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Les TGV en FF ou en BE.

Quand, entre compères de parti, quelques-uns trustent tous les mandats, il faut bien user et abuser des sigles et acronymes. Les plus usuels sont FF (faisant fonction) ou BE (bourgmestre empêché). Il faudrait être un militant TCN (tout con naïf) pour ne pas comprendre.
Il y a trois affidés qui font fort en ce moment. À eux seuls, ils représentent quasiment l’ensemble des fonctions suprêmes régaliennes du PS. Faut-il les nommer ? Élio Di Rupo, Paul Magnette et Madame Laurette Onkelinx. Du coup les sigles et acronymes sont mobilisés autour de leurs activités. Ce qui reste est tellement confidentiel que peu de militants les connaissent. Les TGV (les trois gloires à grande vitesse) les ont zlatanés.
La carrière de Paul Magnette est un CDF (conte de fée). Il doit tout à Élio. Le rôle du MEP (montée en puissance) consiste à soutenir son aîné dont la grosse tête passe difficilement les portes. Bien lui en a pris. Il est passé du plus pur anonymat à la GE (gloire étincelante) en un cours laps de temps. Il a su se débarrasser de l’AASC (l’ancienne aristocratie socialiste carolorégienne) en deux coups de cuillère à pot.
Pendant ce temps, à Liège, l’aréopage s’est créé autour du plus inexistant des bourgmestres, le dernier tsarévitch mort (Michel Dardenne), cette section du PS la plus importante du pays, n’a pas trouvé son nouvel André Cools. La voie était libre pour les deux Rastignac Di Rupo-Magnette, qui ne se sont pas privés d’afficher leur appétit insatiable en prébendes, droits acquis, honneurs et cumuls les plus variés.
Comme il fallait à ces ambitieux un bouclier pour leurs arrières, Onkelinx la polyvalente ministre de tout ce qu’on veut, protège la PM (paire montante) par un stratégique déménagement à Bruxelles.
Quand PM s’est mis à la tête du socialisme dégénéré à Charleroi pour le refonder, on l’a entendu promettre ce que Jupé a promis à sa bonne ville de Bordeaux « Je suis bourgmestre à Charleroi et le resterai jusqu’au terme de mon mandat, sans d’autre fonction. ».
Élio au sommet après le roi, il convenait d’atteler à la fonction de président du parti un quelconque débile incapable de toute ambition ou alors, un homme dans lequel on a une grande confiance, un fils spirituel. Dans le rôle du demeuré, nous eûmes le fils Giet. Il l’était plus que de raison, aussi fut-il remplacé par l’élégant PM, déjà bourgmestre, mais tant pis, l’empereur n’avait pas le choix et Magnette fut sacré président FF du PS. Il paraît que les cumuls EA (en attendant) ne sont pas de vrais barreurs. Giet, par exemple, ne pouvait pas changer de cravate sans demander à son chef bien aimé laquelle il devait choisir. Magnette, c’est différent. On le voit accompagner son maître chez Michel, présider et discourir en son nom. C’est Jacques le fataliste et Monsignore Diderot.
C’est une mission ATP (à temps plein) que la sienne à la tête du PS, voilà les Carolos avertis. Popol pourrait leur filer entre les doigts à Charleroi. Le clan Van Cauwenberghe définitivement dégommé, les nouveaux n’ont plus qu’à attendre le FF du sieur empêché, car il va falloir qu’il y en ait un, puisqu’après le FF au PS, Popol pourrait remplacer Rudy Demotte, éjecté de l’emploi de premier à la Région. En effet Rudy n’est pas assez Hennuyer.

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Et puis, il fait PDC (pendant de cheminée).
Comme dit le PIS (Pigiste intérimaire du Soir) dans la gazette de mardi « l’hypothèse grossit : Paul Magnette transféré à Namur, pour prendre les commandes du gouvernement wallon PS-CDH, en place pour cinq ans, la durée d’une législature. ».
En effet, « une Région, héritant de nouvelles compétences après la sixième réforme de l’Etat, qui doit surmonter de grosses difficultés et qui va au-devant d’immenses défis tout à la fois, à commencer par celui du redressement économique et social », ne pouvait être dans les mains d’un infirme du ciboulot, même s’il a une voix radiophonique.
Autrement dit, le PS nous a collé n’importe quoi jusqu’à présent. Quand ça tourne aux grandes manœuvres subtiles et profondes, Élio n’a plus qu’un homme : Magnette.
Ce n’est pas gentil pour les populations qui ont été administrées par n’importe quoi.
En foi de quoi, « Elio Di Rupo, président en titre, reprendrait les rênes pleinement au Boulevard de l’Empereur, achevant par ailleurs sa mission au « Seize » comme Premier ministre du gouvernement fédéral en AC (affaires courantes). Il s’y est engagé.
Une seule solution pour Liège qui jadis occupait une place déterminante au niveau national et une singularité particulière en qualité d’ancienne principauté autonome : réclamer son indépendance, sortir de la RW (Région wallonne) et chasser les eunuques de la place Sainte-Véronique qui ont contribué à son abaissement, dans tous les domaines.
Surtout, qu’on ne demande ni à Marcourt, ni à Giet de faire prince-évêque !

Commentaires

CM, c'est Charles Magnette? Celui-là, il a déjà une rue à son nom et un mausolée!

CM ou PM, tu as raison. Je m'y perds moi-même !
Bien vu Michel.
Amitiés.

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