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Le bon Monsieur de Sarcelles.

Le bienheureux feuilleton des vacances avec Dominique Strauss-Kahn and partner’s permet à tout le monde de joindre les deux bouts d’un mois d’août qui s’annonçait difficile.
Grâce à Couilles-en-feu, le héros socialiste français qui fait les gazettes plus légères, les tirages ne baisseront pas lors de la trêve des vacances.
C’est qu’il a la santé le bougre ! Il épate le club des sexagénaires.
Ainsi, ce n’est pas pour le protéger des arsouilles tantouzards qu’on l’avait isolé en cellule à New-York, mais pour protéger les autres détenus ! C’est même comme ça qu’il a été libéré le jour précédent la douche collective.
Les témoignages, tous plus ou moins vérifiables, avec dans le lot certainement quelques élucubrations fantaisistes, attestent d’une vérité : DSK est un sacré tombeur !
Les témoignages viennent de partout !...
Les Français ont eu de la chance d’échapper au pacte de Marrakech. DSK président, M’ame Aubry aurait été première ministre. Si ça se trouve, le Cupidon de l’année aurait fait de l’Elysée un centre national de la partouze ! Merkel ne sait pas à quoi elle a échappé.
Où ce type trouvait-il le temps de s’occuper d’affaires sérieuses pour lesquelles il était grassement payé à Washington ?
La maîtresse de la semaine, Marie-Victorine M., « sexe prime » dans le magazine suisse L'Illustré, en termes plutôt flatteurs.
Ces dames, non contentes de révéler après coup la manière forte dont DSK montrait ses ardeurs, voilà qu’elles les illustrent en grand format !
On comprend leur attachement quand elles sont consentantes. Il laisse une telle impression inoubliable, que même la légitime, qui aurait quelques griefs à se plaindre, reste à blêmir sous l’étreinte, pleine de moiteur prometteuse !
Enfin, c’est du baume que verse Marie-Victorine M. dans le cœur du séducteur : « Non, DSK "n’a jamais été violent avec moi. Ni physiquement, ni verbalement". Non, "il ne m’a forcée à rien", rétorque "Vicky" à Kenneth Thompson, qui l’interrogeait récemment sur sa liaison avec DSK, démarrée en février 1997. »
Probablement que la drague douce de Vicky tombait entre deux périodes plus agressives, c’est ainsi que parfois le tireur d’élite doit recharger son arme. Ce témoin à décharge apaisée vient tempérer l’opinion qu’on avait aux Amériques du franchie-lover. MM. Les avocats de DSK doivent en être tout retournés de plaisir.
Le magazine suisse nous situe les débuts de l’idylle avec M. à Sarcelles, l’embarquement socialiste pour Cythère. La mère de Tristane Banon y succomba aussi. Il se pourrait même que dans l’affaire Banon, les avocats plaidassent le droit coutumier.

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Marie-Victorine devait avoir dans les 24 ans et DSK dans les 50, lorsqu’elle fut en sarcellée, peut-être un peu trop vieille, déjà, pour celui dont on dit qu’il tirait plus vite que son ombre dans les ascenseurs. Elles passaient toutes à la casserole entre deux étages ! Au niveau suivant, la tenue était redevenue décente, dans certains cas, elles avaient le temps de se repoudrer !
Ah ! la municipalité socialiste de Sarcelles a dû en voir de tous les tons de rose, quand DSK ne prenait pas l’escalier !
L’appartement de l’ami de DSK dans lequel Tristane Banon vécut une interview mouvementée, servit de maison close aux ébats de Marie-Victorine aussi, sans compter le Sofitel du XVme arrondissement. Déjà le Sofitel ! pour quelqu’un dont la fidélité n’est pas son fort, le fait de descendre au Sofitel à New-York ou ailleurs, prouve quand même le contraire !
Evidemment Marie-Victorine M. refuse d’accabler l’homme. Ce qui ne l’empêchera pas d’aller témoigner à New-York sur l’insistance de l’avocat de Nafissatou Diallo…
On se demande ce qu’attend Anne Sinclair de témoigner aussi. Avec son sens de la presse et de la télévision, on ne doute pas qu’une telle intervention relancerait sa carrière mise en veilleuse pour des raisons d’accomplissement de tâches domestique, comme éponger l’artiste, en cas de rendez-vous manqué.
Pour le reste de l’actualité, la bourse est au plus bas et celle de DSK au plus haut.
Christine Lagarde inquiétée, mais ce n’est pas pour une histoire de sexe, plutôt pour une histoire de fric. Je sais, c’est goujat de ma part de le préciser. Même si c’est toujours le fauteuil de DSK sur lequel Cricri s’assied au FMI.
Vivement le retour de San-Valentino de qui vous savez, notre futur et sans doute dernier premier-ministre, qu’on refasse un peu de la politique belgo-belge, et qu’on redevienne plus sérieux.

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