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Philippe le Bel… exemple.

Qu’ils nous foutent la paix avec une morale bonne à faire marcher le soldat vers l’abattoir, et casser l’ouvrier modèle (l’arthrite aux vieux travailleurs).
La nature n’est ni bonne, ni mauvaise. Les distinctions morales ne sont que des conventions sociales. C’est le peuple de la rue qui fait la cohésion nationale et qui sait encore ce que parler de solidarité veut dire.
Les autres n’en ont rien à foutre. Ils se sont arrangés d’une économie qui ne récompense que les prédateurs. Leur supériorité tient dans leurs coffres-forts.
On a oublié en ce début de siècle que c’est le peuple qui compte et pas les banques, ni même les représentants du peuple, lorsque ceux-ci sont de l’avis des banques. C’est-à-dire s’opposent au peuple.
Les universités sont les torche-culs du pouvoir.
Justement parlons-en au passé, le présent pue trop la charogne.
On peut dire de tous les rois de France, que c’est Philippe le Bel qui avait raison. Son défaut était de défendre une cause personnelle en raflant l’argent des Templiers et des ghettos. C’est comme si Reynders se faisait une banque pour payer sa maison d’Uccle.
Ah ! si cela avait été pour soulager son peuple. Quel beau Robin des Bois, il aurait fait.
Si on compare la poignée de ceux qui détiennent des milliards à la multitude, les premiers ne font pas le poids et pourtant, c’est à eux qu’on obéit. Aujourd’hui, on mangerait dans la main de Jacques de Molay.
Basta les dettes et les ardoises.
Si tous les Etats étaient d’accord, on effacerait tout, et chacun repartirait, compteur à zéro … tant pis pour les déçus et les épargnants honteux… Philippe le Bel le fit.
Timidement l’Europe ne prend que cent millions aux banques pour la Grèce. Ce n’est pas assez. Il faut aller plus loin et pour tout le monde.
Démarche malhonnête ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Le commerce, qui a dégénéré en une formidable foire d’empoigne, a généré des milliards dans des opérations invraisemblables. C’est honnête ? Non seulement cela ne l’est pas, et lorsque les agences déprécient la notation des Etats, ces vampires ne rougissent pas de louer l’argent à des taux usuraires ! C’est honnête ça ?
On voit bien comme le peuple est mal défendu et comme, après avoir été saigné « normalement », il faudrait encore que ce soit lui qui paie les lampions de la fête et s’assure que le champagne de ces messieurs est au frais.

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Non, mais, on rigole ?
C’est ce qui se passera demain en Belgique. L’illustrissime professor Barnum Di Roublardo mettra sa jaquette pour aller se faire adouber à Laeken.
-Sire, le peuple s’offre en sacrifice… Nous-mêmes nous vous offrons 5 % de ce que le citoyen nous accorde.
La suite, on la connaît : ils se décorent entre eux, se filent les bons coups, se donnent les bons filons et, dans certains cas, se disent inspirés par le bien public, un peu à la manière du groupe Sévigné du PS auteur de la lettre aux médias, sur le thème honneur, patrie, devoir, morale, qui finit mezza voce par « Eh bien ! puisque nous avons dû nous humilier pour vous convaincre : passez à la caisse, tas de pourceaux !... ».
Dans quelques années, ceux d’entre nous qui ne seront pas mort exsangues, apprendront des journaux que les Cinq-Pour-Cent se seront retirés, après fortune faite, sur les terres qu’ils auront rapinées, voisins charmants des scélérats qui prêtent de l’argent aux Etats.
Ce n’est pas quand on l’a déjà profond qu’on crie au viol, c’était avant. Sinon, c’est un jeu sado-mazo…
La bonté naturelle est une idée fausse. Quand elle entre dans la tête d’un particulier, elle finit par faire un beau cocu.
L’Homme, qui n’était pas terrible avant l’apogée du système économique, ne sait même plus qu’il est devenu une belle ordure.
Vice et vertu sont des conventions. Il devait y avoir dans les temps anciens des peuplades qui trouvaient tout à fait naturel de montrer leurs culs, alors qu’elles se couvraient les lèvres qui étaient des attributs indécents.
Il y en a qui considèrent que vivre en volant les terres des autres est tout à fait positif. D’autres exploitent l’homme socialement inférieur. Ils pensent que c’est un sport exaltant. Dans le premier cas vous avez Israël, dans le second, l’ouvrier chinois socialement inférieur est l’exploité type, et, bientôt, ce sera le tour de l’ouvrier européen.
La décence et l’indécence sont les mesures que prennent les prêtres dans les conventions religieuses. Nos cadors ont étendu le principe à la politique.
Pour nous imprégner du caractère sacré des religions et des lois, ils les écrivent eux-mêmes, mais ne veulent pas qu’on le sache, sauf ceux qui poussent le culot jusqu’à se faire passer pour prophètes.
Le prophète mort, la bonne affaire revient à celui qui recueille l’héritage et en fait un culte.
Que ce soit la Constitution des Etats, table des lois et tables de la religion même combat. Nous sommes la victime des prêtres, des ayatollahs de la démocratie, des intégristes et des prophètes. Marx, Mahomet ou la City, même combat.
Alors, oui, vive la méthode Philippe le Bel.

Commentaires

Mr Willems,
Vous devinez aisément que je ne rate pas une de vos chroniques depuis déjà très longtemps, je suis souvent d'accord avec vos réactions et avec cet article, comment ne pas être d'accord, mais pourquoi restez-vous dans l'ombre si vous souhaitez vraiment un changement de société?. Avez-vous peur de publier mes commentaires trop puérils peut-être, j'avoue ne pas vous comprendre, désolé de vous décevoir, bonne soirée quand même.
G. Reiter

...et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant ?
Prendre un patron ?
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce, grimper par ruse au lieu de s'élever par force, Non, merci... etc.
(Edmond Rostand)

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