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Sœur Anne, n’a rien vu venir !

La papesse du gotha mondain à la belge-sauce, Anne Quevrin, remerciée par ce moins que rien de Rosenblatt ! Le respect se perd…
On se demande où l’on va si les croquants s’attaquent aux piliers de la monarchie. Bientôt il n’y aura plus de limite. D’ici à dresser un échafaud place Royale !
On le voit bien avec les manières de De Wever, se présenter devant le roi sans cravate, c’est ainsi que les révolutions commencent!
La cour a pratiquement abandonnée Anne Quevrin à la la place publique, la Blatte en profite. Ah ! ces parvenus de la chose télévisée, on sent qu’ils ont gardé des manières de kibboutz !
Voilà longtemps que les moins-que-rien de RTL voulaient la peau de la gracieuse.
On compatit. C’est toujours moche d’être fichu hors d’une boîte pour laquelle on a tout donné. Le plus terrible, c’est quand on est par terre que les langues se délient…
Et puis la haine du beau monde… tout le monde n’est pas marquis. On rencontre aussi des Vastapane, des Bloch et des Vermeulen. Cela relativise quand même… rend Anne Quevrin plus proche des disciples d’Emmaüs, dont certains de ses mentors sont sortis.
Enfin, c’est ce qu’on pourrait lire sur « Evénement » ou « Gala »…
Mais, qu’est-ce que le public en a à cirer qu’on lourde la Quevrin ?
Pas grand-chose, sinon que « Place Royale » est un des fleurons des lucratives lucarnes capitalistes.
Le peuple est toujours friand de princes et de princesses, de stars et de banquets, de l’élégance vestimentaire et de photographies entre deux tables, dans des endroits où porter une Rolex comme Séguéla fait vulgaire.
C’est à se demander ce qui pique l’indigent à s’agglutiner avec les autres indigents sur les bas côtés des avenues afin d’apercevoir derrière les vitres des Rolls et des Jag une silhouette poudrée, fardée, pommadée conduite aux soirées festives par de joyeux fêtards dont on voit l’écharpe de soie blanche trancher avec le col noir du smoking.

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Anne Quevrin aime raconter des histoires de princes qui se marient. Elle excelle dans les contes de fée, quand la princesse Mathilde esquisse un pas de danse avec les orphelins d’une favela, ou quand Laurent en tenue de grand amiral passe dans les actus.
Il faut croire que la famille royale n’a plus d’influence sur la Blatte !
Peut-être que le caractère difficile de la charmante a un rapport avec le licenciement sec… que Stéphane Rosenblatt, après un coup de fil au palais, n’a pu que la licencier ?
Elle aurait été victime du syndrome de la noblesse. Une maladie qui rend les plus fragiles « enflammés » de leur propre gloire. La patiente s’invente un blason et aspire à une liaison avec un duc et pair.
Forcément, quand on devient « sang bleu » on n’est plus tout à fait en symbiose avec l’équipe de manants de RTL, gens vulgaires qui copulent derrière les décors avec n’importe qui et se tutoient en se montrant leur derrière.
Ce qui ne veut pas dire qu’on se conduit mieux dans la haute, mais toujours au subjonctif plus-que-parfait, en commençant par le baisemain avant le pince-fesses..
Alors forcément, les relations se tendent chez les sordides. Les rapports se durcissent. Anne a changé son « fort caractère » en façons d’impératrice.
Excellente pro au demeurant, l’œil embué au quart de tour à la télévision, au prononcé d’un nom d’altesse. Quand on révère trop les gens du dessus, on compense par le mépris des gens du dessous.
De là à traiter le fretin, comme le corniaud mal aimé d’une meute de chasse, il n’y a qu’un pas. Et voilà son éminence par terre, et personne pour lui tendre une main secourable !
Personne, n’exagérons pas.
Faisons confiance à madame Anne de Quévrin (Mon dieu ! que le petit « de » lui sied bien.).
Quand l’été aux Eaux sera passé, quand les yachts remouilleront à Saint-Trop, il y aura bien, que diable, un gentleman pour se souvenir des temps anciens où, ma foi, Madame de Quevrin tenait sa partie de jacquet, avait le regard mouillé de la même manière qu’à la télé pour un Gontran de Labelle-Manière, quand celui-ci au bord de la piscine posait sa main nonchalante ornée au doigt de la bague blasonnée d’un arrière grand’père ayant réussi dans la bonneterie, sur la cuisse bronzée de l’initiatrice de la Place Royale, pour offrir à la demandeuse d’emploi de juin une sinécures que les riches gardent à proximité en cas de besoin.
Et puis, le roi dans sa mansuétude a dans ses tiroirs de quoi consoler la diva déchue :des liasses de brevets dont il a hâte de se défaire avant la fermeture.
Un tabouret de baronne la verrait requinquée.
Ainsi, toute honte bue de s’être fait lourder par un laquais, Anne pourrait comme dans Barbe Bleue, « voir venir ».

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