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Burnes et burnous.

« Nos problèmes à la lumière de l’organisation islamique », ce fichu bouquin n’a pas fini de nous casser les burnes, pour ceindre le burnous !
Peut-être bien qu’en emprisonnant Mohammed Morsi l’armée égyptienne a-t-elle désamorcé à temps une bombe pro-islamiste qui est en train d’éclater en Tunisie, sous le joug religieux, grâce au soutien des masses paysannes incultes du parti islamiste Ennahdha ?
En attendant la Sharia (Charia), deux assassinats viennent d’éliminer deux opposants démocrates au pouvoir religieux installé à Tunis. Pour un parti qui ne s’est mêlé que tardivement à la lutte du peuple tunisien pour se débarrasser de Ben Ali, on peut dire qu’il a su tirer les marrons du feu. Ennahdha est en passe de reproduire les méthodes staliniennes, tout ça au nom d’une fiction des mollahs et des imans. Ces apprentis dictateurs voudraient régner sur le monde, comme jadis les prêtres catholiques, qui en sont bien revenus depuis.
Un ou deux siècles de retard l’Islam ?
En attendant, ses chefs religieux ont la redoutable manie de semer des crimes et des désolations autour d’eux.
La Tunisie s’est débarrassée d’un tyran. Elle ne savait pas qu’elle allait s’embarrasser d’un autre, qu’on ne chasse pas si facilement !
Avant de vouloir noyer le poisson en prétendant que ce sont d’autres extrémistes qui ont armé les bras des assassins, n’oublions pas la déclaration, du Cheikh Rached Ghannouchi, Président-Fondateur et Guide Suprême du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha. «  Nous sommes tous d’accord pour conserver l’Article 1 de la Constitution (de 1959) qui déclare que l’Islam est la religion et l’Arabe la langue officielle du pays  » pour oublier par la suite qu’il avait rassuré les forces progressistes en se montrant conciliant «  il n’y aura pas d’autres références à la religion dans la Constitution  ».
C’était oublier que les chefs religieux, une fois au pouvoir, veulent le conserver et que leur mission d’ordre divin, est de fonder un Etat islamiste.
Ils ne sont démocrates qu’au tout début, quand cela les arrange.

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En réalité les « modérés religieux » au pouvoir en Tunisie et ailleurs correspondent mieux à la pensée actuelle du Cheikh : « Le spectre islamique va de Ben Laden à Erdogan (le Premier Ministre turc actuel). Pourquoi allons-nous adopter des modèles qui se situent loin de notre pensée, comme celui des Talibans ou le Modèle Saoudien, alors qu’il y a d’autres modèles Islamiques à succès qui sont plus proches de nous tels que les modèles turc, malaisien ou indonésien et qui combinent Islam et Modernité ».
La combinaison de l’Islam à la Modernité vient de faire deux morts politiques en Tunisie. C’est beaucoup, mais cela explique aussi le spectre islamique qui commence par Ben Laden, figure emblématique pour le Maghreb religieux et après laquelle, on peut tout se permettre au nom d’Allah, même si, officiellement, d’autres modèles sont montrés aux foules afin de mieux les tromper.
On ne sait sur quoi pourrait déboucher la grève générale de ce jour.
A force de vouloir trop et tout de suite, les chefs religieux pourraient s’en mordre les doigts, en Tunisie et ailleurs.
Voilà encore un paradoxe de la démocratie par les urnes. Il existe des majorités élues démocratiquement dont l’objectif n’est pas la démocratie, mais la dictature religieuse.
Aussi, il serait bon d’imaginer une Constitution au Maghreb et ailleurs qui interdirait définitivement tout pouvoir religieux.
Ne sommes-nous pas Européens un peu responsables de ce dévoiement en affichant notre laxisme apeuré envers les religions en général et la musulmane en particulier ?
N’avons-nous pas placé la laïcité au rayon des accessoires, faisant passer devant elle, tout ce que la bêtise humaine a accumulé de sornettes et de bondieuseries ?
Quand donc au Maghreb chacun pourra-t-il adopter la religion de son choix ou de ne pas en avoir du tout, sans en emmerder les autres et sans que les autres vous emmerdent ?

Commentaires

Mais entièrement d'accord, mais c'est une fois de plus aux politiciens de prendre leurs responsabilités et d'agir pour faire bouger les lignes, je ne pense pas nécessairement aux politiciens tunisiens, non , d'abord a l'Occident..

Mais entièrement d'accord, mais c'est une fois de plus aux politiciens de prendre leurs responsabilités et d'agir pour faire bouger les lignes, je ne pense pas nécessairement aux politiciens tunisiens, non , d'abord a l'Occident..
J'aime autant te dire qu'avec tes restrictions,tu commences vraiment a me faire ch...

Mais entièrement d'accord, mais c'est une fois de plus aux politiciens de prendre leurs responsabilités et d'agir pour faire bouger les lignes, je ne pense pas nécessairement aux politiciens tunisiens, non , d'abord a l'Occident..
J'aime autant te dire qu'avec tes restrictions,tu commences vraiment a me faire ch...

Mais entièrement d'accord, mais c'est une fois de plus aux politiciens de prendre leurs responsabilités et d'agir pour faire bouger les lignes, je ne pense pas nécessairement aux politiciens tunisiens, non , d'abord a l'Occident..
J'aime autant te dire qu'avec tes restrictions,tu commences vraiment a me faire ch...

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