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Ça va péter !

Le vieux minet montois ne sent pas le vent qui décoiffe, pas encore. On grogne bien dans les rangs de la mouvance PS, ça patine même.
Le frémissement n’a lieu qu’en France, à l’occasion de l’élection présidentielle. Ici, il y a du mou dans la gâchette, le parti s’érode, comme c’est au profit des libéraux en Wallonie tout au moins, voilà qui est vraiment sans importance pour le populo.
A la veille d’annoncer au peuple qu’il se représente, Sarko vient de s’épancher dans la gazette de son pote Dassault, le Figaro.
Il veut faire sa campagne du premier tour sur les valeurs de la droite !
Là-dessus pas un mot de ce que les Français attendent d’un président à leur écoute : qu’il leur donne des solutions sur l’emploi, la retraite, la fiscalité. Les Français se fichent du mariage homo, du vote des étrangers, de l’exemplarité du ménage Angela-Nicolas.
A force de vouloir refaire le coup de Bush junior, réélu « miraculeusement », Sarko est trop attaché à siphonner les voix de Marine Le Pen, pour penser au référendum raté sur l’Europe et la récidive possible d’un « non » des Français, pour un deuxième mandat.
Si ça tourne mal, ça pétera d’abord en France.
Ici, on voit mal vieillir nos élites, sans plus.
Ils ont choisi le mot pudique de « marché » afin de cacher les créanciers, les usuriers et les marchands à 15 % d’intérêt, qui feraient désordre exposés au grand jour. Ils ne dirigent plus rien, ils subissent. Ils s’accrochent uniquement pour leur pognon et leur ego.
Est-ce un signe d’inquiétude ? Reynders a pris dix ans depuis qu’il n’est plus président. Son visage est bouffi : fatigue, ou cortisone ? Son surpoids est inquiétant.
Di Rupo, comme les vieilles douairières, garde un corps entretenu des eaux de Spa. Il est interdit de scruter le visage pour cause de délabrement. Sous les fards, de fines craquelures, malgré la pommade, donnent la sensation d’un dessèchement par le haut, avec une teinture de cheveux qui déteindrait facilement sur le col de chemise par temps de pluie.
Onkelinx fond sous les capelines, les mètres d’étoffe. A enlever les échasses et les rembourrages d’exhausse, il ne doit pas rester grand-chose. Malgré son transfert à Schaerbeek, ses deux sillons Sambre et Meuse s’approfondissent sur un visage qui la fait ressembler à Stan Laurel.
Rudy Demotte donne l’image d’un polichinelle poussé de la boîte de Pandore par un fort ressort. Il reste un des meilleurs acteurs du show politique : comment parvient-il à garder le temps qu’on l’interroge, le visage sincère d’Eric Woerth ? C’est un travail digne de Dujardin !
Ils vieillissent mal, croyez-vous que c’est par l’inquiétude de nous voir mal barrés, ou, sont-ils dans l’angoisse que les petites saloperies qu’ils nous destinent, finissent par nous faire sortir de nos gonds ?
Avec le petit aperçu que lui ont donné les pompiers, pour la ministre de l’intérieur, Joëlle Milquet a de quoi rater d’énervement l’œil dans le beurre, qu’elle trace de son Mascara au charbon de bois ! Est-ce illusion ? Il me semble que son nez rétrécit ! Ce doit être par l’effet de l’épaississement des joues… à moins, qu’une chirurgie esthétique se serait mal passée ? On se perd en conjectures que d’ici deux ans, on la confonde avec Anne-Marie Lizin !
Bref, nos artistes paraissent se déliter avec les circonstances, mais ce n’est pas la crainte de notre révolte, pas encore… Il faudra que nous comptions sur les Français, pour accélérer le processus.
Pourront-ils jamais comprendre ce qui a changé dans la structure des classes sociales, depuis le capitalisme industriel et le début des grandes inégalités : cette impitoyable vraie régression, qui fait que le citoyen à l’impression qu’il va falloir reprendre tout à zéro ?
Ainsi resurgit une inégalité violente, que l'on croyait reléguée au passé.
Et dire qu’on imaginait encore juste avant 2008, que la croissance et le développement économiques conduiraient à une société de plus en plus juste et méritocratique !
Ce qui a changé, c’est ce que nos élites feignent d’ignorer. L’inégalité d’accès aux études replonge les jeunes à la situation de l’entre-deux guerres. On voit émerger deux classes sociales : celle qui hérite et celle qui n'aura rien, ce qui promet des affrontements, peut-être demain, entre propriétaires et locataires, avant même qu’il soit question de vouloir rééquilibrer le capital et le travail.

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Le caractère « injuste » d’une situation d’héritage par rapport à une situation due uniquement au travail avait tendance à disparaître, les inégalités se seraient résumées à des rivalités salariales et professionnelles. Tout cela gommé, remis en question et sans espoir de changement, sauf par un chambardement que Di Rupo repousse de ses petites menottes.
Qu’importe, au vent de l’histoire, les marionnettes décrites plus haut et encore bien d’autres, n’auront plus bientôt, aucun intérêt !
Les mesures de nos chers menteurs vont accélérer le processus.
Les Français iront au charbon les premiers.
On le sait, ça pétera un jour.

Commentaires

Ça pétera un jour avec ou sans vos divagations journalières qui pourraient se limiter aux commentaires imagés tellement plus directs et parfois suggestifs.

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