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Une pathogénie obscure.

A l’exception d’une infime minorité d’économistes, l’ensemble des diplômés en économie et en économie politique, une bonne fournée d’avocats et de constitutionnalistes, le tout acoquiné avec nos représentants de la Nation, tout ce joli monde pérorant, intarissable logosémiotique, délirant chronique à évolution systématique, accroché aux micros, scellé sur les chaises d’interview, confisquant d’autorité les Unes des journaux, ce ramassis pulvérulent des narines et du bec, nous a largement trompés sur l’économie en général et l’économie mondialisée en particulier.
Ce qui n’empêche pas ces pieds plats de se croire nos maîtres à penser, au point que certains d’entre nous accusent le coup par une dépossession d’eux-mêmes, s’aplatissant devant ces supposées élites, revotant pour ces chacals ou leurs suppôts à chaque élection, comme si on pouvait mettre la conscience aux voix !
Pour comprendre ce qui se passe, il faut remonter à l’Uruguay Round, duquel sortit l’Organisation Mondiale du Commerce (acronyme OMC).
Pour rappel, l'Uruguay Round, entre 1986 et 1994, est l’ultime cycle de négociations internationales sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Il y eut ensuite pour compléter le tableau, les accords de Marrakech (avril 1994), pour accoucher de l'Organisation mondiale du commerce (1995).
Les peuples étaient fins prêts pour la danse du ventre creux.
On pourrait dire que la crise de décembre 2008 est, en partie, le résultat de ces séries d’accords.
C’est de cette confrontation que les bas salaires allaient tirer les salaires moyens vers le bas, sans contrepartie d’une amélioration des conditions de travail, avec la disparition de millions d’emplois en Europe et aux USA et les fermetures d’entreprises. Les entrepreneurs délocalisèrent en masse pour prospérer sur la misère des pays pauvres. Ceux-ci devinrent des pays producteurs sans pour autant relever les conditions de travail et de salaire des populations laborieuses.
Le capitalisme organisait la misère et faisait la prospérité de quelques salauds qui, en d’autres temps, eussent été fusillés ou pendus pour avoir affamé le peuple.
Les enfoirés cités plus haut, avec les autres enfoirés des pays complices, nous faisaient croire et certains ont le toupet de le faire croire encore en 2012, qu’en abandonnant des emplois sans qualification réputés sales et éreintants, la prospérité allait régner et qu’on aurait une population d’avocats régnant sur le politique et des ingénieurs, pour régler les détails d’une production de haute technologie.
Pour la politique, on est servi. On a les avocats qu’on mérite. Il suffit de les compter au Parlement pour comprendre.

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Le pire est encore à venir, parce que ce sont ces fumistes dangereux qui tiennent le haut du trottoir et se la pètent dans les instances économiques européennes. Nos gougnafiers de la politique wallonne, Demotte en tête, courent plus que jamais les salons « lorraines », avec autant d’appétence que DSK court aux putes ! Les derniers patrons 100 % belges rêvent d’Acapulco pour y déposer leurs bijoux de famille dans l’ouate et sous les cocotiers, tandis que ce seraient les coolies du réservoir asiatique qui nous fourniraient en diverses saloperies qui nous sont devenues nécessaires pour ne pas retourner au stade Cro-Magnon.
La bonne blague de nos exportations passe en tête de gondole à la télé, quand Philippe vend nos aspirateurs, avec sa démarcheuse d’épouse. La duchesse apprend aux nouvelles riches d’Indonésie à tortiller du cul avec distinction.
C’est la politique du souk. C’est Sidi bel Abbés sur Senne… Faut dire, qu’elle a su y faire, la Mathilde, pour sortir son prince des génuflexions et lui donner l’appétence du steak nature.
Résultat, avec ces cons qui nous dirigent, nous voilà déplumés comme chapon de Bresse, avant de finir à la casserole. Une marmite géante n’est pas suffisante, à la mesure de l’Europe avec ses commissaires qui touillent le jus de nos carcasses. Dix camarades FGTB, type Demelenne, feraient misérables. Faudrait le renfort des mômes à Dodo la Saumure, de ces cavalières à fortes cuisses, aux puissants dédales, aux stalagmites dorées si redoutables avant la découverte de la pénicilline, pour la visite guidée des grottes.
Avec aux commandes le sourdingue qui contrôle plus ses sphincters, on est fadés !

Commentaires

Très tonique, ton message du jour! Bravo!

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