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Cacolalie.

Après avoir tout raté, mondialisé jusqu’à l’absurde, incapables de digérer la crise de décembre 2008, au point qu’on est reparti pour une tournée en 2011, ces messieurs-dames du néo libéralisme flamboyant ne manquent pas de culot. Même si leurs chantres aux télés et dans les gazettes se sont momentanément calmés, vu l’état des lieux, voilà la relève bien consentante des politiques qui arrivent, dégoulinante de vaseline au doigt du formateur et prête aux hémorroïdes sacrificielles, l’hémostasie patriotique, en quelque sorte !
Puisqu’il n’y a plus de lanternes pour pendre l’engeance et que le dernier des connards fait toujours son Nirvâna de l’épargne, voilà que l’enclos des moutons se rétrécit et que l’herbe à brouter se fait rare !
Ducon applaudit le retour de la rigueur et l’austérité à la mode des actionnaires et des prêteurs sur gage. Le peuple est condamné à surveiller la température des magnats de la finance.
On va le purger, Ducon le fécaloïde, le mettre à la diète, le débarrasser de ses économies, le réduire à pousser la grosse pierre de la pyramide tout seul, pendant que le pharaon s’en branle au paradis des Iles Caïman.
Eloi Di Roublardo lit à Merdaucu, son citoyen favori juste après Ducon, ce que Benjamin Franklin écrivait en 1766 « plus on organise des secours publics pour prendre soin des pauvres, moins ils prennent soin d’eux-mêmes et, naturellement, plus ils deviennent misérables. Au contraire, moins on fait pour eux, plus ils font pour eux-mêmes, et mieux ils se tirent d’affaire. »
Ah ! le Benjamin Franklin, célébré des gazettes, appelé dans les écoles secondaires à ranimer la foi dans l’avenir éteinte par les branlettes, il en connaissait en valeur humaine, lui, l’illustre figure de l’histoire américaine !
La preuve : Obama élu pour faire le contraire, y vient !
Lorsque les accords sociaux seront signés avec les cathos et les libéraux des deux Régions, non sans un pincement au cœur à gauche, on verra passer sur la Meuse les cadavres abandonnés des chômeurs, de Seraing à Chertal, des vieux et des malades, puisque selon l’illustre Franklin, ce serait le seul moyen de leur rendre service.
En des temps moins arides, un égoïsme aussi démesuré aurait été irrésistiblement drôle, sauf qu’on n’est plus sensible aux mots d’esprit, quand on a la dalle.

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Il faut entendre nos chefs bien-aimés nous parler de caisse vide, la panse pleine. Et, tandis que leurs enfants étudient en Suisse, dans des Instituts où même les plus cons sortent docteur de tout ce qu’on veut, ils osent nous parler de l’avenir de nos enfants… que nous en sommes responsables, que c’est pratiquement nous qui les condamnons à rembourser nos frasques. C’est tout juste s’ils ne nous accablent pas de reproches parce que nous n’avons pas gavé nos femmes de pilules et que nous les avons engrossées au lieu de regarder les riches faire l’amour à la télé, et pire de tout, que nous ne les avons pas faites avorter comme jadis le firent nos grand’mères à l’aiguille à tricoter. Grâce à quoi, nous eussions été moins nombreux et plus faciles à caser dans leurs hangars à bestiaux, nous aurions eu les meilleurs soins et vécu les jours de retraite de façon plus appropriés, à condition de décéder à un âge raisonnable, mettons vers 66, 67 ans, après deux ans de retraite bien méritée.
Quand on vous dit que le système, notre système est le meilleur du monde, écoutez, bon sang !... Ecoutez !...

Commentaires

Oui

Mon père est décédé tout juste avant d'être pensionné mais ma mère a vécu jusqu'à 82 ans. Ce n'est pas bien.

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