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Les soldes à gauche !

C’est sans doute un peu tordu, mais peut-être que les syndicats et principalement la FGTB dans le chef de leurs hauts dirigeants étaient au courant du volet social si défavorable aux petites gens.
Elio Di Rupo alias Jospin II ou encore Pie XII n’a pas la capacité d’estimer à lui seul les possibilités de faire cracher les Belges au bassinet de la nécessité. C’est entouré d’experts, de techniciens et de porte-serviettes qualifiés, qu’il a élaboré la note dont les journaux se sont emparés. En effet, qu’est-ce qu’un scientifique voué au professorat de physique connaît de l’économie politique et de l’économie tout court ? Rien ou pas grand-chose. A première vue, il n’a retenu que la règle des vases communicants et il s’en tient à la politique du niveau moyen généralisé.
C’est donc par l’effet d’une tactique concertée qu’il a sorti de sa farde rouge le petit monstre que l’on sait. Son peu de réaction à « l’effroi » des syndicats démontre que Monsieur Centre du Centre était pour le moins conscient, sinon averti, que la chose ne passerait pas officiellement à la FGTB et à la CSC.
Ce serait bien une ruse de sa part, un gage de sa bonne foi vis-à-vis d’Adolf.
Cette note, c’est comme l’agneau attaché à un pieu au bord de la rivière infestée de crocodiles. Elle aura eu le mérite de les attirer.
Après, c’est simple, deux scénarios. Les grands sauriens sortent de l’eau et on discute de la manière dont chacun aura un morceau de la victime. S’ils restent entre deux eaux, méfiants, on passe aux élections anticipées.
Le Ps dans cette dernière hypothèse aura une avance sur les autres. Il sera le premier à avoir sacrifié ses bases dans le but héroïque de sauver la Belgique ! Quant aux militants, ils ont tellement avalé des couleuvres que devant l’urgence de paraître unis, ils oublieront très vite le petit côté infâme de la note pour œuvrer à gagner les élections côté wallon, en bons petits soldats involontaires du centrisme redondant.

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Côté flamand, l’opinion est versatile. Il n’est pas dit que la musique nationaliste-extrémiste d’Adolf et Benito aura toujours le même succès, devant la bonne volonté du Ps ?
Il n’y a pas encore si longtemps, les Flamands étaient royalistes et n’envisageaient pas dans leur grande majorité de se séparer des Wallons et de la dynastie. Tout Flamand s’étant rendu à Bruxelles n’est pas assez stupide pour ne pas avoir compris que le destin de cette ville était francophone et pratiquement unilingue.
On ne peut pas maintenir une pression de frustration indéfiniment, surtout quand ce peuple est parmi les plus riches d’Europe et des plus favorisés. Adolf De Wever sait-il que le cochonnet ne peut sortir de la douzaine de mètres du terrain de la pétanque ?
On a vu une minorité au départ devenir une majorité, c’est du national-socialisme allemand dont je parle. De Wever a-t-il les couilles de se couper des services d’une démocratie qui lui a bien été utile, dans la mesure où il joue son va-tout dans des élections anticipées qui pourraient être triomphales pour lui, sachant bien que ce seront les dernières qui lui seront extrêmement favorables ?
Nous saurons vite jeudi, s’il a choisi cette dernière hypothèse. A moins que, ficelle jusqu’au bout, il dise « oui mais » comme les autres, histoire de faire durer le plaisir jusqu’en septembre, pour assommer Elio à l’ultime table de discussion, par un « non » indigné, suivi d’un appel enflammé à la Nation flamande.
En attendant, le constat de l’immense orgueil du chef du Ps m’aura convaincu que ce parti est malade de son président. Qu’est-ce qui le différencie aujourd’hui du parti de Charles Michel ?
Rien qu’une petite chose. Le Ps va plus loin dans le fer rougi au feu de la nécessité capitaliste qu’il plonge dans le cœur des vieux, des chômeurs, des malades, des gens qui travaillent.
C’est une chose inouïe, insupportable et cependant bien réelle !
Franchement, on aura tout vu de ce parti.
Comment se séparer de ses cadres qui ne sont plus socialistes ? C’est la question que l’on devrait se poser dans les sections. Peut-être, comme à la FGTB, n’en sont-ils plus capables ?
Sauf que dans des situations exceptionnelles, naissent de nouveaux tempéraments, de nouveaux esprits forts qui ne s’en laissent plus compter !
Peut-être touchons-nous à ces temps de renouveau ?
A ce propos, je viens de recevoir d’un lecteur, Monsieur Reiter, une lettre ouverte de Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, sans être membre de ce parti et usant de ma liberté de citoyen, je souscris entièrement aux propos tenus, qu’il vous sera loisible de lire en ouvrant le site de Monsieur Hedebouw.

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