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Doublez votre pénis…

…à la portée de toutes les bourses !

Les gazettes, avec le temps de retard nécessaire à ce que l’odeur du fric remonte jusqu’aux conseils d’administration, se sont mises à l’heure de la pub électronique.
Les journaux eux-mêmes se vident peu à peu sur la Toile de tout leur contenu. Exemple « Le Soir » devient une véritable coquille vide ! Il vous appâte par de gros titres, si vous voulez lire le reste, vous devez vous abonner au journal en ligne.
C’est de bonne guerre et peut-être bien que certains utilisateurs du NET finissent par souscrire un abonnement ; mais il n’est pas dit que ce sera un succès.
La preuve, dans la collection de lecture gratuite des magazines et journaux, je saute depuis quelques temps le journal électronique du Soir. Ceux qui n’ont pas encore le bon réflexe peuvent toujours, dans les trois lignes de présentation du sujet, repérer les références qui accompagnent presque toujours l’appât. Il suffit alors de cliquer sur l’auteur ou sur l’événement pour se passer des services du Soir.
Cette astuce ne tient pas quand les rédacteurs du journal sont les créateurs d’une info qui procéderait d’une autre info. Comme la direction se méfie du « lyrisme » de ses collaborateurs, il y a très peu d’articles du genre.
Ces journaux, comme en général la moindre page sur Facebook sont truffés et parfois squattés à leur insu par des publicités qui envahissent le timeline, au point que cela en devient insupportable.
J’ai toujours veillé à ce que Richard III reste en-dehors de la pub. Pour ce faire, je paie pour un site qui pourrait me valoir des rentrées financières. Aujourd’hui, sans que mon hébergeur en soit responsable, une publicité parasite apparaît à gauche de l’écran, quand on clique une deuxième fois, par exemple pour lire une chronique ancienne de Richard III.
Des noms d’hôtels vous renvoient à des dizaines de lieux touristiques. Les chaînes hôtelières paient les petits malins qui parasitent les sites et le tour est joué. Un mariolle se fait du blé sur Richard III comme sur d’autres sites, sans aucun scrupule et sans que cette ingérence soit sanctionnée d’une manière quelconque.

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Il y a pire, comme la pub qui vous promet une incroyable perte de poids en un minimum de temps et d’effort. C’est simple, vous bouffez comme d’habitude et une prise de deux pilules par jour vous fait gagner deux tailles tout de suite à vos pantalons.
Plus loin, un type qui se prénomme Julien veut à toute force vous faire gagner 1.000 euros très facilement. Ne cliquez jamais dessus, malheureux ! Plus coquin, sont les messages qui vous persuadent que vous êtes le plus beau et que des jolies femmes enlèveront leurs vêtements rien que pour vous, moyennant de quoi leur acheter un soutien-gorge.
On se demande comment ça marche et si ça rapporte.
Ces pubs sont des spams, reproduites à des millions d’exemplaires, c’est comme l’histoire de Don Juan ou du pêcheur infatigable. Jetant un nombre incalculable de fois leurs pubs en pâtures aux utilisateurs, il y en aura toujours quelques-uns au bout de la journée que le pêcheur ramènera dans ses filets ou quelques unes que Don Juan collera à son tableau de chasse.
Le mot d’ordre est « persévérance » pour ces emmerdeurs intéressés. «C’est toujours un calcul économique, parce que les cyber criminels veulent être rentables, donc ils vont essayer d’utiliser des médias de diffusion le moins cher possible, avec le meilleur retour possible, pour avoir un retour sur investissement.»
Slate magazine prévient « Les sites de streaming se fichent d’être remplis de pubs moches. Ils fonctionnent au moins en partie gratuitement, donc sur un financement publicitaire. Tant que vous ne vous retrouvez pas avec un virus, vous continuerez à chercher votre série américaine préférée là où vous pouvez la trouver, même si cela exige au moins trois pop-ups publicitaires. Et les sites de streaming continueront à gagner de l’argent en vendant leurs espaces publicitaires. »
Le top aujourd’hui est le faux site d’information qui vous met en confiance : la «journaliste» de service peut être une comédienne ou un porte-manteau vieillissant d’un grand couturier.
Si vous mordez à l’hameçon vous risquez de tomber sur de faux vendeurs qui vous fourgueront une boîte de produits placebos.
Un conseil, renseignez vous plutôt deux fois qu’une, l’autorisation de prélèvement bancaire, c'est l’équivalent d’un paiement par carte bancaire.

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