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Des gonades dégoupillées !

Cela soulage de l’écrire : il y a plus pessimiste que moi !
C’est ainsi que le journal « la Dernière Heure » (le bien nommé en l’occurrence) rapporte une étude de chercheurs canadiens publiée dans « Nature », la bible des Ecolos : notre planète ne passera pas le cap de 2100, si les habitudes de ses occupants ne changent pas radicalement.
Et d’expliquer « Les écosystèmes changeraient à une vitesse trop rapide. Il ne sera plus possible de faire marche-arrière à partir du moment où l'homme exploitera plus de 50% des ressources terrestres. A l'heure actuelle, nous en sommes à 43%... ».
Voilà quelques années que j’explique que nous vivons un régime politique qui nous leurre, que la démocratie est bidon et que la loi du plus grand nombre est une sombre foutaise, à partir du moment où le plus grand nombre n’a pas un jugement clair, qu’il est perverti par ses suborneurs et que le système capitaliste conduit au recul social, sinon à l’esclavage et à l’immaturité généralisée.
Si l’alternative d’une démocratie caduque est une dictature arbitraire, l’avenir risque fort d’être déplaisant. La dictature éclairée par des sages, ce n’est pas pour demain.
Et voilà que « Nature » nous écrit que l’homme qui se conduit comme un salopiau en société, saccage aussi la belle forêt primaire et tous les animaux dont certains disparaissent du seul fait d’être voisins. Enfin, si l’homme réduit son idéal à son bien-être, il finira comme les habitants de l’île de Pâques, déboisant jusqu’à plus un arbre et s’entretuant parce qu’il n’y a plus assez à bouffer.
Le pessimisme gagne tous les étages. Au lieu d’avoir la vie devant soi, on l’a derrière… C’est Pierre Dac qui doit jubiler dans sa tombe.
Du coup le discours Ecolo, avec ou sans centrale nucléaire, avec ou sans chasse nipponne à la baleine interdite et pourtant poursuivie, ne sert à rien. Il y a trop de monde attaché à saloper la nature aux cris de « Et moi ? Et moi ? », comme le chantait il y a 30 ans, Jacques Dutronc.
Que l’homme réussisse à éteindre la vie de son insupportable fatuité et de son égoïsme démesuré, c’est fort possible ; mais, ce n’est pas certain.
Et si la nature avait la peau de ces insupportables primates ? Et que la vie sur terre se poursuivrait sans nous ? Bien possible, en somme, ce qui ne veut pas dire que l’espèce dominante qui nous succéderait serait plus intelligente. Ce serait même une condition de sa survie à elle. Quand on voit où l’intelligence conduit…
Trois facteurs pourraient nous rayer de la carte, sans affecter outre mesure l’habitabilité de la planète pour les autres espèces.
1. La disparition des primates et des grands mammifères par la propagation rapide d’un super virus du genre Ebola, tuant sans même que nous ayons le temps de dire « ouf » les 99,99 % des humains. Ce qui laisserait à environ 7.000 individus disséminés sur les continents le soin de finir l’espèce dans l’hébétude ;
2. Un cataclysme terrestre déchirant les continents comme des feuilles de papier. Improbable, direz-vous ! A part les belles théories des plaques tectoniques, ce que l’on connaît le moins, c’est ce qui se passe sous nos pieds à quelques dizaines de kilomètres de profondeur. Nous sommes tous des îliens. Nous flottons sur des océans de matières en fusions ;
3. Enfin, l’arrivée d’un « croiseur » venu du ciel et venant régler notre compte, comme probablement un prédécesseur était venu régler celui des dinosaures. Je sais, on a vu des films de fiction, Bruce Willis atomisant le gros nougat et se sacrifiant au son de l’hymne américain. Des astucieux préconisent de placer des moteurs au gros caillou pour qu’il aille se faire voir ailleurs. On a même vu un poète prétendre mettre des voiles à la chose qui cinglerait vers d’autres cieux, poussé par le vent solaire !
Des apprentis astronomes ont beau dire que c’est impossible, que la chose se saurait des années à l’avance, que l’on aurait le temps de trouver une solution, etc. Pas sûr. Un rocher de 10 kilomètres, même beaucoup plus petit, mais de l’ordre du kilomètres, et c’est la fin des haricots.

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Désespéré des comportements des hommes, le meilleur signal que la fin approche, le sage Jiddu Krishnamurti prévient les planqués : « Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien intégré dans une société profondément malade. »
Laisser à ceux qui sont incapables de s’intégrer, le soin de sauver l’humanité, c’est le vieux rêve des philosophes.
Nature a oublié une chose – la plus sûre et la plus mortelle de toutes les façons de mal finir : la prolifération de l’humanité, tout azimut, flamberge au vent et baise de l’espèce par tous les temps, sous tous les cieux et même au milieu des plus grandes famines.
La nature qui a imaginé nous pousser à coups de plaisir intense à forniquer à tout va, sait comme finissent toutes les espèces dominantes : dans le surnombre, l’hécatombe des guerres, les mâles ayant l’obsession du cul et les femelles disposées à agrandir la famille.
Vaincus par les phéromones, nous portons la fin de l’humanité en nous, sans le savoir. Nous ignorons qu’elle est au fond de nos gonades.

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