« En pleine Donfution | Accueil | Olivier Chastel, né coiffé ! »

Il leur casse les M’bala M’bala.

Non, ce pays ne peut pas s’enorgueillir d’être tolérant, quand ses médias, ses ligues et ses partis se coalisent pour se muer en faiseur de l’opinion et en juge des opinions pour en arriver à proscrire tout postulat critique.
Il est intolérant dans la démarche officieuse, mais combien inspirée du PS, qui n’est que le substitut commode d’une volonté de gauche oubliée stigmatisant le système capitaliste.
Il est intolérant depuis qu’ont été votées des Lois restreignant le droit à l’expression et surtout il est méprisant à l’égard de ceux qui veulent juger par eux-mêmes ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
L’antitolaritarisme moralisant est le fondement de la nouvelle censure. Auschwitz et le Goulag sont des armes de dissuasion qui font peser sur l’esprit récalcitrant à l’esprit de méthode organisé autour des Droits de l’Homme, une menace d’atomisation sociale.
Bien entendu ces graves propos encore une fois à propos des réticences officielles aux spectacles de Dieudonné M’bala M’bala.
Le vrai raciste qu’il faut combattre, c’est celui qui nie les faits de l’histoire et l’holocauste et pas celui qui dénonce une politique israélienne que la diaspora diffuse dans le monde occidental.
Le jour où cet artiste s’est moqué des rabbins et de certains Juifs, son sort était fixé. La nomenklatura du spectacle en grande partie proche des milieux israélites, s’est dressée contre lui. Dieudonné était interdit d’antenne. Il était fichu !...
Pourtant, avant de condamner son nouveau spectacle, il faut au moins l’avoir vu !
Il suffit de comparer ce qu’écrivait, chantait et disait les artistes, les écrivains et les humoristes en 1900 par rapport à notre époque, pour se faire à l’évidence que de restriction en interdit, nous avons beaucoup régressé dans la liberté d’expression. Seront un jour bâillonnés et jetés en prison ceux qui s’écartent de la pensée officielle, seule autorisée. Au train où l’on va, c’est pour bientôt.
S’il y a des racistes qu’il faut écouter avant de les critiquer, on se demande si la pire engeance n’est pas encore les antiracistes qui, par leur intolérance, sont en train d’ajouter leur haine à la haine des autres.
La haine ordinaire est partout, voilà où nous en sommes. Elle baigne les camps, envahit les cimetières et les salles de spectacle.
Je refuse d’être pris en otage par l’un ou l’autre camp.
Ces gens sous le couvert d’actions protectrices de la mémoire des victimes des guerres et notamment du nazisme, sont en train de tuer la liberté tout court. Ils ont décidé à notre place que le spectacle de Dieudonné était indigne et jugé que l’humoriste était d’une grande médiocrité.
C’est proprement lamentable.
Peut-être l’est-il, mais comment puis-je en juger s’il m’est interdit d’en prendre connaissance ?

dieudo3.jpg

La presse qui a peur de perdre des lecteurs n’ose pas prendre le parti que tout bon critique ferait : voir d’abord et discuter ensuite. Elle se contente d’énoncer le fait-divers, laissant les lecteurs tirer leurs propres conclusions ; alors, qu’il aurait été normal que la presse de droite et de gauche se défendent de cautionner toute censure préalable fût-elle produite par les meilleures raisons du monde.
Les vrais trublions, ce n’est pas Dieudonné et ses techniciens, les vrais trublions sont ceux qui empêchent le public d’écouter Dieudonné, de le siffler, s’il trouve le spectacle raciste, de protester si cela heurte sa sensibilité ou de l’applaudir s’il estime qu’il a passé une bonne soirée.
Des censeurs usent sur les organisateurs et les administrations communales des pressions qui rappellent les manœuvres fascistes, justement employées en d’autres temps.
Le spectacle de Dieudonné « J’ai fait l’con » ne peut pas être jugé bon ou mauvais, si personne ne le voit.
C’est sur la location de la salle que les organisations qui contestent le droit à la parole de Dieudonné ont fait pression dans les Administrations communales. Hypocritement, celles-ci donnent raison à la kabbale anti-Dieudonné en préjugeant qu’il y aura des « désordres » sur la voie publique. Elles menacent les tenanciers de salle de leur faire payer la facture du déplacement de la police locale.
Le coup avait déjà été fait et hormis justement quelques excités des Ligues, il ne s’était rien passé à la dernière prestation de l’artiste. La menace de l’Administration communale avait fait long feu.
Faut-il rappeler que les forces de police déployées au sortir des stades de football n’ont, à ma connaissance, jamais été facturées aux clubs.
Cette Administration qui traîne les pieds, qui s’exprime, en ne s’exprimant pas, donne une bien mauvaise image des partis politiques qui la composent.
Si c’est ça la défense des libertés, Messieurs des partis et Messieurs de la presse, vous la ferez sans moi.

Poster un commentaire