.

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