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Un calamar géant !

La débâcle est consommée ! C’est comme si tout le studio refluait en désordre de l’aquarium dans lequel Mâme Demoulin fait croire que des abysses, va fondre sur le téléspectateur, le calamar géant, quand il n’y a que quelques crevettes d’Ostende dans son petit filet.
Les voilà beaux avec leurs manières de tout vouloir combiner en imaginant que nous sommes bien incapables de le faire ! Qui pour représenter la Belgique, maîtriser les problèmes internes et faire croire à la démocratie ?... une poignée d’avocats, un quarteron d’économistes mondialistes et une brochette diplômée en sciences politiques diverses : des gens rarement renouvelés dans les appareils, imbriqués dans des combinaisons tellement convenues que les têtes de gondole des partis dits traditionnels y sont en activité perpétuelle.
C’est une représentation de plus du « savoir-faire » de ces spécialistes à laquelle Domino Demoulin a fait appel. Il s’agissait, ce dimanche de faire un remake de « Messieurs les ronds-de-cuir » de feu Courteline. Sauf que c’est trop facile de reprendre les persiflages de la Belle Epoque et même ceux d’avant, quand Balzac écrivit un ouvrage « Les employés » (ce ne sera pas un de ses chefs-d’œuvre).
A situation nouvelle, hommes nouveaux, il convient de fabriquer une classe « moderne » de fonctionnaires prolétarisés à la manière des malheureux du secteur privé, classe à laquelle Bogaert, ministre de la fonction publique, voudrait qu’ils ressemblent : une fusion, en quelque sorte, dans une pauvreté générale résultat d’une économie « en pleine reconstruction ».
Planqués les fonctionnaires ? Pas autant que les tueurs du Brabant wallon, 27 ans d’impunité pour 28 morts, thème du second débat en petit comité, deux invités seulement, que l’on peut appeler, le petit débat.
Pour en revenir aux fonctionnaires du grand débat, le ministre les voudrait à genoux comme dans le privé, donnant en exemple l’efficacité des petits personnels suppliant l’employeur « Pitié, gardez-moi, j’ai femme et enfants ! », alors que partout où le secteur privé met le nez, on voit diminuer les services qui ne sont pas rentables, ou pire, comme en Angleterre faire des économies sur l’état des voies de chemin de fer et le matériel roulant, de sorte que plus les lignes sont rentables plus les accidents et les pannes augmentent.
Mais quelle honte !
Si c’est ça la nouvelle philosophie de la fonction publique ! Evidemment, le système inspiré de l’ère Sarko, la formule belge est de remplacer 1 fonctionnaire sur 3, met en avant l’électronique et une plus grande efficacité par les techniques nouvelles. Ceci n’est pas démontré du tout. Ce n’est pas avec des cartes à puces qu’on va débusquer les fraudeurs, mais par des contrôles fins d’experts. Or, il y a de moins en moins de bons renifleurs des magouilles des entreprises et des riches particuliers.
C’est ce que voulait démontrer le fonctionnaire Van Hees. Hélas ! c’était sans compter sur le con de service du côté gouvernemental, en la personne d’un économiste (bien sûr, il n’y a qu’eux…), Hindriks, fortement secondé dans sa mission par un ponte du Gerfa, un dénommé Legrand.
C’est fou comme ces gens de pouvoir deviennent grossiers dès qu’on les contredit !
Je sais bien que c’est une technique apprise dans les écoles de communication qui consiste à interrompre les autres au nom de la compétence « supérieure » du contradicteur, force est de constater que le gouvernement Di Rupo a, dans ses rangs, une belle brochette de spécialistes du genre.
Tout homme est deux hommes et le véritable c’est l’autre, a dit Borgès. Il ne croyait pas si bien dire devant ces gens d’appareil qui sont tout sucre, tout miel, quand leurs interlocuteurs sont pleins d’admiration pour leur savoir ; mais dès que le vent tourne, qu’ils ont affaire à des gens qui ne se laissent pas manipuler, c’est le deuxième homme qui prime l’autre. Et celui-là, pardon, nous n’avons pas élevé des cochons ensemble.
Le drame est ailleurs. Quand une économie foire, les rigolos du bel étage veulent entraîner ceux qui travaillent, fonctionnaires compris, dans leurs combines de petits maques : « pour s’en sortir », bossez plus !
En salon, ça s’appelle faire plus de passes, pour que les julots puissent finir leur belote.
Tu sais, Bogaert, t’es pas Humphrey pour que je fasse le tapin pour ta gueule.
Quant aux guignols de la RTBF, je ne suis pas allé voir… J’ai oublié le sujet, tellement il me débectait !

Commentaires

Suite à des incidents techniques,je ne suis pas en mesure d'illustrer mes chroniques, ni même si elles seront éditées régulièrement.
Veuillez me le pardonner.

avec un trou dans la tête de RIII comme j'ai vu à la télé, pas étonnant que tu ne sois pas en mesure d'illustrer tes chroniques

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