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Nos élites « aux sacrifices »

Revenu de Chine, l’ineffable Didjé Reynders « n'est pas favorable à l'abaissement de l'âge de la pension des pompiers à 58 ans ». Heureux qu’il n’ait pas été à Bruxelles vendredi dernier. C’est curieux de voir les pompiers et la police aux prises. A part les flingues dont il eût été impensable que les flics s’en servissent, l’équipement anti-flics des pompiers, quoiqu’il n’ait pas été initialement prévu à cet effet, est de loin supérieur à celui des représentants de l’ordre anti-pompiers.
Si on y ajoute la grande échelle, les lances à incendie, la mousse carbonique et les fusées de détresse, Joëlle Milquet ferait mieux d’habiller ses flics en pompiers, au cas où ça tournerait mal à Bruxelles, suivant l’enseignement à tirer des événements d’Athènes.

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Donc Confus Premier (en hommage à Confucius) est revenu de Chine plein d’admiration pour les salaires et l’ordre exemplaire qui règnent à Pékin. Il a surtout été séduit par les retraites pratiquées dans les mines de charbon… les mineurs meurent bien avant 60 ans !
Didjé n’est plus aux finances, cependant il aime donner son avis sur nos dépenses excessives.
L’année du Dragon lui convient très bien. Il est loin d’être un idéaliste, mais ses amis chinois l’ont assuré que passer pour, était largement suffisant.
En avion, il a eu le temps d’éplucher les dossiers. Selon lui, s’il y a de trop nombreuses exceptions, l’âge légal de la retraite reculé de deux ans n’aura plus aucun sens. Tout le monde ne peut pas percevoir une pension après dix ans de fonction, quel serait l’avantage d’être ministre ?... sinon ramener de Pékin un service en porcelaine pour madame, ce qui est un avantage dérisoire et indigne de Confus Premier.
L’Ucclois verrait plutôt des aménagements de fin de carrière pour les travailleurs exerçant un métier pénible. Un pompier, oui, c’est bricoleur, mais un ministre ? Il n’en a pas honte, mais un ministre ne sait rien faire d’autre !
Ce n’est pas parce qu’on a été homme de cour à Laeken, qu’on peut faire dame pipi chez IKEA. La pénibilité, ça le connaît. Attendu que pour un ancien avocat, il n’a jamais soulevé deux dossiers à la fois. Heureusement que pour ne pas finir « invalide » sur le compte de la Mutuelle, il a pu faire ministre.
On aurait pu, en principe, demander l’avis de Vincent Van Quickenborne, ministre des pensions, si celui-ci savait manier la litote dans une langue de bois à la française. Las ! Il faudra s’en passer.
Quant au premier ministre, il n’a pas répondu, puisqu’il a consacré sa journée de vendredi à la réception de ses chers Montois pour leur faire part de sa candidature au maïorat de sa ville d’adoption, en toute simplicité et bon cumul. Les Montois, repartis tout joyeux, ont croisé Giet, le nouveau président du PS francophone, qui venait de Liège recevoir les ordres pour le prochain bureau du PS.
On peut dire, quand Di Rupo a un os à ronger, il ne le cède à personne !
Selon le porte-parole du premier ministre, l'engagement à Mons de M. Di Rupo n'aura pas d'impact sur le gouvernement fédéral.
Il ne manquerait plus que ça de la part d’un « fervent » partisan du non-cumul !... A moins que par prudence, notre San Valentinois se préparerait une porte de sortie ?
Sourd aux klaxons des voitures de pompier et aux chahuts des pétards, Elio Di Rupo (il avait débranché son Audika) a fini l’après-midi en rédigeant une lettre adressée aux Montois. Le grand homme leur demande un soutien massif pour les élections communales d'octobre.
C’est le moins, après avoir fait douiller la SNCB à Mons pour une nouvelle gare, fait ce qu’il fallait pour le sacre futur de Mons « Ville culturelle » et rendu le Doudou populaire dans le monde entier, super Elio entend bien que les administrés du coin lui renvoient l’ascenseur.

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