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Descente aux enfers.

Personne n’a soulevé le lièvre : capitalisme et économie de marché ne sont pas synonymes.
Nos sociétés se gargarisent de mots, se distribuent des étiquettes. L’étiquette ne désigne pas le produit ! Le libéralisme n’est pas la démocratie, non plus !
La démocratie n’est pas fatalement associable au libéralisme. Par certains aspects, elle en est fort éloignée. Quant à la liberté, il ne s’agit pas de la liberté de l’individu, mais la liberté d’entreprendre. Ces deux libertés marchent rarement ensemble.
Les partis politiques sont en désaccord sur beaucoup de points, sauf sur le choix de notre destin économique.
Nous ne parlerons pas des spéculations boursières. Les capitaux se placent dans les entreprises qui emploient en fonction de leurs besoins. Selon une formule qui date du début de l’ère industrielle, les travailleurs louent leur force de travail aux entrepreneurs.
Alors que le politique s’occupe des rapports entre les employeurs et les travailleurs, il est tout de même curieux que jamais personne ne se soit intéressé à ce mariage antinomique et moyenâgeux, du capital et du travail, autrement que de la manière actuelle de régler les conflits qui en résultent.
Il est bon de rappeler le caractère spécifique du capitalisme, système fondé sur la propriété d'une minorité privilégiée des moyens de production.
La majorité des citoyens n’est pas propriétaire. Elle est contrainte de vendre sa force de travail. Elle ne dispose pas librement des moyens de production. Le contraste entre les deux positions, celle du possédant et celle du possédé définit le capitalisme dans sa partie la plus perverse. Le marché n'est rien d’autre que les flux d’offres et de demandes, de travail et de spéculation qui en découlent.

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Le propre du capitalisme d’aujourd’hui, c’est de se situer en-dehors du marché, dans l’inviolabilité de la propriété privée. Quand nos politiques parlent des contraintes du marché, comme c’est souvent le cas en ces jours de crise, le capitalisme n’est pas en cause. Il n’est même pas responsable d’une faillite puisqu’il se situe ailleurs, étant entendu que dans les petites entreprises, c’est le patron qui est en première ligne et qu’il ne fait pas partie du réseau.
C’est donc un tas de tôles, des machines et les outils mis à disposition d’un savoir faire, avec l’infrastructure, et le personnel, cadres compris, qui sont les seuls en cause.
Le fait majeur de ce début de XXIme siècle est la disparition de la classe moyenne supérieure, réduisant celle-ci à quelques unités en voie d’extinction et l’avènement d’une classe moyenne supérieure non productive : personnel politique, haute administration, blanchiment, boursicoteurs, actionnaires, etc.
Le prétexte prévalant aux rapports entre les travailleurs et les détenteurs des locaux et machines, n’est plus fondé, le contrat étant vicié par un troisième larron qui n’apparaît pas et ne prend pas les risques qui découlent de toute l’activité, transformant le capitalisme dans lequel nous nous croyons, en une tripartite qui reste à définir.
Les dominants du grand capital financier régulent les marchés à leur seul profit
Les immenses réserves des capitaux résultant du profit leur donnent un pouvoir unique dans le façonnement des marchés. Ils les modifient à leur guise. Actuellement, c'est l’oligopolistique qui domine le marché financier. Mais, il n’est pas dit à l’aube de la raréfaction des richesse naturelles qu’il en sera toujours ainsi.
Ces richesse naturelles n’enrichissent pas les populations qui vivent sur les terres exploitées. Au contraire, elles sont victimes des spéculations entre « mondialisateurs ».
Les maîtres du monde commandent les investissements décisifs dans les branches dominantes de l'économie, les investissements à l'étranger, le grand commerce international des produits de base, la recherche technologique de pointe, les fusions etc.
Les économistes et des hommes politiques qui acceptent comme un bienfait la mondialisation en marche, devraient plutôt s’inquiéter des décisions qui échappent aux volontés des Communautés.
L'État se soumet à la haute finance. C’est une démission. Un aveu d’impuissance, lorsque les responsables évoquent la nécessité de s’adapter.
Plier les populations au nouvel ordre mondial, en dit long sur la veulerie de ceux qui gouvernent.
Vous me direz, le moyen de faire autrement ?
A combien de millions de pauvres estime-t-on la révolte des masses possible en Europe ?

Commentaires

Les masses se révoltent. Ils ne seraient certainement pas contre.
Et les masses, ne sont-elles pas pieds et poings liés, obligées de payer les factures en fin de mois ?
Les gens qui travaillent dur dix heures par jour, vous croyez qu'elles n'en ont pas assez de verser 5O % de leur salaire.....

Je dis ma vérité. Elle n'est pas celle de tout le monde, mais elle est sincère. Cela ne devrait pas vous désespérer.
"dire ce qu'on pense, est un plaisir coûteux, mais trop vif pour que j'y renonce jamais" a écrit Anatole France.
N'oubliez pas le plaisir...
Bien à vous.

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