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La brame à Marcourt...

Les déclarations de Jean-Claude Marcourt à la RTBF, à propos d’Arcelor-Mittal, dites d’une voix éteinte d’un homme pressé de parler d’autre chose, avaient quelque chose de surréaliste, l’autre jour matin.
Plus fataliste que lui, tu meurs !
En pleine coulée, Marcourt sort directement feuillard, évite la brame grâce à son état naturel de carpette.
Dès qu’on tire un coup de poudre aux moineaux, voilà tous les avocats sous les bureaux ! On ne savait pas ces intellectuels si tremblants.
Evidemment, prendre ses responsabilités, quand ça flanche, c’est en prendre pour son grade. Si c’est Mittal qui se casse la gueule, ils peuvent toujours dire qu’ils l’avaient prévu, qu’on avait qu’à leur faire confiance.
Bien sûr on attendait autre chose de Marcourt, pas pour des balivernes, comme il a souvent l’habitude, mais pour se démener comme un beau diable et sortir des impasses dans lesquelles le capitalisme l’entraîne, avec tout le PS.
Or, dans celle-ci, la Région wallonne et son représentant se sont couchés devant le diktat de Mittal.
Ils ont bien eu une velléité de révolte, mais ont-ils cru eux-mêmes remplacer Mittal à l’exploitation du chaud ?
Bref, le Marcourt qu’on a connu bien plus grande gueule a bonni d’une voix éteinte des arguments de looser.
« Je pense que c’est un échec collectif de ne pas avoir su convaincre Arcelor-Mittal de maintenir une sidérurgie intégrée, c’est-à-dire une sidérurgie qui sécurise l’alimentation du froid. Et aujourd’hui, la question majeure que nous posons encore à Arcelor-Mittal, c’est de dire : dans le plan industriel que nous devons construire, nous pensons que vous n’apportez pas la preuve que vous êtes capables, dans la durée, en qualité et en temps, de livrer une capacité de 2,5 millions de tonnes au froid à Liège. »
Il est tellement con, le Marcourt, qu’il va finir par mettre la puce à l’oreille de Mittal qui lui dira alors, « vous avez raison, j’abandonne le froid aussi ». Du reste, c’est une affaire de deux ans au plus.
Une autre question majeure devrait venir à l’esprit de chacun : Qu’est-ce que Marcourt fait encore à la Région ? Qu’attend-on pour le virer ?

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Les voilà bien nos porte-paroles, bien contents, dans le fond, malgré l’objection de laisser faire Mittal qui n’est pas candidat aux communales du 14, « Puisqu’il n’y a rien à faire, autant laisser l’autre faire le ménage ».
Si tout le monde est atterré en Wallonie, en France, Le maire de Florange (PS), Philippe Tarillon, lui, au moins se bat, contre une décision identique d'Arcelor-Mittal "qui, en un seul trait de plume, réduit dix ans d'efforts, pendant lesquels on avait réussi à générer 1.400 emplois nets, puisque la sidérurgie est un secteur qui externalise beaucoup".
Peut-être même que le gouvernement français va déposer une loi de reprise vers un repreneur via l’Etat, dans les cas des sites abandonnés pour des stratégies spéculatives.
A Namur, autre son de cloche… ces sociaux-démocrates se sont tellement habitués à attendre tout des entrepreneurs du privé, ils ont si bien laissé faire, que les voilà tout embarrassés d’agir et de se montrer des hommes !
Voyons Marcourt, debout les tarés de la terre, le jour d’y croire est arrivé !

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